HomeA la uneAFFAIRE D’ECOUTE TELEPHONIQUE ENTRE SAFIATOU LOPEZ ET IDRISSA NOGO Philippe Ouédraogo ne reconnaît pas les faits qui lui sont reprochés

AFFAIRE D’ECOUTE TELEPHONIQUE ENTRE SAFIATOU LOPEZ ET IDRISSA NOGO Philippe Ouédraogo ne reconnaît pas les faits qui lui sont reprochés


 

 

Les responsables du Bloc national des étudiants contre l’injustice et l’impunité (BNECI) ont animé une conférence de presse, le 25 septembre dernier, au Centre national de presse Norbert Zongo (CNP/NZ) à Ouagadougou. L’objet de cette conférence était de démentir l’implication de leur camarade Philippe Ouédraogo, secrétaire général du BNECI, dans l’affaire des supposées écoutes téléphoniques entre Safiatou Lopez et Idrissa Nogo. Fulbert Bama et ses camarades, les conférenciers du jour,  ont également fait leur lecture de la situation des universités publiques au Burkina Faso.

 

Encore une affaire d’écoute téléphonique. Mais cette fois-ci, ce n’est pas entre des personnalités politiques mais, des activistes de la société civile que sont Safiatou Lopez/Zongo et Idrissa Nogo dont le procès était programmé pour le 21 septembre dernier, avant d’être reporté. Dans cette affaire, Philippe Ouédraogo, SG du BNECI, est poursuivi pour des faits de diffamation, d’injures publiques, de complicité de diffamations et d’injures publiques par Ali Badra Ouédraogo, Michel Rabo et Manssoudou Guiro. C’est la raison de la conférence de presse du BNECI, tenue le 25 septembre dernier, au CNP/NZ. Pour les responsables du Bloc, « ce procès est un règlement de comptes entre OSC rivales, à savoir le Réseau Dignité de Michel Rabo et la coalition Bori Bana de dame Lopez dont notre camarade a eu la malchance de publier une capture d’écran où il est écrit ceci : Réseau dignité c’est la merde sur le réseau social Facebook ». Et Philippe Ouédraogo d’ajouter que le Réseau Dignité est en train de régler des comptes avec lui, car il a été approché par les responsables de ladite OSC pour qu’il y  adhère mais, il a refusé l’offre. « C’est un enregistrement sauvage et un procès de ventre », selon les conférenciers. Sur la situation dans les universités, le BNECI a dénoncé le manque d’engagement des premières autorités. « Ce qui explique que le Temple du savoir est perçu comme un véritable mouroir qui forme de potentiels chômeurs. Pour nous, les problèmes liés au système éducatif de notre pays ne sont rien d’autre qu’un manque de volonté politique. L’on se souvient des promesses de campagne pour la refondation de l’éducation : zéro école sous paillote, éducation pour tous, connexion à haut débit dans les universités, chaque étudiant sera muni d’un ordinateur, etc. mais cela demeure utopique jusqu’à ce jour. Avec une capacité d’accueil très faible de 15 000 places pour près de 80 000 étudiants, l’université ne peut s’attendre qu’à des résultats catastrophiques qui ne reflètent en rien le niveau réel des étudiants », a martelé Fulbert Bama, coordonnateur du Bloc. Le BNECI lance un appel à l’ensemble des acteurs de l’éducation à tout mettre en œuvre pour la normalisation des années académiques, car le développement d’un pays passe par l’éducation.

 

Ben Issa TRAORE

 

 


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