VISITE DU CSC AUX EDITIONS “LE PAYS” : Le traitement de l’info au cœur des échanges
Une délégation du Conseil supérieur de la communication (CSC) a rendu visite aux Editions « Le Pays », le 12 novembre 2014. Il s’est agi, pour elle, d’un rappel sur la responsabilité sociale des journalistes dans le traitement de l’information, surtout dans ce contexte particulier où le Burkina Faso est à la recherche d’une issue heureuse à la crise qu’il traverse.
L’organe suprême de régulation des médias au Burkina, le Conseil supérieur de la communication (CSC), a rendu visite aux Editions « Le Pays », le 12 novembre dernier. Cette visite, selon Victoria Ouédraogo, conseiller au CSC, s’inscrit dans la mission globale du CSC qui doit s’assurer que les médias restent conformes aux règles de déontologie et d’éthique qui régissent le métier de journaliste. Cette rencontre, au regard du contexte sociopolitique que connaît le Burkina, a donc été une occasion pour le CSC de rappeler aux responsables des Editions « Le Pays », le rôle de pondération qu’ils doivent jouer dans le traitement de l’information. « La situation actuelle est très sensible d’où la nécessité pour nous d’aller sur le terrain et de rencontrer nos partenaires que sont les médias. Il est important de leur rappeler leurs obligations que sont le respect de la déontologie et de l’éthique afin qu’à la sortie de cette crise, le Burkina retrouve la paix d’antan », a indiqué Victoria Ouédraogo. Pour elle, les médias jouent un rôle capital dans le processus de recherche de la paix. En cela, elle a reconnu le professionnalisme dont ont fait preuve, de façon générale, les Hommes de médias lors des récents évènements qu’a connus le Burkina. Mais, a-t-elle poursuivi, au regard de la sensibilité du contexte, la vigilance doit être de mise. « Nous sommes donc sortis pour dire que chacun de son côté, et surtout les médias qui sont les canaux par lesquels l’information est transmise à la population, a une part d’obligation dans la recherche de la paix. » Le directeur général des Editions « Le Pays », Beldh’or Cheick Sigué, a, pour sa part, tenu d’abord à saluer le CSC pour son initiative. Il a ensuite rassuré ses hôtes que le journal avait pris la pleine mesure des enjeux. Conscientes de la fragilité de la situation, “les Editions “Le Pays” ont davantage travaillé à traiter l’information de la manière la plus responsable et la plus juste possible. Il nous est souvent arrivé de ne pas publier des informations que nous jugions trop incendiaires“, a relevé le DG des Editions “Le Pays” qui a ajouté être très attaché aux règles éthiques et déontologiques. En tous les cas, Cheick Beldh’or SIGUE a affirmé que le journal veille toujours à éviter que des articles de nature à menacer la paix sociale ne soient publiés dans les colonnes du canard.
A.S
