NOMINATIONS CONTESTEES PAR LE SYNTAS : Le soutien d’une OSC au ministère de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille
Ceci est une déclaration du Cercle des jeunes pour l’alternance et la démocratie qui apporte son soutien au ministère de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille dans l’affaire dite de « nominations allogènes ».
Le Cercle des jeunes pour l’alternance et la démocratie s’est réuni à son siège sis au secteur 42 de la ville de Ouagadougou, le samedi 18 juin 2016. Il s’est penché sur les questions d’intérêt national et particulièrement sur les agissements du syndicat des travailleurs de l’Action sociale (SYNTAS) au sujet des nominations. Le cercle, après une analyse minutieuse de la situation, apporte son soutien à madame la ministre en ce sens que les nominations effectuées respectent les dispositions prévues en la matière. Le cercle fonde son argumentaire sur les décisions du président du Faso et du Premier ministre, de fusionner les deux ministères à savoir le ministère de la Femme et du genre et le ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale. Le personnel de ces deux ministères forme désormais le ministère de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille. Aussi, il y a lieu de rappeler le caractère transversal du département. Toute chose qui commande que pour le choix des cadres qui devront l’administrer, le premier responsable du département devrait, comme l’a fait madame la ministre, former une équipe multisectorielle, homogène et dynamique. Pour revenir aux différentes contestations du SYNTAS, le cercle attend que le syndicat lui présente des textes qui stipulent clairement que pour une fonction donnée, on a besoin de tel profil. A-t-on besoin d’être un fonctionnaire de l’ex-ministère de l’Action Sociale pour diriger le CONASUR et le Secrétariat permanent de lutte contre la pratique de l’excision ?
Pour revenir aux anciennes sommités qui ont dirigé le SP/ CONASUR et le Secrétariat permanent de lutte contre la pratique de l’excision, il y a lieu de noter que Messieurs Inoussa Barry, Diamanou Lompo, Issouf Ouédraogo, Amadé Bélem, Karim Nignan respectivement ingénieur Agronome, ingénieur Environnementaliste, Economiste, ingénieur Agronome et Inspecteur du Trésor ont conduit avec brio les destinés de cette structure. Mariam Lamizana, professeur certifié, a été Secrétaire permanent de lutte contre la pratique de l’excision, puis, Directrice Générale de le Solidarité Nationale avant de diriger le département de l’action sociale. Sans oublier l’Honorable Reine Sakande/Benao, Conseiller d’administration scolaire et universitaire (CASU) qui a eu également à diriger le Secrétariat permanent de lutte contre la pratique de l’excision. La Directrice régionale du Nord est une fonctionnaire de l’ex-ministère de la Femme et du genre où elle a déjà occupé le poste de Directrice régionale de la femme et du genre du Nord avant être renommée par la suite Directrice régionale de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille du Nord. Elle est même diplômée en travail social. Où se trouvent donc les préoccupations du SYNTAS ? Monsieur Florent Bakouan, l’actuel SP/CONASUR est spécialiste en Communication, gouvernance et en gestion des projets. Il a occupé successivement les postes de Coordonnateur national du projet de renforcement de la gouvernance à travers le MAEP et Coordonnateur du Programme régional en matière d’accès transfrontalier aux services publics dans l’espace UEMOA/CEDEAO. D’ailleurs, l’article 26 des textes régissant le fonctionnement du CONASUR ne stipule-t-il pas clairement qu’il peut faire appel à toute personne compétente pour la réussite des missions dévolues au SP du CONASUR ? Le cercle estime que les mobiles qui ont conduit le SYNTAS à faire ses différents agissements ne sont ni fondés ni conformes aux missions dévolues à un syndicat dont le rôle principal est la lutte pour l’amélioration des conditions de vie et de travail du personnel.
Le SYNTAS est en train de bafouiller et détruire l’image de marque et le crédit que ses adhérents lui ont donnés à travers cette sortie malencontreuse. Le cercle appelle tous les agents du département à se départir des actions sectaires et rétrogrades du SYNTAS et à plus d’union, de cohésion et d’efficacité autour de madame le ministre pour l’atteinte des objectifs du ministère.
Pour le Cercle
Le Président national
sidwata
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je vous conseil de voir sérieusement la question des mines au Burkina. les mines sont sur-exploité et la population ne profite pas et le gouvernement aussi par manque de contrôle et de laissé allé ou peut être par la corruption laisse faire. la teneur est sous estimer ce qui donne la latitude au lieu de faire un trou par an il font 13 trou cher syndicat voyez vous même!!!!
22 juin 2016