1RE EDITION DU SALON INTERNATIONAL DU COTON ET DU TEXTILE A KOUDOUGOU : Sous le signe de la transformation locale de l’or blanc
La première édition du Salon international du coton et du textile (SICOT) se tient du 27 au 29 septembre 2018 dans la cité du Cavalier rouge, chef-lieu de la région du Centre-Ouest. Cette première édition était placé sous le patronage du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, qui a lui-même ouvert les vannes de cette tribune de valorisation du coton, dans la salle de conférences de Splendid Hôtel, au cours d’une cérémonie solennelle devant un parterre d’éminentes personnalités.
«Transformation intégrée du coton, facteur de création d’emplois et de richesses». C’est sous ce thème que se tient à Koudougou, du 27 au 29 septembre 2018, le premier Salon international du coton et du textile (SICOT). Placé sous le patronage du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, et organisé par le ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat à travers l’Agence burkinabè des investissements, le SICOT se présente comme le plus grand événement dédié à la filière coton conventionnel et biologique sur le continent africain. En témoigne la présence du chef de l’Etat qui est venu himself ouvrir les portes dudit salon. C’était au cours d’une cérémonie des grands jours, à laquelle ont pris part les forces vives de la région du Centre-Ouest, d’éminentes personnalités venues de 28 pays d’Afrique, d’Europe et d’Asie. Ainsi, cette cérémonie d’ouverture a été ponctuée par trois discours prononcés avant celui du président du Faso. Et, c’est naturellement le maire, Maurice M. Zongo, de la commune de Koudougou, ville qui était autrefois, grâce à Faso Fani, l’épicentre de la transformation du coton du pays des Hommes intègres, qui a pris la parole en premier. « Je voudrais, en cette solennelle cérémonie et avec déférence, exprimer la gratitude et la reconnaissance des populations de Koudougou et de la région du Centre- Ouest à son Excellence Monsieur Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso, et à l’ensemble du gouvernement, pour le choix de Koudougou, foyer de transformation du coton de notre pays, comme ville hôte de cette première édition du SICOT», a laissé entendre le bourgmestre. Pour sa part, il reste ferme sur l’avenir du coton à Koudougou en ces termes : « Koudougou a joué et va continuer de jouer un rôle majeur dans l’histoire de la transformation du coton de notre pays». Ainsi, la transformation du coton est l’idéal qui a animé tous les intervenants conformément au thème retenu, dans la mesure où tous ont été unanimes sur la place qu’occupe le coton dans l’économie et la création d’emplois dans les pays africains, notamment au Burkina Faso. Le président de la Commission de l’UEMOA, Abdallah Boureima, par ailleurs parrain du présent SICOT, a, quant à lui, montré que le coton occupe une place de choix dans la zone. Il a indiqué que son institution a retenu le coton parmi les cinq filières porteuses. Et c’était l’occasion, pour lui, de féliciter tous les acteurs, car cette année 2018, la production du coton graine est en hausse, soit 2 400 000 tonnes. Malgré cette production importante, Abdallah Boureima a reconnu que les investissements dans la filière sont en deçà des attentes et la zone UEMOA tire peu de bénéfices de sa production. Et c’est à ce titre qu’il a apprécié le thème du SICOT car, est-il convaincu, c’est par la transformation locale du coton que l’on pourra tirer le bénéfice nécessaire. Quant au représentant du pays invité d’honneur, la République Fédérale d’Allemagne, Nils Vortmann, il a souhaité que l’engagement des autorités à emprunter la voie de la transformation du coton soit pérennisé, car cela est un gage de création d’emplois. Un souhait soutenu par le président du Faso dans son discours d’ouverture, en ces termes : «je rassure les fils et filles de Koudougou que mon engagement pris dans le sens de la transformation du coton par l’ouverture d’usine, sera respecté » (tonnerre d’applaudissements). Ayant renouvelé son engagement à soutenir toute initiative liée au textile et au coton, le président du Faso a rappelé que ce salon est une aubaine. Car il est un carrefour d’échanges qui réunit les professionnels de toute la chaîne de valeur du coton autour des préoccupations et des opportunités d’investissement. Outre cela, l’accent sera mis sur la valorisation des outils modernes de production, de transport, de transformation, du financement et de commercialisation.
A noter que durant les 3 jours, une conférence plénière, 10 panels, 4 tables-rondes sur le thème central, des rencontres individuelles d’affaires entre investisseurs et gouvernements sont, entre autres, les différents actes qui vont émailler cette première édition du SICOT.
Modeste BATIONO