Putsch manqué du 16 septembre 2015 : les avocats de Djibrill Bassolé multiplient les recours
Les avocats de l’ex-ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, inculpé d’attentat à la sûreté de l’Etat dans le dossier du putsch manqué de septembre 2015, multiplient les recours pour tenter d’obtenir la remise en liberté provisoire de leur client. C’est ce que rapporte Jeune Afrique dans sa parution du 24 au 30 juillet 2016. En effet, après avoir saisi la Cour de cassation, à Ouagadougou, et la Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), à Abuja, pour contester la validité juridique des écoutes téléphoniques versées au dossier, ils envisagent de saisir le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire, à Genève. Rappelons que la défense de l’ancien ministre de Blaise Compaoré avait remporté une première victoire le 1er juillet dernier lorsque la Cour de justice de la CEDEAO avait estimé que la Justice militaire burkinabè avait violé les droits du prévenu en lui interdisant de choisir des avocats étrangers. A en croire un de ses proches qui lui a rendu visite à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) de Ouagadougou, l’homme « se porte bien et a plutôt le moral », conclut notre confrère Jeune Afrique