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ARRESTATION DU CHEF DES RENSEIGNEMENTS RWANDAIS A LONDRES : Karenzi Karake rattrapé par son passé


 

Depuis le samedi 20 juin dernier, Emmanuel Karenzi Karake dit « KK », le chef des services de renseignement rwandais, est aux mains de la police britannique. Il a été arrêté par la police londonienne en vertu de mandats d’arrêt internationaux émis depuis 2008 par l’Espagne contre lui  et une quarantaine d’autres personnalités. Il sont accusés de nombreux crimes commis  au Rwanda et en RDC  pendant et après 1994.  Parmi les victimes de ces massacres figurent trois membres espagnols d’une association humanitaire.

Pour des faits qui se sont passés il y a une vingtaine d’années, l’on peut dire que « KK » a été rattrapé par son passé.  Et quand on connaît l’enfer qu’ont vécu les populations de cette partie de l’Afrique pendant ces années de braise du génocide rwandais, l’on ne peut que se féliciter d’une telle action de la Justice européenne,  pour situer les responsabilités afin d’éviter toute  impunité   pour toutes ces victimes dont les familles attendent de savoir qui est responsable de la mort de leurs proches. Même si tout porte à croire que c’est en raison de l’assassinat des trois ressortissants espagnols surtout, que l’Espagne  garde une rancune tenace contre le prévenu de Kigali. Cela est, du reste,  compréhensible car l’Europe a suffisamment fait la preuve que la vie de ses compatriotes ne compte pas pour du beurre. Elle met un point d’honneur à réagir de façon énergique, chaque fois que l’on touche à un seul cheveu d’un de ses fils ou filles, quelle que soit la durée,  et à n’importe quel endroit de la planète. Cela, on ne peut pas le lui reprocher. Au contraire. Mais qui pour demander justice pour ces nombreux Africains  massacrés sans état d’âme par leurs dirigeants, des satrapes prêts à marcher sur des milliers de cadavres de leurs compatriotes, rien que pour assouvir leurs ambitions personnelles, comme c’est actuellement le cas de Pierre Nkurunziza au Burundi? De plus, les Africains ont la fâcheuse tendance à croire que le temps les absout de leurs crimes.

Tant qu’il y aura des génocidaires sur le continent, de tels instruments judiciaires seront salutaires pour l’Afrique

Autrement, l’on se demande ce que le chef des services de renseignement rwandais est allé chercher dans cette galère londonienne, sans s’être au préalable suffisamment renseigné sur les risques qu’il encourait en empruntant une telle destination. Surtout qu’il était au courant de l’existence de la procédure espagnole qui lui avait, du reste, coûté son poste de commandant adjoint de la MINUAD, la force hybride de l’Union africaine et de l’ONU au Soudan, en 2009.  Son mentor, Paul Kagamé, aurait-il eu des garanties au préalable ? Est-ce une mauvaise appréciation de la situation ? Quoi qu’il en soit, cette action de la police britannique vient une fois de plus confirmer que l’Europe n’est pas l’Afrique et que Londres n’est pas Pretoria où le président soudanais, Omar El Béchir, s’est rendu récemment, à la faveur du XXVe sommet de l’Union africaine (UA) et a bénéficié de la complicité des autorités sud-africaines qui ont refusé de l’arrêter pour le remettre à la Cour pénale internationale (CPI). En attendant de savoir le sort qui sera réservé à Karenzi Karake, il faut déjà saluer cette action de la Justice londonienne, même si elle est  à l’origine d’une brouille diplomatique entre Kigali et Londres. Une action qui permet d’espérer qu’il n’y aura pas d’impunité sur toute la ligne pour des criminels qui se seraient rendus coupables  d’exactions sur des populations innocentes et qui se la coulent douce parce qu’ils se sont mis du côté et au service des princes régnants.

Aussi au lieu de monter sur ses ergots, Kigali gagnerait-elle à laisser la procédure aller à son terme pour savoir si oui ou non « KK » est coupable des faits qui lui sont reprochés.   A moins qu’il ne voie derrière cette arrestation d’un membre-clé de son appareil sécuritaire, une façon de lui chercher noise au moment où le mystère se fait de moins en moins épais sur sa volonté de briguer un troisième mandat à la tête de son pays, au terme du dernier que lui autorise la Constitution actuelle en  2017.

