48H DE GREVE POUR EXIGER DU MENA LA SATISFACTION DE LA PLATEFORME REVENDICATIVE : « Il est nécessaire de tout mettre en œuvre pour satisfaire les revendications. », dixit Zakaria Ouédraogo
Le syndicat national des travailleurs de l’éducation de base section Bourzanga a tenu à suivre le mot d’ordre lancé par le Bureau national. Les enseignants ont observé un arrêt de travail ce jeudi 3 novembre 2016 à 00h au vendredi 4 novembre 2016 à 24h, pour exiger de leur ministre de tutelle la satisfaction sans ambages de leur plateforme revendicative minimale. Ce mouvement a été respecté un peu partout dans le Bam.
Pour Zakaria Ouédraogo, SGA SYNATEB section Bourzanga : « Le SYNATEB prône la prise en compte de tous les points… »
De leur plateforme revendicative minimale pour que chacun puisse se sentir dans son assiette. En effet, selon leur préavis de grève N°2016-045/SYNATEB/BN s’adressant à son Excellence Monsieur le Président du Faso, il ressort qu’à l’issu du 18e conseil syndical tenu à Ouagadougou les 18 et 19 mars 2016 le SYNATEB a accompagné sa plateforme revendicative d’une demande d’audience avec monsieur le ministre en charge de l’éducation nationale pour échanger sur les préoccupations urgentes du monde éducatif, mais qui est restée infructueuse. C’est la raison pour laquelle le SYNATEB sort ses griffes pour se faire entendre en appelant ses militants à
observer un arrêt de travail de quarante-huit heures (48h) qui a été effectif ce jeudi 3 novembre 2016, de 00h au vendredi 04 novembre 2016 à 24h pour exiger du MENA la satisfaction de la plateforme revendicative minimale.
Pour Zakaria Ouédraogo, la part de l’Etat est énorme du point de vue accompagnement pour qu’enfin notre système éducatif puisse bien se porter. Il ajoute que la fusion des deux (02) ministères n’est pas le problème, mais qu’il faut une harmonisation des luttes. La question du continuum où beaucoup de sites restent sans locaux a été évoquée par Raaga Garba, Directeur de l’école primaire d’Alga. Comme cri de cœur M. Garba martèle : « Le gouvernement n’a qu’à nous aider pour que nous puissions aider les élèves qui sont les bâtisseurs de demain. » A entendre M. Ouédraogo, SGA SYNATEB section Bourzanga, si rien n’est fait une allure plus rigoureuse pourrait être envisagée avec le bureau national. Mais avant tout, il tient à interpeller le ministre en charge de l’éducation nationale à œuvrer pour la tenue d’un dialogue franc car c’est en s’asseyant qu’on peut résoudre beaucoup de problèmes liés à notre système éducatif.
Madi OUEDRAOGO (Correspondant)
