HomeA la uneALBERT OUEDRAOGO A PROPOS DU REPORT DU VOTE DES BURKINABE DE L’ETRANGER: « A quoi  ont servi toutes les missions de la CENI à l’extérieur ? »

ALBERT OUEDRAOGO A PROPOS DU REPORT DU VOTE DES BURKINABE DE L’ETRANGER: « A quoi  ont servi toutes les missions de la CENI à l’extérieur ? »


L’auteur du point de vue ci-dessous est loin d’être un inconnu, au regard des hautes responsabilités qu’il a occupées dans ce pays. Albert Ouédraogo, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est un défenseur des droits des Burkinabè de la diaspora. Il revient sur la décision prise par les autorités de la transition d’ajourner le vote de nos compatriotes de l’extérieur. Selon lui, ce n’est ni plus ni moins qu’une « forfaiture » que la transition est en train de commettre. Pour cela, il demande l’implication du médiateur mandaté de la communauté internationale, Macky Sall, pour que les autorités de la transition reviennent sur leur décision. Lisez donc !

Le Burkina est un pays qui compte plus de dix millions d’âmes à l’extérieur, du fait d’une histoire coloniale qui a voulu faire de ce territoire juste un réservoir de main d’œuvre pour des pays jugés plus riches et plus stratégiques. C’est au nom d’une telle considération que le territoire fut démantelé pour être distribué entre les colonies du Soudan, du Niger et de la Côte d’Ivoire, durant une quinzaine d’années (1932-1947). Outre une telle  violence coloniale visant à détruire les identités nationales, il faut ajouter la barbarie de l’impôt de capitation et les travaux forcés qui ont obligé des milliers de Voltaïques à choisir l’exil pour la survie de leurs familles restées au pays. La politique de développement des colonies du Sud a conduit l’administration coloniale à organiser la déportation  de milliers de Voltaïques vers les plantations des colons français installés en Basse Côte d’Ivoire. Même après la reconstitution de la colonie, obtenue au prix d’une volonté des forces vives (syndicats, intellectuels engagés et autorités traditionnelles, etc.) de refuser le destin funeste colonial, l’enclavement et le manque d’intérêt pour le territoire ont accentué le dépeuplement et poussé les Voltaïques vers les pays côtiers. C’est ce qui explique que 90% des Burkinabè de la diaspora se trouvent concentrés dans les pays de la CEDEAO.

 

« Notre pays était passé expert en médiations de tous ordres »

 

En dépit de leur exil, les Voltaïques, aujourd’hui Burkinabè, continuent d’entretenir la flamme patriotique et se sentent concernés par tout ce qui touche leur pays. Ils participent de tout leur cœur au développement et au rayonnement du pays, en dépit des conditions souvent pénibles dans lesquelles ils sont obligés de vivre pour économiser, afin de se montrer dignes et utiles à leurs parents restés aux villages. Dans toutes les familles burkinabè, l’on récense des dizaines, voire plus, de membres présents depuis fort longtemps au Ghana, en Côte d’Ivoire, au Niger, au Mali, au Bénin, au Togo, en Guinée, au Sénégal, en Mauritanie, au Soudan, au Gabon, etc. Aucun évènement majeur ne survient au Burkina, sans que la diaspora ne se sente concernée et ne participe à l’effort commun. Qu’il s’agisse des grandes périodes de sécheresse de 1974, des inondations, de la mobilisation en faveur des Etalons, de la dernière catastrophe aérienne ou de l’insurrection des 30 et 31 octobre, des délégations de la diaspora ont toujours effectué le déplacement au pays, pour apporter leur soutien nécessaire aux efforts de la nation.