En tout état de cause, tant qu’il y aura des génocidaires et autres criminels   en liberté sur le continent, de tels instruments judiciaires, à l’image de la CPI, seront salutaires pour l’Afrique ; n’en déplaise à tous ces chefs d’Etat africains   prompts à monter sur leurs grands chevaux, alors qu’ils sont les premiers bourreaux de leur  peuple qu’ils sont pourtant censés défendre.

Outélé KEITA


Comments
  • Que reproche la justice espagnole au général Karake Karenzi ?

    Le général Karake Karenzi a été arrêté à Londres le 20/6/2015 en vertu d’un mandat d’arrêt européen émis par l’Espagne. I

    l est accusé de nombreux crimes graves commis au Rwanda et en RDC pendant et après 1994.

    Voici quelques extraits de son acte d’accusation.

    Massacre de 50.000 personnes à Masaka

    On a estimé que seulement à Masaka, entre juillet 1994 et le premier trimestre de 1995, ont été assassinés près de 50.000 personnes, et que, dans le but de procéder à l’incinération des cadavres, les lieutenants-colonels Jackson Rwahama Mutabazi et Karake Karenzi ont organisé deux livraisons par semaine de camions pleins de barils d’essence.

    Elimination de 10.000 personnes dans la région de Ruhengeri

    Le témoin TAP-004 a désigné sans le moindre doute le capitaine Justus Majyambere et le lieutenant colonel Augustin Gashayija comme étant les hauts responsables des opérations militaires dans la région de Ruhengeri, et qu’ils avaient reçu les ordres d’éliminer toute la population civile, majoritairement Hutu, lesquels étaient tous globalement considérés comme ennemis, donnant comme exemple concret le massacre d’environ dix mille (10.000) personnes éliminées dans la localité de Nyakinama (lieu visité, ainsi que cela a été dit, par les membres espagnols de Médecins du Monde), ou le massacre organisé dans la localité de Mukingo après qu’un grand nombre de personnes avaient été convoquées pour un meeting au marché, lesquels étaient la continuation des massacres sous les ordres du lieutenant colonel Augustin Gashayija. Comme nous aurons l’occasion de le voir ultérieurement, le témoin TAP-002 a complété l’information tant pour cette opération que pour d’autres opérations d’élimination systématique de la population civile Hutu, ainsi que d’expatriés sélectionnés selon le risque qu’ils constituaient de transmettre l’information à l’extérieur ou d’autres évaluations de risque, signalant comme principaux responsables de toutes ces opérations accomplies entre la fin 1996 et le début de 1997 au nord-est du pays, le général Kayumba Nyamwasa, en sa qualité de Commanding Officer des opérations militaires dans la zone nord-est du Rwanda, ainsi que le lieutenant colonel Karake Karenzi, en sa qualité de responsable principal du Directory of Military Intelligence (Services Secrets Militaires), le tout sous le Haut Commandement politico-militaire du général major Paul Kagame. Tant le témoin TAP-002 que le témoin TAP-004, entre autres, ont affirmé qu’il était impossible que la décision d’éliminer les citoyens espagnols ait été prise sans la connaissance préalable ou l’ordre du général major Paul Kagame en personne.

    Le témoin TAP-003 a fait plus explicitement référence à deux hauts responsables dans les opérations dirigées contre la population civile à la fin 1996 et au début 1997, se référant au colonel Kayumba Nyamwasa et au colonel Karake Karenzi, en compagnie de leurs agents du renseignement militaire.

