AGRESSION CONTRE DES MILITANTS DU CAR : Mis en cause, Dieudonné Soubeïga riposte

Dieudonné Soubeïga qui avait été accusé par le président du Collectif anti-référendum (CAR), Hervé Ouattara, d’agression  sur les membres dudit collectif, a démenti toute implication dans les faits à lui reprochés. C’était lors d’une conférence de presse tenue le 8 septembre 2014, à la Maison de la femme, à Ouagadougou.

« Je vous ai conviés pour vous dire la vérité sur ce qui est arrivé à  Raouph Bayiré. Il a affirmé avoir reçu une gifle de ma part. l’auteur de la gifle est Aziz Nion ici  présent pour témoigner », a lancé Dieudonné Soubeïga à l’entame du point de presse qu’il a tenu le 8 septembre dernier à Ouagadougou. C’est avec grand étonnement, a-t-il expliqué, qu’il a appris par voie de média, qu’il est l’auteur de l’agression sur la personne de Raouph Bayiré.  « Les déclarations faites par Hervé Ouattara, président du Collectif anti-référendum (CAR), sur des agressions physiques ou verbales dont ils sont victimes, notamment celle dont il m’accuse, ne sont que de vulgaires machinations, mensonges et diffamations tendant à salir ma personne et ma réputation », a lancé Dieudonné Soubeïga. Et d’expliquer que tout serait parti le 1^er septembre dernier où, après des discussions, Aziz Nion, militant du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), a administré une gifle à Raouph Bayiré, militant du CAR. « Je me suis interposé entre les deux. J’ai ensuite invité Aziz Nion à monter dans mon véhicule et nous sommes partis », a-t-il ajouté. Pour sa part, Aziz Nion  reconnaît avoir giflé Raouph Bayiri, d’où sa démarche pour rétablir la vérité. Convoqués à la gendarmerie par Raouph Bayiré par la suite, la plainte fut classée sans suite à cause des différentes versions données par le plaignant, selon Dieudonné Soubeïga. « Les gendarmes lui ont intimé l’ordre de ne pas se jouer d’eux et de faire preuve de responsabilité et de bonne moralité », a-t-il dit. Au président du CAR, Hervé Ouattara, Dieudonné Soubeïga a demandé qu’il se départisse de tout esprit belliqueux dans ses sorties médiatiques car les Burkinabè ont besoin d’acteurs qui œuvrent en toute âme et conscience pour le mieux-être et non d’instrument à la solde d’une force politique dont l’objectif est de semer la violence, le trouble et le chaos.

Thierry SOU et Ezékiel ADA (Stagiaire)