ENTRETIEN COURANT D’URGENCE DU RESEAU ROUTIER NATIONAL : C’est parti pour les travaux !
Le ministre des Infrastructures, Eric Bougouma, a procédé, le 30 mars 2017 à Ouagadougou, au lancement officiel des travaux d’entretien du réseau national routier courant 2017. Des travaux qui concernent les 13 régions du pays, devront permettre à terme, de ramener l’état du réseau national routier à un bon niveau de service. C’était en présence du bourgmestre de la ville de Ouagadougou, Armand Pierre Béouindé, et de nombreux autres officiels.
A l’image de bien des routes du pays, la Route nationale n°6 est à un niveau de dégradation avancée. C’est elle qui a été choisie par le ministre des Infrastructures, Eric Bougouma, le 30 mars dernier, pour le lancement officiel des travaux d’entretien courant d’urgence sur l’ensemble du territoire national. A en croire le ministre Bougouma, suite aux évènements sociopolitiques qu’a connus le pays, le réseau routier n’a pas reçu d’entretien au cours des deux dernières années, à telle enseigne qu’il est dans un état de dégradation avancée. Ces travaux qui se dérouleront tant à l’intérieur des villes que sur les routes interurbaines, devront permettre de ramener à terme, l’état du réseau routier à un niveau acceptable, bref à avoir des routes ayant un visage plus rassurant. Ainsi, reprofilage lourd avec ou sans rechargement, reprofilage léger, travaux de point à temps sur chaussée, construction de dalots et de radiers, curage mécanique des fossés, travaux d’entretien des dépendances, sont, entre autres, les principales tâches qui seront menées dans le cadre des travaux d’entretien, lesquels engloutiront la bagatelle de 11 627 145 040 F CFA, selon le ministre. Par ailleurs, a-t-il fait savoir, c’est une soixantaine d’entreprises, dotée d’une « certaine expérience, d’un certain nombre d’outillages et à même de réaliser de façon satisfaisante les travaux », qui ont été recrutées pour la réalisation.
Des contrôles prévus pour le respect des normes techniques
Tout en félicitant les entreprises ayant été retenues, le ministre les a encouragées à œuvrer au plus vite afin d’offrir aux populations un réseau routier plus praticable. Qu’à cela ne tienne, le ministre a rassuré que des contrôles et un suivi permanent auront lieu pour le respect des normes techniques. « Ce qui est garanti, c’est un contrôle à pied d’œuvre rigoureux, un suivi permanent par les directions régionales et une supervision permanente et rapprochée par la direction générale en charge de l’entretien routier. Nous sortirons également pour nous rendre compte de ce qui est fait sur le terrain afin de donner toutes les chances pour que les normes techniques puissent être respectées », a-t-il affirmé. A son avis, le maintien à un rythme soutenu de la mise en œuvre de ce programme d’entretien ainsi que ceux des années à venir permettra à terme, de rehausser considérablement le niveau de service du réseau routier pour le bonheur des usagers et des vaillantes populations. Aussi a-t-il invité l’ensemble des maires du pays à s’impliquer pour la réussite de cet important programme d’entretien routier.
Pour sa part, l’édile de la capitale, Armand Pierre Béouindé, a exprimé toute la gratitude de la commune envers le gouvernement qui prend ainsi en compte les préoccupations des populations. Il n’a pas manqué de saluer le démarrage effectif des travaux d’entretien qui permettra d’avoir un réseau routier national en bon état.
Colette DRABO