Combien sont-ils les Burkinabè de l’intérieur qui ont souffert dans leur chair leur appartenance nationale ? Aucun ! Ce qui n’est pas le cas des milliers de Burkinabè de la diaspora qui doivent affronter souvent l’hostilité et des actes de rejet de l’autre, du fait de leur nationalité. Autrement, il n’est pas faux d’affirmer qu’être Burkinabè de la diaspora, ça se mérite! Pourtant, malgré tout le dévouement et tous les actes de loyauté envers la patrie, tout porte à croire qu’au pays des Hommes intègres, les régimes se suivent et se ressemblent. Hier, le CDP montrait de la frilosité par rapport à la question du droit de vote des Burkinabè de l’extérieur. Mais après les efforts de la société civile véritable  et de certains partis politiques, l’on est parvenu à desserrer l’étau et le parlement, en 2010, a adopté le texte de loi consacrant le droit de vote des Burkinabè de la diaspora. Néanmoins, la joie fut de courte durée, car alléguant le fait de la facture exorbitante de la CENI pour le vote des Burkinabè de l’extérieur, le régime a préféré se déjuger, en rejetant aux calendes grecques un tel droit. C’est alors que la présidentielle de 2010 n’a concerné que les compatriotes résidant au Burkina ou pouvant effectuer le déplacement pour rejoindre le territoire national. Pourtant, notre pays était passé expert en médiations de tous ordres et nous organisions avec brio les sorties de crises de pays tels le Mali, le Togo et la Côte d’Ivoire, avec à la clef la participation de leurs diasporas aux élections devant consacrer le choix de leurs Présidents respectifs. Il est ahurissant de constater qu’en plein XXIème siècle, il existe encore sur notre planète, des pays qui dénient le droit de vote à leurs compatriotes, du fait de leurs lieux de naissance ou de résidence. Et c’est fâcheux de voir que le Burkina, pays du capitaine Thomas Sankara, figure parmi le peloton de tête de tels pays !

Mais à quoi ont servi toutes les missions de la CENI à l’extérieur et qui ont coûté des millions de francs au contribuable ? Après l’échec de 2010, les commissaires de la CENI ont effectué toutes les missions possibles et imaginables à la rencontre des Burkinabè d’Afrique, d’Europe, d’Asie et d’Amérique. Si d’aventure, de telles missions n’ont servi à rien, il s’agit d’une dilapidation de biens et l’on est en droit de demander à la CENI de rembourser les sommes décaissées. Le Président de l’institution a toujours clamé que le vote des Burkinabè de la diaspora est une question politique et non une difficulté technique. La CENI a donc toutes les compétences pour implémenter un tel vote. Alors, qu’attend-elle pour donner de la voix, au moment où les hommes et les femmes politiques de la transition recherchent un certain consensus pour faire valoir un droit inscrit pourtant dans la loi. Pour faire valoir un droit, point n’est besoin d’un consensus. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’une forfaiture que la Transition est en train de commettre et une violation de la loi, tout comme le CDP l’avait fait avant elle.

 

« Prenez votre destin en main et faites du bruit auprès de toutes les ambassades et de tous les consulats du Burkina »

 

 Malheureusement, plus rien ne sera comme avant demeure un slogan creux et n’engage que ceux qui ont la naïveté de le croire, du moins en ce qui concerne le droit des Burkinabè de la diaspora.

Si la Transition qui est censée être conduite par des hommes et des femmes au-dessus de calculs politiciens, se montre incapable de donner un tel droit aux Burkinabè de l’extérieur, alors, il faut absolument désespérer de la volonté réelle des Burkinabè de mener une politique d’inclusion et de tolérance. Le panafricanisme dont veulent s’auréoler les dirigeants de la Transition passe, à notre sens, par la capacité de ne point discriminer les nationaux. Mais tout porte à croire que les Burkinabè de la diaspora sont considérés comme des étrangers dont on devrait se méfier. Dans ces conditions,  quel est le crédit qu’il faut accorder aux autorités qui prônent l’intégration régionale au sein de l’UEMOA ou de la CEDEAO. Commençons à intégrer la diaspora burkinabè et notre discours pourrait acquérir une certaine lisibilité.

