CONFIDENCES  DU WEEK-END

* Axe Ouaga/Bogandé : Awa Nadia et Dicko Fils victimes d’un grave accident de la circulation

En partance pour une prestation à Bogandé, le duo Awa Nadia/Dicko fils  a été victime d’un accident de la circulation le 30 mai dernier. Selon des sources concordantes, l’accident serait lié à une crevaison d’un des pneus du véhicule qui a fini par faire  un tonneau. Selon toujours nos sources, Dicko fils s’en est sorti avec des égratignures. Quant à Awa Nadia, elle n’est pas dans le coma comme l’ont laissé entendre certaines personnes, mais elle a bénéficié de soins intensifs dans la mi-journée d’hier 31 mai.

* Nouveau code électoral : le CDP plaide son retrait auprès du PM Zida

Le vendredi 29 mai 2015, une délégation du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a été reçue en audience à la primature par le chef du gouvernement, Yacouba Isaac Zida. Ce rendez-vous a permis à la nouvelle équipe dirigeante du parti de se présenter au Premier ministre et de lui demander, selon le chef de la délégation, Eddie Komboïgo, un accompagnement dans l’accomplissement de leur mission. L’occasion a été surtout saisie pour plaider auprès de Yacouba Isaac Zida pour le retrait du nouveau code électoral afin de favoriser, a soutenu le président du CDP, des élections inclusives auxquelles tout Burkinabè qui le souhaite, pourra prendre part.

* Belleville à Bobo-Dioulasso : 5 personnes retrouvées mortes dans une cour

Une enseignante ainsi que sa jeune sœur et ses trois enfants ont  été retrouvés morts dans leur maison, à Belleville, à Bobo-Dioulasso,  dans la nuit du mercredi 27 au jeudi 28 mai 2015. Qu’est-ce qui a bien pu se passer cette nuit-là ? Cette question, bien des habitants de Sya se la posent toujours et seules les enquêtes en cours permettront d’élucider les circonstances de leur mort. Selon certaines informations, c’est le chef de famille  qui aurait  commis le crime en poignardant les victimes, avant de  décider  par la suite de mettre fin à ses jours. Toujours est-il qu’il était dans le coma à l’hôpital Sanou Souro, le 28 mai dernier. Malgré nos tentatives auprès des familles (famille de l’épouse et celle de l’époux) pour avoir des informations, rien n’a filtré. Un enfant de la maison qui aurait  échappé à l’acte ignoble, serait entre les mains de la gendarmerie  pour les besoins de l’enquête.

* San – yiri : la population contre les prostituées

Depuis quelques jours, l’on assiste  à des manifestations  de populations   pour dénoncer la présence  d’homosexuels  et autres prostituées. C’est ainsi que  le 29 mai 2015,  aux environs de  18h 45mn, la population de  San-yiri s’est levée comme un seul homme pour  chasser les prostituées  de leur quartier.  Les habitants estimant que ces femmes dégradent l’image  de leur quartier, étaient tous mobilisés  pour  leur départ.    Pancartes en mains, torses nus, les manifestants scandaient : « Non à la prostitution dans nos quartiers ou encore, non à la violence morale sur nos enfants ».  Ces populations étaient sur le point de  raser les habitations  des prostituées, n’eût été l’intervention des sages du quartier. Des prostituées ont même  été prises en chasse par certains habitants. « Nous en avons marre  de ces filles. Leur présence rend notre environnement  de vie inconfortable. Les agressions se multiplient  dans notre quartier du fait de leur présence, puisqu’elles ont transformé  là où elles exercent en  fumoirs ouverts», ont dénoncé  certains  manifestants.  De nombreux dégâts matériels ont été constatés  lors de cette manifestation. Certaines prostituées ont affirmé y avoir perdu leurs biens.

* Hommage aux martyrs : les dozos dans la danse

Les dozos   (chasseurs traditionnels) ont rendu hommage    aux victimes de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, le 30 mai 2015, au cimetière municipal  de Gounghin.  Et ce, après l’intervention des autorités  de la transition. En effet, après la  cérémonie officielle de dépôt de gerbes,  les autorités et les invités se sont retirés du cimetière. C’est à ce moment qu’une longue colonne, forte de 600 dozos, a fait son entrée au

cimetière. Il ont prié, à genoux, à leur manière, pour le repos de l’âme des  victimes.

* Ordre national des sages-femmes/ maïeuticiens du Burkina Faso : la nouvelle présidente s’appelle Léa Pépin Garané/ Batiénon

Léa Pépin Garané/ Batiénon va présider  l’Ordre national des sages-femmes/ maïeuticiens du Burkina Faso  pendant les trois prochaines années. Elle a été portée à la tête de cette structure le 28 mai  2015. Elle a obtenu 87 voix, contre 47 pour son challenger. Elle devient la  2e présidente de cette corporation.  La  première présidente,  Brigitte Thombiano, vient de finir 2 mandats de 3 ans chacun.  C’était à l’issue de la première assemblée ordinaire, placée sous le parrainage du président du Faso, Michel Kafando. La marraine était Joséphine Ouédraogo, ministre de la Justice.  Mais cette élection n’a pas été facile selon certaines  personnes qui y ont pris part. Des personnes qui n’étaient pas à jour de leurs  cotisations, ont voulu prendre part au vote.  Mais ces dernières ont été contraintes de verser d’abord leurs cotisations.

* Situation nationale : des cadres musulmans à bâtons rompus avec des figures politiques

Le Cercle d’études, de réflexion et de formation islamique  (CERFI) organise une rencontre des cadres musulmans, le 7 juin prochain, au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) à Ouagadougou. A l’occasion, une communication sera faite par l’Imam Alidou Ilboudo sur le thème : « Intellectuel musulman : être avec Dieu pour mieux bâtir la cité ». En plus de cette communication de l’Imam Ilboudo, un panel sur la situation nationale sera animé et ce, en présence de quelques figures politiques.

BLOC-NOTES

Sous le patronage du ministre des Sports et des loisirs, David Kabré, et le parrainage de Hypolite Diendéré, directeur commercial de Diamond Cement, aura lieu la finale de la 17^e édition du Tournoi olympique du Passoré (TOP), le samedi 6 juin 2015 à 15h30, au stade Oumarou Kanazoé à Yako.  Rappelons que le TOP est une initiative de l’Association Well Hoorè dirigée par l’honorable Fatou Diendéré.