    Massacre de milliers de personnes dans le stade de football de Byumba

    Le témoin TAP-043 décrivit l’opération qui eut lieu le 23 avril 1994 dans ce Stade de football de Byumba, sous la manière suivante : vers le milieu de la nuit, des ordres furent donnés aux militaires d’encercler complètement le stade. Une fois fait, ils se sont mis à lancer de manière coordonnée des grenades à l’intérieur du stade. Une fois qu’ils eurent terminé avec les grenades, ils entrèrent dans le stade, tirant avec des fusils automatiques et des mitraillettes (machine gun). L’objectif de l’attaque, laquelle dura plusieurs heures, était d’éliminer tous les déplacés, une population civile désarmée. Seules quelques personnes réussirent à s’échapper, ce qui, selon le témoin TAP-043, entraîna la mort de plusieurs soldats entre eux, en raison de la situation de confusion ainsi créée. Le jour suivant au matin, selon le témoin TAP-043, des militaires de l’A.P.R. ont chargé les cadavres dans plusieurs camions, des camions qui eurent pour destination le Parc National de l’Akagera, dans le [p.105] but de les incinérer en masse. Le témoin TAP-043 a renseigné comme l’un des hauts responsables pour la coordination de l’incinération massive de ces cadavres du Stade de football ainsi que pour ceux d’autres opérations à Byumba et environs, le lieutenant colonel Karake Karenzi.

    Assassinat d’Emmanuel Gapyisi, Félicien Gatabazi, Gatumba, Martin Bucyana, Fidèle Rwambuka

    Il a pu [le témoin] citer comme exemples, lesquels furent complétés avec beaucoup de détails au cours de sa seconde audition, les assassinats des politiciens et leaders d’opinion –comme Emmanuel Gapyisi, Félicien Gatabazi, Gatumba, Martin Bucyana, Fidèle Rwambuka, entre autres-, signalant comme responsable principal de ces opérations le Senior Officer – S.O. Karake Karenzi et Charles Ngomanziza, compagnon et ami du témoin, déjà décédé. […]

    Malgré le fait que le témoin TAP-043 n’a pas fait état des détails concrets de la manière où fut organisée ou fut menée à terme l’opération pour mettre un terme à la vie d’Emmanuel Gapyisi (ce qui n’est pas habituel parmi les militaires de l’A.P.R.), il a expliqué avec clarté les personnes et la structure de l’A.P.R./F.P.R. qui fut chargée de l’exécution de sa mort violente, de même qu’un des exécuteurs de l’opération fut Charles Ngomanziza […] Selon son point de vue, le témoin TAP-043 affirma que l’opération était coordonnée par, à l’époque, le lieutenant colonel Karake Karenzi (Senior Officer –S.O. de l’A.P.R.) et par le lieutenant colonel Charles Kayonga (Commanding Officer du Bataillon n° 3 et membre du Network Commando), sous les ordres du général major Paul Kagame (comme au cours des opérations éminentes et stratégiques, vu qu’il a signalé qu’une telle décision ne pouvait pas être prise de manière autonome par ces deux derniers). […]

    Le témoin TAP-043 a pu faire part que le même commando et les mêmes personnes, avec la participation de quelques autres militaires, ont organisé d’autres assassinats de politiciens sélectionnés, le témoin TAP-043 mentionnant [p.111] l’assassinat de Félicien Gatabazi (fondateur et Président du Parti Social Démocrate – P.S.D., aussi un parti d’opposition au régime de Habyarimana), opération menée à terme au début de l’année 1994 (concrètement le 21 février 1994). Selon ce qu’a pu révéler le témoin TAP-043, en plus du lieutenant colonel Karake Karenzi et du lieutenant colonel Charles Kayonga déjà mentionnés, furent les responsables directs de cet attentat le capitaine Hubert Kamugisha, le capitaine Godefroid Ntukayajemo et Didier Mazimpaka.

    A propos du lieutenant colonel Karake Karenzi, le témoin a ajouté une information complémentaire : il a signalé que le lieutenant colonel Karake Karenzi fut l’aide de camp du général major Paul Kagame durant la guerre, et, une fois terminée, fut nommé Chef du Directorate of Military Intelligence – D.M.I. en juillet 1994 […]