Nous demandons aux Burkinabè de l’extérieur de cesser de considérer que le vote est une faveur que les politiques peuvent  ou non leur accorder. Il s’agit d’un droit inaliénable, consacré par la loi. A l’instar du peuple américain qui s’est battu pour ses droits civiques, il revient aux Burkinabè de la diaspora de se lever et de réclamer leurs droits, rien que leurs droits et tous leurs droits de vote. Prenez votre destin en main et faites du bruit auprès de toutes les ambassades et de tous les consulats du Burkina à travers le monde, pour exiger vos droits de citoyens. Cessez de quémander ce que la Loi vous reconnaît, et intentez des procès contre tous les régimes politiques qui vous refusent un tel droit. Déposer des plaintes contre l’Etat devant les tribunaux du Burkina, de l’UEMOA et de la CEDEAO, afin que le droit soit dit !

C’est l’occasion pour nous d’interpeller le comité de médiation de la CEDEAO, afin de lui rappeler qu’aucune élection fondée sur l’exclusion ne peut être source de sortie de crise et de paix durable. Ainsi, d’exclusion en exclusion, on finira par construire les murs de l’apartheid contre soi. Certains signaux de la Transition sont plus qu’inquiétants. Après avoir suspendu des partis politiques dont on ne partage pas les vues (heureusement la désapprobation fut telle que la mesure a été levée), ne voilà –t–il que des voix s’élèvent pour dénier à certains Burkinabè de l’intérieur le droit d’être candidats à la présidentielle à venir ? Toutes les arguties avancées dans ce sens ne traduisent que la frilosité d’une couche sociale qui  a en horreur la démocratie  véritable qui consacre pourtant le principe d’un homme, une voix. Comme on le voit, l’exclusion génère l’exclusion et fait toujours le lit de toutes les formes de gouvernance violente et non inclusive. A cette allure, nous risquons de voir un jour des voix s’élever pour denier le droit de vote à certaines catégories sociales, du fait de leur handicap, du fait de leur ignorance, du fait de l’appartenance sexuée, etc.

Nous interpellons le Président Macky Sall afin qu’il ne se fasse pas le complice d’une telle forfaiture, car au Sénégal, les Sénégalais  de l’extérieur ont contribué à l’avènement des changements qui ont vu son accession à la tête du pays de la Teranga. Le Burkina Faso n’est pas moins méritant que le Sénégal, le Mali, le Togo, le Bénin ou le Ghana qui ont tous permis à leurs diasporas de se sentir membres à part entière de leurs communautés nationales,  en participant au choix du premier magistrat. En choisissant d’agir autrement, les médiateurs de la CEDEAO porteront la lourde responsabilité d’avoir cautionné l’exclusion de plus de dix millions de Burkinabè présents dans les pays de l’UEMOA et de la CEDEAO, et qui attendent depuis plus de cinquante ans que l’on leur reconnaisse leur citoyenneté.

Ouagadougou, le 25  janvier 2015

 

Albert OUEDRAOGO

Maître de conférences de lettres

Université de Ouagadougou


Comments
  • Je pense que ce monsieur là veut seulement se faire attendre.

    28 janvier 2015
    • Quand il s’agit de faire la grande gueule ce monsieur est pret mais quand il s’agit de concretiser ce monsieur etale toutes ses incapacités aux yeux de tous. Il a parlé de la sorte et lorsqu’on l’a appelé au ministere pour corriger il fut incapable et a meme failli noyer le navire de l’enseignement. Toi albert tu n’as pas ta place ce debat.

      28 janvier 2015
  • Prof Albert, ils ne vont pas voter . En 27 ans de règne sombre( 4 élections présidentielles), Blaise n’a pas pu faire voter la diaspora ce n’est pas en 11 mois que le Burkina pourra les faire voter dans la transparence et dans la stabilité. Prof Albert qu’avez-vous fait en tant que ministre? Rien. Connaissez-vous exactement le nombre de Burkinabés par pays à l’extérieur?. Arrêtez de jouer au donneur de leçons. On ne travaille pas sur quelque chose qu’on ne maitrise pas (Nombre exact des Burkinabés de la diaspora)?. Pourquoi la diaspora Burkinabé de la CEDEAO va-t-telle voter en 2015 et laisser la diaspora Européenne ou Américaine?. C’est une grosse injustice qu’on pourrait créer entre les Burkinabés de l’extérieur.
    Personne ne nie le droit de citoyenneté de la diaspora(vote). En 2015, ils ne peuvent pas voter pour des problèmes d’ordre financier et technique. En 2020, ils pourront voter en toute quiétude et dans la transparence après une liste exhaustive des votants à travers un recensement de toute la diaspora. Arrêtez votre comédie.

