HomeA la uneASSIMI KOUANDA A PROPOS DU DIALOGUE AVORTE   « C’est l’Opposition qui a mis fin brutalement et unilatéralement au dialogue »  

ASSIMI KOUANDA A PROPOS DU DIALOGUE AVORTE   « C’est l’Opposition qui a mis fin brutalement et unilatéralement au dialogue »  


Suite au 4e round du dialogue inclusif avorté, la Majorité présidentielle a animé une conférence de presse, le 7 octobre 2014, pour faire le point de ce dialogue initié par le président du Faso. Selon elle, c’est « l’Opposition politique  qui a mis fin brutalement et unilatéralement au dialogue » en dépit de quoi, elle reste toujours ouverte au dialogue.

 

La Majorité présidentielle a accusé l’Opposition politique d’avoir quitté la table des négociations du dialogue inclusif qui devrait permettre à la classe politique de trouver des solutions consensuelles aux deux grandes questions qui la divise depuis de nombreux mois, à savoir  la révision de l’article 37 de la Constitution et l’installation du Sénat. C’est du moins ce qui est ressorti de la conférence de presse animée par les membres de la Majorité présidentielle, dans l’après-midi du 7 octobre dernier. Selon Assimi Kouanda, Secrétaire exécutif national du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), « c’est l’Opposition politique  qui a décidé de mettre fin brutalement et unilatéralement au dialogue politique initié par le président du Faso,  en arguant que la formulation de ce point n’étant pas conforme à ses attentes, elle ne peut plus poursuivre les discussions et met par conséquent fin à sa participation au dialogue ».  Pour lui, tout comme elle avait refusé la confrontation directe de points de vue sur les mêmes questions en étouffant dans l’œuf l’initiative des médiateurs autosaisis conduite par le président Jean-Baptiste Ouédraogo, l’Opposition politique vient « encore de fournir la preuve de son intransigeance en quittant prématurément la table de négociation ». Une position qui n’étonne pas Naboho Kanidoua, député membre du CDP. « C’est bel et bien l’Opposition politique qui a rompu le dialogue, estimant que la formulation qu’elle a proposée est la seule valable. C’est une tradition qui s’est exprimée, car l’Opposition a toujours refusé le dialogue et  a  toujours  refusé de participer à toute réforme », a-t-il indiqué avant de soutenir, contrairement à l’Opposition, que ce n’est pas le président du Faso qui a mis fin au dialogue. Toutefois, les membres de la majorité présidentielle ont affirmé s’être engagés sur la voie du dialogue avec de bonnes intentions. « Nous avons été au regret de prendre acte de la fin du dialogue », a souligné  Gilbert Noël Ouédraogo, président de l’ADF/RDA. Et Alain Yoda, député du CDP, d’ajouter que la Majorité présidentielle n’est pas allée à  la table de négociation  avec un compromis à l’avance. « On ne savait pas quel sort donner aux points non consensuels », a-t-il révélé.  Achille Tapsoba, député membre du CDP, a soutenu que la Majorité présidentielle était allée à ce dialogue « parce qu’elle croit à la vertu du dialogue ». Une vertu déjà exprimée « objectivement par la preuve de la bonne foi du président du Faso d’avoir reçu séparément les partis », a-t-il martelé. Pour les membres de la Majorité présidentielle, il n’a jamais été question de médiateur dans ce dialogue, mais plutôt de modérateur et leur choix  avait porté sur le ministre Arsène Bongnessan Yé. Un choix réfuté par l’Opposition politique.  En plus de cette concessions  Assimi Kouanda a renchéri que d’autres concessions avaient été, d’emblée, faites par la Majorité présidentielle à l’Opposition politique, dans un esprit de consensus. Il s’agit notamment de l’élargissement des points de discussion de deux (NDLR : révision de l’article 37 et Sénat) à cinq et de l’acceptation de la mise en œuvre des résultats consensuels assortis d’un calendrier. A en croire le député maire de l’ADF/RDA, Gilbert Noël Ouédraogo, la Majorité s’exprime d’une seule voie, celle du dialogue  et des suffrages. Et  Zakaria Tiemtoré de poursuivre que l’ADF/RDA, bien qu’étant dans la majorité, reste pour la limitation du mandat présidentiel par des suffrages. « Nous sommes pour la limitation des mandats présidentiels et cela est inscrit dans notre calendrier politique depuis 2005. Vous ne pouvez pas dire en démocratie que vous êtes contre les suffrages », a-t-il fait savoir à ceux qui ont du mal à comprendre la position de son parti.