    Assassinat de 4 observateurs de l’ONU, des prêtres canadiens et espagnols

    Le témoin TAP-043 affirma ne pas avoir le moindre doute de ce que le lieutenant colonel Karake Karenzi – comme Chef suprême des services de renseignement militaire depuis juillet 1994 jusqu’à mars 1997- était au courant et approuvait les massacres contre la population civile après la guerre, au cours des années 1994 et 1995, ainsi que les massacres de la population civile des zones de Ruhengeri, Gisenyi et Cyangugu à la fin 1996 et au cours des trois premiers mois de 1997 (y compris, par conséquent, les opérations de mise à mort de 4 Observateurs des Nations Unies le 11 janvier 1997 à Giciye, la mort des trois coopérants espagnols de Médecins le 18 janvier 1997 à Ruhengeri, la mort du prêtre canadien Guy Pinard le 2 février 1997 à Kampanga, la mort de cinq agents de la Mission des Observateurs du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’Homme (H.R.F.O.R.) le 4 février 1997 à [p.112] Karengera/Cyangugu, le massacre du stade de Ruhengeri du 2 au 3 mars 1997, ainsi que les massacres systématiques planifiés de la population civile majoritairement Hutu dans les enclaves stratégiques de Ruhengeri, Gisenyi et Cyangugu, au cours des trois premiers mois de 1997.

    Massacre des réfugiés et pillage des ressources naturelles RD-Congo

    Le témoin TAP-043 affirma de même que le Directorate of Military Intelligence –D.M.I. reçut la charge principale d’organiser et d’exécuter le pillage de guerre, tantôt de l’argent, comme des minerais, comme des autres ressources naturelles de valeur, signalant que l’objet du pillage au Zaïre/R.D.C. étaient entreposés dans les entrepôts du D.M.I., signalant que c’était trois membres éminents du D.M.I. qui intervenaient soit dans le pillage systématique des biens, soit dans les massacres signalées, faisant référence à Karake Karenzi comme Chef du D.M.I. jusqu’en mars 1997, Dan Munyuza et Jack Nziza (quoique le témoin n’y participa point, il disposa d’informations sur la responsabilité de ce dernier dans les massacres de Shabunda, Kisangani et Maniema d’avril à juillet 1997), comme les membres de haut rang du D.M.I. envoyé alors au Zaïre/R.D.C. lors d’opérations spéciales.

    Assassinat de prêtre espagnol Voaquim Vallmajo et des abbés de Rwesero

    Pour conclure avec son témoignage concernant la mort de Joaquim Vallmajo, et des autres prêtres rwandais, le témoin TAP-002 a affirmé que, trois jours après qu’il se soit déplacé au Quartier Général de la D.M.I. à Byumba, ainsi que relaté auparavant, il a pu, par l’intermédiaire de son collègue affecté au D.M.I. de Byumba, le sous lieutenant Daniel Ndaruhutse, obtenir la confirmation que ces prêtres avaient été assassinés en un endroit situé à la périphérie de Byumba, et, même sans donner davantage d’explications, le témoin TAP-002 avait la conviction que, dans ce cas où il existait un blanc, leurs corps furent incinérés à l’essence afin d’éliminer toute preuve. Il est certain que Joaquim Vallmajo, Joseph Hitimana, Faustin Mulindwa et Fidèle Milinda, au jour d’aujourd’hui – quasiment 14 années après-, sont portés disparus et que leurs corps sans vie n’ont encore jamais été retrouvés.

    Assassinat des Frères maristes à l’est du Zaïre

    Le témoin TAP-002 continua ensuite à faire part de la connaissance qu’il obtint sur la mort des quatre religieux maristes dans l’est du Zaïre. Il affirma qu’il n’y avait pas de témoins directs de l’action, quoiqu’il fît part [p.126] de la connaissance indirecte qu’il obtint conséquemment à son travail de renseignement militaire comme Intelligence Officer.

    Le témoin TAP-002 fut informé par le général Kayumba Nyamwasa (à nouveau un militaire de grade bien plus élevé qui fait rapport à un I.O. attaché au High Command) que quatre frères ou religieux qui « étaient gênants au cours des opérations au Congo avaient été assassinés ». Cependant, il obtint les détails concernant cette opération militaire du capitaine Joaquim Habimana, lequel commandait une section du D.M.I. opérant dans le Zaïre de l’époque, avec autorité sur 11 personnes. Selon l’information que le témoin TAP-002 reçut, le capitaine Joaquim Habimana fut le commandant à la tête du groupe de ceux qui ont exécuté la mort des quatre frères maristes, les torturant avant de leur donner une mort violente à deux moments distincts, pour jeter ensuite leurs corps sans vie dans une fosse.