    QUE LE SEIGNEUR BÉNISSE LE BURKINA QU’ON AIME.AMEN
    PAIX ET SUCCÈS A TOUS LES BURKINABÉS. AMEN
    BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2015 BRAVE PEUPLE BURKINABÉ

    ACHILLE TAPSOBA
    Partisan inconditionnel de l’Alternance

    28 janvier 2015
  • Prof Albert, ils ne vont pas voter . En 27 ans de règne sombre( 4 élections présidentielles), Blaise n’a pas pu faire voter la diaspora ce n’est pas en 11 mois que le Burkina pourra les faire voter dans la transparence et dans la stabilité. Prof Albert qu’avez-vous fait en tant que ministre? Rien. Connaissez-vous exactement le nombre de Burkinabés par pays à l’extérieur?. Arrêtez de jouer au donneur de leçons. On ne travaille pas sur quelque chose qu’on ne maitrise pas (Nombre exact des Burkinabés de la diaspora)?. Pourquoi la diaspora Burkinabé de la CEDEAO va-t-telle voter en 2015 et laisser la diaspora Européenne ou Américaine?. C’est une grosse injustice qu’on pourrait créer entre les Burkinabé de l’extérieur.
    Personne ne nie le droit de citoyenneté de la diaspora(vote). En 2015, ils ne peuvent pas voter pour des problèmes d’ordre financier et technique. En 2020, ils pourront voter en toute quiétude et dans la transparence après une liste exhaustive des votants à travers un recensement de toute la diaspora. Arrêtez votre comédie.

    QUE LE SEIGNEUR BÉNISSE LE BURKINA QU’ON AIME.AMEN
    PAIX ET SUCCÈS A TOUS LES BURKINABÉS. AMEN
    BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2015 BRAVE PEUPLE BURKINABÉ

    ACHILLE TAPSOBA
    Partisan inconditionnel de l’Alternance

    28 janvier 2015
  • Je le comprend.comme il n’a pas été invité à la table à manger de la transition,c’est pourquoi il veut y mettre du sable et c’est normale parce que cette transition n’apportera rien au burkinabé tout comme Albert n’a rien apporté quand il était au gouvernement.

    28 janvier 2015
  • Toute sortie relative à la question du vote de burkinabè de l’étranger ne peut être qu’interpellatrice, et à plus d’un titre. Même si l’on n’en parle pas assez, nos frères et sœurs de la diaspora ont joué un rôle déterminant dans le changement intervenu les 30 et 31 octobre dernier au Faso, à travers les différents mouvements d’information et de sensibilisation dans leurs pays de résidence, aux burkinabè résidents et au monde entier à travers la presse (voir les journaux en ligne) Pour ces rasons et bien d’autres plus lointaines, le professeur Albert Ouédraogo, premier Président du Tocsin, défenseur des droits des Burkinabè de la diaspora, est dans son rôle et dans son droit. Je voudrais cependant attirer notre attention à tous sur ce qui suit:

