HomeA la uneASFA-YENNENGA : Qui pour sauver la famille jaune et vert ?

ASFA-YENNENGA : Qui pour sauver la famille jaune et vert ?


L’équipe de l’ASFA-Yennenga semble avoir perdu ses repères depuis un bon moment. On la savait en difficulté, avec les résultats enregistrés au cours de la saison écoulée. Mais voilà que ce début de saison 2014-2015, qui projetait de belles perspectives, est en train de présenter autre chose. Ailleurs, on dirait, « qui pour sauver dame Yennenga ? », tellement les soucis sont énormes. Et pour confirmer que la famille jaune et vert a des soucis, des supporters ont mis sous scellé ou du moins, ont fermé le terrain d’entraînement du club, le jeudi 20 novembre 2014, afin d’empêcher les joueurs de s’entraîner. Leur exigence est que les salaires et autres primes des joueurs soient payés. Et si les dirigeants actuels ne peuvent pas honorer leurs engagements, que le club soit confié à des personnes qui peuvent s’en occuper. Selon nos informations, cela remonte au début de la saison, lorsque le président du comité central de l’ASFA-Y, Eddie Comboïgo, avait remis de l’argent (on parle d’environ 10 millions de F CFA) pour payer les salaires et autres arriérés des joueurs. Cet argent, dit-on, a été utilisé pour solder des dettes. Et même qu’à l’ASFA-Y, on comptait, comme d’habitude, sur le directeur du protocole d’Etat, Léon Yougbaré, qui appartient à la famille du club, pour obtenir un fort soutien du président Blaise Compaoré. Malheureusement pour les Asfasiens, ce dernier n’est plus aux affaires.

Les dettes, il y en a, puisqu’aucune prime de signature d’une dizaine de joueurs n’a été payée lors de la saison 2013-2014, et c’est à quelques jours du début du championnat national qu’un quart des arriérés de primes a été payé avec une promesse de solder le reste plus tard, alors que ceux qui ont renouvelé ou signé cette année n’ont encore rien perçu. Mais plus grave, selon certains membres de la famille asfasienne, c’est qu’il y a des arriérés de salaires et si celui du mois d’août dernier a été honoré, les joueurs sont sans salaire depuis le mois de septembre. Et pourtant, les dirigeants ont fait savoir aux joueurs que l’argent a été viré dans leurs comptes ouverts à cet effet, mais ceux-ci déclarent qu’aucun centime n’a été reçu. Avec ce qu’il a subi lors de l’insurrection populaire, le président du comité central, Eddie Comboïgo, aurait fait savoir que seul, il ne pouvait pas, dans l’immédiat, honorer certains engagements et qu’il verrait avec les autres membres du Conseil d’administration du club, comment y parvenir. C’est ainsi que les supporters ont ouvert le terrain d’entraînement aux joueurs dans l’après-midi du vendredi 21 novembre. Des démarches, avons-nous appris, sont entreprises par des supporters pour trouver une personne en mesure de sauver au plus vite la maison jaune et vert qui semble être à la croisée des chemins.

A.B


Comments
  • Un Club doit avoir un budget claire avec des sources d’approvisionnement sures. On ne doit pas compter sur les poches des dirigeants pour fonctionner. Un club c’est d’abord la cotisation de ses supporters. Est-ce que les supporters qui ont fermé le terrain d’entrainement, sont-ils à jour de leurs cotisation? Peut-être même qu’ils n’ont jamais donner un kopeck à l’équipe. Aussi un bon dirigeant doit chercher des sponsors qui financent et en retour, ces sponsors doivent avoir des retombées à travers l’équipe qui obligatoirement font leur publicité; il faut qu’on travaille à cela dans les clubs. Les centres de formations sont rentables pour peu qu’il y ait du sérieux. Revoyez la copie et c’est valable pour tous les clubs sportifs du Burkina Faso.

    24 novembre 2014

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