    Incinération des victimes du FPR dans la forêt de Nyungwe

    […] Ces deux commandants militaires – qui n’ont jamais réalisé une opération de ce type de leur propre chef sans instructions préalables ou autorisation- ont d’abord sollicité l’autorisation à puis ensuite informé: le lieutenant colonel Karake Karenzi, identifié par le témoin TAP-002 comme le plus haut responsable du D.M.I. et le supérieur hiérarchique du capitaine Joaquim Habimana (chef de la section du D.M.I. et responsable opérationnel de l’action). […]

    Les personnes qui étaient sélectionnées par le commandement militaire (généralement des personnes appartenant à l’ethnie [p.130] Hutu, quoique pas exclusivement) étaient conduites de force en camions vers la prison militaire de Kami (prison militaire spéciale pour ceux qui étaient considérés comme « ennemis » par l’A.P.R./F.P.R., à laquelle le témoin TAP-038 a explicitement fait référence). Depuis la Prison de Kami, elles étaient transportées toujours en camions vers la Forêt de Nyungwe […] où elles étaient assassinées, et leurs corps ultérieurement incinérés. Le témoin a signalé que la Forêt de Nyungwe fut utilisée pour massacrer la population civile présélectionnée de même que les réfugiés Hutu du Zaïre/RDC, tant au cours de la première guerre du Zaïre/RDC (1996-1997), qu’au cours de la seconde dans ce pays (1998 et suivantes). Le témoin a signalé comme responsables de ces opérations à la Prison de Kami le lieutenant Karake Karenzi jusqu’en mars 1997 et Ephrem Rurangwa à partir de cette date, en plus du lieutenant Kibingo comme subalterne jusqu’en 2001.

    A son actif: des milliers de cadavres de Rwandais, congolais, étrangers

    Les témoins à charge sont les ex-soldats du FPR qui étaient sous ses ordres et nullement les Hutu.

    C’est un des plus grands criminels Africain.

    Les faits sont réels il ne s’agit pas de fabulations.

    Les propos de Kagame et de ses obligés sont pitoyables. Ce gens auraient eu au moins l’outrecuidance d’observer la décence élémentaire. La décence surtout à l’endroit des morts est un des éléments de la civilisation humaine qui distingue l’homme de l’animal.

    Pour Kagame et les siens, le fait d’être Tutsi confère à l’intéressé le passeport à l’impunité.

    24 juin 2015
  • Karenzi Karake comme Kagame est un criminel de renom. C’est dommage que le Rwanda, plutot les dirigeants rwandais soient trop hypocrites. Ils crient justice d’un coté, de l’autre coté ils ne veulenet pas quelle responsabilité soit établie. Voilà ce qu’ils ont fait avec le TPIR Arusha qui avait compétence à connaitre même des actes du FPR mais qui sous l’influence d’un grand lobing et un terrosime outrancé n’a rien fait sur de tels dossiers. Le Randa est un système de corruption; je crains qu’il ne tente de corrompre le juge britanique à l’aide des fonds que le FPR est entain de collecter par son habituelle dictature structurée sous la couverture de collecte de fonds de caution pour la lrelaxation de Karenzi (dans tous les milieux professionnels privés ou publics, et même dans les villages des populations de la campagne qui vivent sous le poid de la pauvreté les gens sont forcés de donner l’argent pour l’affaire Karenzi. à quoi va servir cet argent 1.000.000 pounds après le procès? Pourquoi n’est pas utiliser l’argent du fameux Fond Agaciro Development financé sous les mêmes méthodes?
    Vive la justice. Kagame n’est pas en droit d’induire tout le monde en erreur en voulant sapper le droit comme un vrai disciple du matérialisme athé qui ne reconnait aucune place au droit malgré ses discours mansongeres.

    3 juillet 2015

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