    – Nous avons accordé UN AN à la transition pour “assurer une relative sécurité aux burkinabè, du pain et de l’eau pour vivre, PREPARER ET ORGANISER DES ELECTIONS JUSTES, INCLUSIVES ET TRANSPARENTES POUR LE RETOUR A UNE VIE CONSTITUTIONNELLE NORMALE”. Je suis au nombre des personnes qui pensent que si cela n’est pas réalisé dans les délais impartis, les autorités de la transition auront échoué et nous auront trahi, quels que soient leurs autres exploits.
    – Comme le professeur l’a lui même relevé, “plus de dix millions de Burkinabè présents dans les pays de l’UEMOA et de la CEDEAO attendent depuis plus de cinquante ans que l’on leur reconnaisse leur citoyenneté”, dont celui de vote. PLUS DE 50 ANS, DONT 27 SOUS BLAISE COMPAORE! En plus, “en 2010, le Parement a adopté le texte de loi consacrant le droit de vote des Burkinabè de la diaspora, mais la présidentielle de 2010 n’a concerné que les compatriotes résidant au Burkina …” NE SERAIT-CE PAS TROP DEMANDER A LA TRANSITION? Pourquoi cette soudaine levée de bouclier contre la transition sur cette question? Il me parait plus réaliste pour nos compatriotes de l’étranger et nous-mêmes de prendre notre mal en patience, permettre à la transition de remettre de l’ordre dans la maison familiale, consolider les bases pour leur participation sans ambages à partir des échéances électorales de 2020.

    Peut-être aurait-il fallu, avant que les organes de la transition ne prennent fonction, faire le listing de tous ce qui est attendu d’eux, et voir ensemble si une année serait suffisante, et leur prolonger l’échéance au besoin.
    Le vote des burkinabè de l’étranger aurait pu être possible en 2015 si le régime Compaoré était toujours en place, pour la simple raison qu’il avait fait mettre en place des dispositifs pour un objectif précis: compter sur la diaspora pour passer aux élections puisqu’il savait que son pari était difficile à gagner à l’intérieur. C’est ce dispositif qu’il faut déconstruction et reconstruire. Est-ce possible en moins de 10 moins maintenant?

    Toutefois, je ne serai pas contre des formes d’expression pacifiques que nos compatriotes pourraient entreprendre – A L’ATTENTION DES AUTORITES DE L’APRES TRANSITION – “auprès de toutes les ambassades et de tous les consulats du Burkina à travers le monde, pour exiger leurs droits de citoyens”.

    28 janvier 2015
  • Quand on entreprend un voyage sans destination connue, on arrivera jamais. Et meme si on “arrivait”, on ne le saurait pas. Il me semble que c’est le voyage au quel les membres du gouvernement de la transition ont ntrepris. Il ne leur reste pas beaucoup de temps, mais ils peuvent encore rectifier le tir en se definisant une destination. Il ont fait des declarations au moment chaud, sans avoir evalue les outils dont ils disposaient, et maintenant l’heure de la verite semble devant nous, quand bien meme il nous reste encore 9-10 mois.

    Quant au vote de la diaspora, seuls les membres de la diaspora peuvent le rendre realite. Comme on dit “si tu envois quelqu’un pour accomplir une tache pour toi, ton pied se reposera, mais ton Coeur ne se reposera pas”. La diaspora a besoin d’une structure solide et dynamique pour defendre ses interets. Et mainteant est le moment de commencer a s’organiser pour 2020. On peut blamer le president Compaore, la CENI, et autres, mais, sans demander la perfection a la premiere tentative, un vote serieux et signaficatif de la daspora pour 2015 n’est pas realiste. J’espere que ceux qui demandent, voire exigent, a juste titre le vote de la daspora ne veulent pas le vote juste pour l’amour du vote!

    28 janvier 2015
    • Je pense qu’il faut être réaliste. Leur vote n’amènera que des troubles, puisque ceux de l’extérieur tiennent à ramener Compaoré, et le professeur lui-même étant exclu du gateau veut côute que coûte semer le désordre. C’est le peuple qui a mené l’insurrection qu’il faut écouter, non pas ceux qui ont soutenu Blaise, Mdrrrrr

      28 janvier 2015
  • Je regrette tout mais kafando dw agir pour regler ce prblm car l histoire retiendras.

    28 janvier 2015
  • Ainsi donc le prof ferait juste un jeu de rôle en sa qualité de premier des tocsins. Je crois à mon humble avis que la question du Brkina de la Transition demandé, commandé et plus.

