MARCHE DE L’OPPOSITION EN RDC : La journée de tous les dangers
Ce jour 19 septembre 2016, en République démocratique du Congo (RDC), la couleur du ciel sera particulièrement scrutée. Les prévisions de la météo sociopolitique indiquent une situation pluvieux-orageuse dont les conséquences seront a priori désastreuses. En effet, l’opposition conduite par le leader et charismatique kinois, Etienne Tshisekedi, prévoit une marche en ce premier jour de la semaine pour non seulement s’attaquer à la Commission nationale électorale indépendante (CENI) qu’elle accuse de refuser délibérément et sous l’instigation du régime en place, d’organiser l’élection présidentielle avant le 19 décembre 2016, mais aussi pour mettre la pression sur le président Joseph Kabila dont la prorogation du mandat semble désormais actée. Au même moment, du côté du pouvoir en place, l’on prévoit également une contre-manifestation pour soutenir la CENI. Aujourd’hui donc à Kinshasa, la capitale, le kebe–kebe, le kwasa kwasa, le mutuashi et le n’dombolo, ces danses qui agrémentent la bonne humeur congolaise, vont sans doute céder la place à des confrontations politiques. Dans une république normale, les manifestations auxquelles l’on devrait assister aujourd’hui, devraient plutôt être perçues comme un signe de vitalité démocratique en ce sens que la démocratie se nourrit de la diversité et la pluralité des opinions ainsi que de l’acceptation des différences. Malheureusement, le Congo de Kabila est très loin d’une république normale. D’abord parce qu’elle a à sa tête, un homme qui s’obstine à vouloir s’attribuer une prolongation après la fin de son mandat prévue pour le 20 décembre prochain. Ensuite, parce que son entourage, comme dans plusieurs dictatures en Afrique, refuse d’assumer ses responsabilités proactives dans le sens de la construction démocratique, obnubilé par la défense de ses intérêts et autres privilèges. Enfin, parce que le pouvoir congolais considère ceux qui ne pensent pas comme lui, comme des ennemis à traiter comme tels.
La preuve est faite que Kabila à rusé avec son opposition
Cela dit, ces manifestations vont se tenir dans une atmosphère déjà surchauffée au pays de Patrice Lumumba. Pour preuve, l’on a annoncé l’arrestation, ce week-end, d’au moins 16 personnes par l’Agence nationale de renseignements (ANR), après une conférence sur le respect de la Constitution et l’alternance. Avant cela, l’organisation de défense des droits de l’homme Amnesty International, avait accusé les autorités congolaises de mener une politique de « répression systématique » contre ceux qui réclament le départ de Joseph Kabila, au terme de son mandat. Autrement dit, en réponse à ceux qui refusent d’entériner les conclusions de « son » dialogue et aux militants qui défendent le respect de la Constitution congolaise, le pouvoir de Kabila opte pour la violence et l’embastillement. C’est dire qu’il faut s’attendre aujourd’hui à un lundi noir. Connaissant les capacités mobilisatrices de cette opposition, les rues de la capitale pourraient refuser du monde ; ce qui va certainement irriter le dictateur et peut-être le pousser, une fois de plus, à la faute. En tout cas, le contexte délétère actuel indique que les conditions de débordements sont réunies et il ne reste qu’à la cocotte-minute de sauter. Journée de tous les dangers donc, non seulement à cause des risques de déflagration du fait de ces manifestations aux intérêts diamétralement opposés, voire inconciliables, mais aussi parce que la publication, prévue dans la journée, des conclusions du dialogue politique, pourrait donner lieu à du grabuge. Il est clair que le glissement du calendrier électoral et la mise en place d’un gouvernement d’union nationale qui se profile à l’horizon, ne feront qu’exacerber les tensions entre les différents protagonistes. La principale opposition ayant boycotté le dialogue, va-t-elle accepter d’avaler la pilule qui lui sera servie au sortir du fameux dialogue ? Rien n’est moins sûr. En refusant de le faire, il est évident qu’elle aura tôt ou tard en face d’elle, le président Kabila et ses sbires.
En tous les cas, la preuve est faite que Kabila à rusé avec son opposition dont la partie plus docile vient de décider de suspendre sa participation au dialogue, après avoir enfin pris la mesure de l’entourloupe. Le pouvoir congolais ne devrait donc pas s’étonner que les Congolais sortent massivement, et plutôt que de minimiser l’ampleur de la manif, il devrait en tirer toutes les conséquences et enfin opter pour la voie de la sagesse.
Michel NANA
For. but. i
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Kabila il fau qui il par on n’apa besoin de lui, son manda et deja términe , pas 3 manda au Congo. ?
19 septembre 2016bulk
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les voies s’elevent pour embraser le congo rdc par des medias et reseaux non en place au pays. les politiciens n’ayant pas d’amour pour le pays et sa population refusent de participer au dialogue et faire entendre leurs voix. Petsonnes de ceux la n’a un enfant ou un parent en necessite d’assistance ou d’aide en permanence au pays.ils tirent leur profits des agitations ne conduisant qu’au vedalisme.alors nous les demunis et les jeunes non pris en compte pour participer aux elections voudront bien aimer leur imposer presence des familles sur la ligne de front.comment peux tu marcher avec quelqu’un qui te refuse meme d’avoir des droits d’elire et etre elus. a vous de comprendre
19 septembre 2016Anonyme
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c’est insense de vouloir les ekections dans le delais sans moyens financiets et sans fichier electoral car celui en place exclut les nouveaux majours qui sont instrumentalises par les manifestations et le fichier actuel de 2011 corrompu selon l oif ‘la communaute internatipnale etc puis recuse par l’opposition. que faire alors……
19 septembre 2016saidi
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Commentaire…Nous Avons Besoin D,un Coup D,état Comme Kabila Ne Veut Pas Partir
19 septembre 2016Anonyme
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Commentaire…pouvoir du peuple par le peuple,malgret que toute autorite viens de dieu,mais la population a refusee
19 septembre 2016Anonyme
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Commentaire…kabilalaisse aussi la place aux autres et son entourage de mende
19 septembre 2016kabongo jeannot
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Commentaire… on ne veus kabila qu’il parte à rwanda là ou ilya ses encetres
19 septembre 2016kabongo jeannot
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Commentaire…il faut que kabila parte à rwanda là ou se trouve leurs famile
19 septembre 2016oscar
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Commentaire…comme l’on dit:<>nous voulons qu’il nous donne une autorité qui peut amener ce pays à une paix efficace,que le seigneur jesus-christ nous garde tous.
20 septembre 2016Dimuka
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Il y a des indices de culpabilité du pouvoir. Autoriser la marche, et demander que la population soit bloquée dans marche, disperser celle qui était déjà sur le lieu, tuer la population. Ces frustrations visaient la confrontation. Le couronnement de sa culpabilité c’est brutalité c’est l’agression contact le délégué du Président Obama et l’incendie des sièges des partis politiques de l’opposition, la nuit.
20 septembre 2016Anonyme
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Commentaire…Pourquoi Nous Tuez Comme Des Mouches ,les Tueurs Seront Sanctionnés Et Leur Place, C’est A Lahée En Remplacement De Bemba.
22 septembre 2016