QUALIFICATION DES ETALONS A LA CAN MAROC 2025 : L’espoir est permis
Cela fait près d’une semaine maintenant que je porte toujours le maillot des Etalons. Chose qui ne m’est jamais arrivée. Et je n’arrive pas à m’en passer. Même pour l’enlever pour qu’on me le lave, cela m’est insupportable. On m’a souvent reproché d’en faire un peu trop, mais pour être honnête, la fierté que je ressens en ces moments en portant ce maillot, est inexprimable. Pour cause : les Etalons viennent de réaliser un exploit que personne ne voyait venir. En effet, eux qui nous ont habitués, nous supporters, à sortir les calculatrices à chaque phase éliminatoire de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), ont réussi la prouesse d’obtenir leur ticket pour la prochaine édition, à deux journées de la fin des éliminatoires. L’exploit est d’autant plus retentissant que le Burkina est le premier pays à se qualifier pour cette 35e édition après le Maroc qui accueille l’évènement. C’est donc une belle surprise que le Onze national a offerte, comme un cadeau de Noël par anticipation, à ses nombreux fans dont je fais partie. Je voudrais donc féliciter le sélectionneur Brama Traoré et ses poulains pour cette performance qui vient confirmer les ambitions d’une équipe conquérante. Pour moi, cette qualification a une saveur particulière en ce sens qu’elle est le fruit de l’expertise locale qui, dans l’histoire de la sélection nationale, n’a pas très souvent été mise en valeur. Ce résultat heureux est l’aboutissement d’un travail rigoureux et le résultat de choix audacieux mais tout autant importants. Et cela est à mettre à l’actif de «Chercheur», le successeur du Français Hubert Velud, qui confirme, une nouvelle fois, sa connaissance élargie du football national.
Il est primordial pour les Etalons de maintenir cette dynamique de cohésion
Je sais que dans ce sport, les acquis sont à préserver par le travail ; tant les choses peuvent aller vite. Mais ce que viennent de montrer nos Etalons au cours de cette phase éliminatoire de la plus grande compétition du football africain, donne de l’espoir. Et même si le rêve du premier trophée continental a été brisé en Côte d’Ivoire lors de la dernière édition en laissant un goût amer chez les supporters, il n’en demeure pas moins que ce rêve reste toujours permis pour la prochaine édition qui, du reste, sonne comme une seconde chance offerte aux Etalons de redonner le sourire à leurs fans et à tout un peuple qui n’en demande pas plus. En tout cas, Brama Traoré et ses «soldats» se savent très attendus. Moi, Fou, j’ignore tout de la gestion d’une équipe de football et je ne connais rien de la tactique qui distingue les bons entraineurs des meilleurs. Mais il y a une chose dont je suis absolument certain. C’est qu’il n’y a pas de victoire solitaire. Et cela est d’autant plus vrai en football où 22 acteurs se livrent un duel sans merci sur un rectangle vert pour arracher la victoire. Il est donc primordial pour les Etalons de maintenir cette dynamique de cohésion et cet esprit d’équipe; des valeurs qui les ont jusque-là poussés à réaliser de bons résultats. Toute chose qui a permis au Burkina d’engranger de précieux points au classement FIFA et de se qualifier de fort belle manière à la 13e CAN de son histoire. Cela dit, j’invite le sélectionneur dont le projet a toujours été de bâtir une équipe homogène, cohérente et solidaire, à aller au bout de sa logique. Ainsi, il pourra former un groupe compétitif et uni qui va honorablement défendre les couleurs nationales à la grand-messe du football africain qui va se dérouler du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc.
«Le Fou»