    La grande question aujourd’hui.aujourd’hui au Burkina est sécuritaire.
    Il ne faut pas être un securocrate pour se convaincre que le dispositif mis en place alors dans les ambassades pour assurer la participation aux élection de 2015 aux burkinabé de la diaspora visait juste un objectif.
    Aujourd’hui huit petits mois ne sont pas du tout suffisants pour redresser le système et l’utiliser ….pour se rendre compte de cette evidencé on n’a pas besoin d’aller même au CP 0.

    La,position du premier des tocsin se justifie. Ils se compte plus d’intellectuels dans nos villages que dans nos universités.

    29 janvier 2015
  • mon cher prof, la participation ou non des burkinabés de l’étranger aux élections présidentielles n’est pas une reconnaissance ou une remise en cause de l’exercice de ce droit qui leur est reconnu. un éminent sociologue ne saurait appréhender la question de nationalité ou d’exercice d’un droit civique sous ce seul angle. je ne pense pas que nos confrères de l’étranger, eux-mêmes analysent la question sous la seule vision étriquée du prof OUEDRAOGO. néanmoins, mon prof est logique avec lui-même. pour moi, il s’agit moins du souci qu’a M. Ouedraogo pour la participation de nos confères de l’étranger aux élections présidentielles mais il s’agit pour le TOCSIN dont il est le propriétaire de s’insurger dans un tel contexte pour sécuriser ses financements

    29 janvier 2015
  • Prof arrête de nous casser le tympan on vous a vu ministre ici?

    29 janvier 2015
  • M ba Albereeee!!!! Vous vous êtes discrédité et voilà que les Burkinabé n’ont plus d’estime pour vous. Il y avait un temps où vous étiez bien écouté. Mais maintenant, on vous connait. Meme si ce que vous dites est vrai, on peut penser effectivement que c’est parce que vous n’êtes pas dans le gouvernement de transition. Il y a un adage mossi qui dit que c’est celui de l’extérieur qui connait lutter.

    29 janvier 2015
  • Je suis burkinabé résident au Canada!
    Mr Ouédraogo rassurez vous que votre appel sera entendu!

    29 janvier 2015
  • Comment peut-on contacter le TOCSIN depuis l’étranger?

    29 janvier 2015
  • C’est fou comme les gens ne pensent qu’à leurs propres personnes. Le professeur a donné son avis et mène sa lutte selon sa conviction. Que ça ne plaise pas à d’autres’ je veux bien. Mais dire qu’il dit ça parce qu’il n’est pas appelé à partager le cadeau … c’est donc ainsi que les gens voient la transition et la gestion politique …
    Moi’ je suis de la diaspora, je n’ai jamais voté pour Blaise Compaore quand j’étais au pays, je ne voterais pas pour lui, à supposer qu’il puisse être candidat … arrêtez dire dire que le vote de la diaspora est un dispositif pour aider le CDP.Vu que maintenant ce parti se cherche, que craignez vous ?
    Dieu nous assiste dans nos réflexions sur le pays.

    30 janvier 2015
  • Prof. Vous êtes à côté de la plaque. On ne nie pas à nos concitoyens leurs droits à participer aux votes. Mais on dit que dans la situation actuelle, c’est un risque que le Burkina ne peut pas prendre.

    On prie Dieu pour pouvoir organiser des élections transparentes dans un délai de 9 mois. Alors si nos concitoyens aiment leur pays, ils ont attendu 27 ans, ils peuvent faire le sacrifice d’attendre les prochaines présidentielles dans 5 ans.

    Ancien président du tocsin, ne vous sentez obligé d’écrire pour écrire.

    30 janvier 2015
  • Vous avez peur que le CDP prenne le dessus avec le vote des burkinabè de l’extérieur mais ne vous inquittez même pas seulement à l’intérieur nous aurons la majorité parce que la population du Faso compte plus de 17 millions d’habitants et ceux qui sont sortis pour l’insurrection n’a voisine même pas le quart. Que vous le vouliez ou non le CDP sera au rendez présidentiel de octobre. En bon entendeur salut. Vive le Burkina Faso. Vive le CDP

    30 janvier 2015

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