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Les autorités font des efforts pour électrifier les voies bitumées de la ville de Ouagadougou. Et cela est à leur honneur car, au-delà des questions sécuritaires, cela contribue au rayonnement de la ville. Seulement, il se pose un problème de suivi de certaines installations. A titre d’exemple, la voie de Karpala qui vient d’être dotée de lampadaires solaires, se retrouve déjà mal éclairée. Et pour cause, une quinzaine de lampadaires ne fonctionne plus. Quand on sait que l’éclairage de cette route répond au souci de mieux lutter contre l’insécurité et de réduire le nombre d’accidents nocturnes, ces objectifs ne peuvent être atteints avec autant de lampadaires en panne. Si l’autorité communale tient à ce que ces installations aient une longue durée de vie et profitent pleinement aux populations, elle doit impérativement mettre un point d’honneur à veiller au suivi de ses installations à travers la ville. Du reste, c’est seulement à ce prix qu’elle pourra rentabiliser les fonds mobilisés pour leur réalisation.

Dabadi ZOUMBARA


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