 

Mamouda TANKOANO


Comments
  • que tous ceux qui veulent que Blaise se rendent à kossyam pour lui dire le référendum aura bel et bien lieu et nous utiliserons tous les moyens je dis bien tous les moyens

    8 octobre 2014
  • que tous ceux qui veulent que Blaise parte se rendent à koosyam pour lui dire comme ça ils seront bien et vite entendu et le référendum aura bel et bien lieu

    8 octobre 2014
  • L’ADF/RDA visiblement n’est pas contre le référendum qui est une consultation électorale du peuple. Donc, tous les démocrates qui sont honnêtes devraient se mobiliser pour le référendum et chacun s’exprimera par oui ou non et que la position dominante l’emporte. Il y’a des politiciens qui savent qu’ils ne disposent pas d’une bonne base électorale, c’est pourquoi ils ont peur des élections et préfèrent diluer leur faiblesse dans des débats médiatiques mensongers.

    8 octobre 2014
  • M. Siribewende, declencher alors votre foutus referendum et on verra si vous n’allez pas fuir vers le niger?

    9 octobre 2014
  • Les anti et les pro referedum ont tous leurs arguments propres. Mais s’il est vrai que le réferendum ne viserait que l’encrage démocratique de notre Jeune république ( intérêt national) et non le maintien au pouvoir d’un individu qui du reste est en fin de mandat ( intérêt personnel ) , pourquoi n’est pas organiser le référendum et les élections présidentielles à la même date, l’actuel constution étant bien sûr en vigueur ? les résultats s’appliquant au nouveau président élu!!!

    9 octobre 2014
  • Pourquoi faire confiance en Blaise COMPAORE, lui qui voit les traitres partout. Lui qui voit des jaloux partout. Blaise est ce qu’il est parce qu’il y a un pays qui s’appelle Burkina. Il doit tout au pays, et les autres compatriotes aussi ont le droit de vouloir être là où il se trouve.
    J’ai demandé à nos compatriote d’oser s’indigner avoir un devoir d’ingratitude vis-à-vis du président Compaoré.
    Un seul homme ne peut pas faire assez pour un pays, mais un pays peut avoir fait assez pour un seul homme, malheureusement, ici c’est bien le cas.
    Ouvrons les yeux, le mandat de Blaise s’achève en novembre 2015. Pas une minute de plus s’il vous plait. A la guerre comme à la guerre.

    9 octobre 2014
    • Pourquoi faire confiance en Blaise COMPAORE, lui qui voit les traitres partout. Lui qui voit des jaloux partout. Blaise est ce qu’il est parce qu’il y a un pays qui s’appelle Burkina. Il doit tout au pays, et les autres compatriotes aussi ont le droit de vouloir être là où il se trouve.
      J’ai demandé à nos compatriote d’oser s’indigner avoir un devoir d’ingratitude vis-à-vis du président Compaoré.
      Un seul homme ne peut pas faire assez pour un pays, mais un pays peut avoir fait assez pour un seul homme, malheureusement, ici c’est bien le cas.
      Ouvrons les yeux, le mandat de Blaise s’achève en novembre 2015. Pas une minute de plus s’il vous plait. A la guerre comme à la guerre.

      9 octobre 2014
  • Pour ou contre le reférendum, collez nous la paix. Allah apportera la solution. Wait and see

    9 octobre 2014

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