HomeA la uneAG EXTRAORDINAIRE DE LA FBC : Après Ouangrawa, c’est Ouangrawa

AG EXTRAORDINAIRE DE LA FBC : Après Ouangrawa, c’est Ouangrawa


La Fédération burkinabè de cyclisme voit enfin le bout du tunnel après une crise institutionnelle qui le secouait depuis le 5 juillet 2015. Un dénouement semble en vue après la tenue de l’assemblée générale extraordinaire ce samedi 5 septembre 2015 au stade du 4-Août et qui a donné quitus au comité exécutif sortant de poursuivre son mandat jusqu’à son terme.

 

La crise au sein de la Fédération burkinabè de cyclisme n’est pas sans conséquence sur le déroulement des compétitions. Depuis l’incident qui a entaché la fin du championnat national A, les évènements s’enchaînent. Craignant donc de graves incidents, le ministère des Sports et loisirs a décidé de prendre le taureau par les cornes en décidant de rencontrer les parties en conflit, afin de trouver une solution définitive à la crise qui secoue cette institution. Au sortir de cette rencontre, il a été décidé de la tenue d’une assemblée générale extraordinaire afin de juguler la crise qui secoue la grande famille du cyclisme burkinabè. Sur les 44 clubs attendus, ce sont 42 clubs qui ont répondu présent à l’appel du comité d’organisation de cette AGE. Et tous se sont exprimés en faveur du président sortant Alassane D. Ouangrawa. Ainsi, avec 50 voix sur 55, l’actuel président de la Fédération burkinabè de cyclisme a été autorisé par les membres de l’assemblée générale à poursuivre son mandat jusqu’à son terme. Le fait marquant à ce rendez-vous a été l’absence des frondeurs. Est-ce la présence des forces de sécurité en nombre impressionnant pour veiller au bon déroulement du scrutin qui les a dissuadés ? Toujours est-il qu’au sortir de cette assemblée générale, tous les participants se demandaient si le quitus accordé à Alassane Ouangrawa allait mettre un terme à la crise qui secoue la famille du cyclisme burkinabè. S’il est tôt de répondre à cette interrogation, il faut cependant dire que cette assemblée générale extraordinaire a bénéficié de l’onction du ministre des Sports et loisirs qui était représenté pour l’occasion par son secrétaire général Francis Nacoulma.

Trouver la thérapie idoine pour sauver le cyclisme burkinabè

Celui-ci a d’entrée, au nom du ministre David Kabré, lancé un appel pressant aux différents acteurs du cyclisme, afin que chacun fasse violence sur lui –même pour mettre au centre de sa préoccupation le seul intérêt du vélo et des coureurs. A ce propos, dira-t-il, feu notre sage président Lamizana n’avait-il pas dit que « le Burkina Faso souffre beaucoup plus de la faiblesse d’esprit de ses fils, que de la pauvreté de son sous-sol ? Faisons en sorte que cette maxime ne se confirme pas 30 ans plus tard dans le cyclisme burkinabè, parce que les coureurs souffriraient plus de la faiblesse d’esprit de leurs dirigeants et encadreurs, plutôt que du manque de talents, de valeur intrinsèque et de combativité». Francis Nacoulma a invité les participants à trouver la thérapie idoine pour sauver le cyclisme burkinabè qui mérite mieux que ce qui nous est présentement offert sur le plateau du spectacle de déshonneur et du ridicule. Quant au président de la Fédération burkinabè de cyclisme, Alassane Ouangawa, qui n’a pas célébré sa joie après l’autorisation qui lui a été donnée de poursuivre son mandat, quand bien même une clameur est venue saluer son plébiscite, il s’est dit conscient de l’immensité de la tâche qui l’attend. « La tâche qui nous attend est immense. Si notre objectif est d’œuvrer pour hisser le cyclisme burkinabè au sommet, nous devons aller à la réconciliation. Je demande donc à tous les amoureux de la petite reine de venir pour qu’ensemble ; nous puissions bâtir le cyclisme burkinabè», s’est-il exprimé. Dans le souci de ramener la paix dans la grande famille du cyclisme, le président Ouangrawa a affirmé avoir rencontré le   président de l’AS Bessel, Bertin Bationo, afin que tous ensemble, ils puissent regarder dans la même direction car « ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise. Le vélo a besoin de chacun de nous. Ayons à l’esprit que seule la cohésion est une force progressive».

Seydou TRAORE

 


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