HomeA la uneAN I DE ROCH AU POUVOIR : Le PNDES à la loupe du PRESIMETRE

AN I DE ROCH AU POUVOIR : Le PNDES à la loupe du PRESIMETRE


L’ONG Diakonia,  en collaboration avec l’ambassade de Suède, a procédé au lancement officiel du «PRESIMETRE». Une occasion pour les initiateurs de présenter ce programme de renforcement de la redevabilité politique et économique aux acteurs de la gouvernance et aux partenaires financiers afin de susciter leur appropriation et adhésion. La cérémonie de lancement intervenue le 24 février 2017 à Ouagadougou, a été présidée par le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Burkinabè de l’extérieur, Alpha Barry.

 

Un an après sa mise en œuvre, le programme « PRESIMETRE » a été officiellement lancé le 24 février dernier. Il s’agit d’un programme de monitoring citoyen des politiques par les technologies de l’information et de la communication initié par  l’ONG Diakonia. Toute chose qui devra, selon les responsables de l’ONG, permettre de contribuer à la consolidation de la culture démocratique par l’institutionnalisation du suivi citoyen de l’action publique. Cela,  à travers l’utilisation des technologies de l’information et de la communication. Le PRESIMETRE permettra non seulement à tout citoyen  de suivre en temps réel l’action gouvernementale, mais aussi d’évaluer le programme de société du président du Faso. A entendre le chargé de programme, Lucien Ouédraogo, le PRESIMETRE  a pour objectif d’influencer les politiques publiques prioritaires inscrites dans le projet de société du Président du Faso, notamment le Plan national de développement économique et social (PNDES) par un monitoring citoyen afin d’obtenir des changements structurels durant la période 2016-2020. Le lancement officiel de cet outil a aussi été une occasion de présenter le programme PRESIMETRE aux autorités et aux partenaires techniques et financiers afin d’obtenir leur adhésion.

 

Les bailleurs de fonds réitèrent leur accompagnement au PRESIMETRE

 

Il s’est aussi agi de sensibiliser les acteurs de gouvernance à l’obligation de rendre compte, au devoir de redevabilité et à la veille citoyenne, d’une part, et, d’autre part, à permettre aux partenaires techniques et financiers de confirmer leur intérêt à financer le programme. Un programme dont le financement est estimé à 5 milliards de F CFA.  Séance tenante, dans son intervention, le représentant de l’ambassadeur  de la Suède, Mats Harsmar, a réitéré le soutien de son pays au projet après un investissement de 3 milliards de F CFA. Pour lui, après l’insurrection populaire d’octobre 2014, la réussite de la Transition et l’organisation d’élections libres et transparentes ont fait  du  pays des Hommes intègres un modèle de démocratie en Afrique  et à travers le monde. C’est pourquoi, il a relevé que c’est  naturel, à son avis,  d’accompagner le Burkina Faso dans cet élan de démocratie. Le  Bureau de coopération Suisse  a apporté un soutien financier de 50  millions de F CFA.  Pour sa part,  l’Union européenne et l’ONG Water Aid ont, par le biais de leurs représentants respectifs,  exprimé leur adhésion au programme. Quant au ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Burkinabè de l’extérieur, Alpha Barry, après avoir apprécié le programme à sa juste valeur, il a exprimé l’adhésion du gouvernement à ce programme qui permet à tout citoyen de suivre de près l’action gouvernementale et de l’évaluer. Aussi a-t-il réitéré la disponibilité du gouvernement à rendre compte au peuple à travers par exemple des émissions inter-actives. Car, a-t-il estimé, « les membres du gouvernement sont là pour répondre aux aspirations des populations et  il n’est  pas sûr que nous soyons toujours sur le bon chemin».

 

Rahamatou  SANON (Collaboratrice)

 

 


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