BONJOUR
De retour d’une visite sur les ruines de Loropéni le 30 mai dernier, une petite escale au commissariat de ladite localité nous a permis de constater de visu les risques auxquels fait face ce service. Attaqué il n’y a pas très longtemps, ledit commissariat est presque confondu au marché de Loropéni ; toute chose qui n’est pas pour faciliter sa sécurisation et l’expose à toutes sortes d’attaques possibles, étant donné qu’on ne peut pas interdire aux citoyens de fréquenter un marché. L’occasion a été même saisie par le gouverneur de la région du Sud-Ouest, Ambroise Stanislas Amadou Diarra, pour plaider pour une délocalisation du commissariat sur un autre site ; le bâtiment abritant ces locaux étant un ancien logement du directeur de l’école située juste à côté du commissariat. Et le gouverneur d’attirer l’attention des visiteurs du jour qu’avec autant de monde, il est fort probable de faire des victimes collatérales en cas d’attaque, surtout si les choses se passent un jour de marché et d’école. Les autorités compétentes sont malgré tout interpellées.
Christine SAWADOGO
jeunedame seret
/
Normal. Laissez les ruines créer les ruines. Après tout, les ruines ne sont-elles pas sanctifiées à Loropéni? Logique et normal en cas de catastrophes. Écoles gendarmerie marchés…! Ainsi veut la dénomination.
3 juin 2016