ATTENTE DES RESULTATS DE LA PRESIDENTIELLE EN GUINEE : Conakry retient son souffle
La Guinée, pour une des rares fois, a fait mentir les Cassandre en réussissant sans anicroche l’organisation d’une présidentielle. Pourtant, la violence qui avait caractérisé la fin de la campagne électorale, laissait craindre le pire : des affrontements meurtriers entre partisans du pouvoir et ceux de l’opposition, le jour même du scrutin qui, faut-il le rappeler, a drainé du monde devant les nombreux bureaux de vote, à travers le pays. C’est tout à l’honneur des Guinéens qui ont su faire preuve d’une grandeur et d’une maturité d’esprit à nulles autres pareilles. Ils ont surpris agréablement tout le monde. Seulement voilà ! A peine les bureaux ont-ils refermé leurs portes que des voix s’élèvent pour dénoncer de graves irrégularités de nature à remettre en cause la validité du scrutin. C’est le cas, par exemple, du président de l’Union des forces républicaines, Sidya Touré, qui parle d’une mascarade électorale, invitant les autres candidats de l’opposition à se réunir très prochainement, si ce n’est déjà fait, pour, dit-il, tirer les conclusions qui s’imposent. Et de poursuivre : « Nous avons assisté à des choses auxquelles personne ne pouvait s’attendre. La première des choses, c’est que la CENI à laquelle nous avons demandé depuis longtemps de reporter les élections d’au moins une semaine ou deux pour corriger certaines imperfections, nous avoue en pleine journée que 30% des enveloppes n’existaient pas. Près de 20% des bulletins de vote n’existaient pas non plus ». Dont acte ! L’opposition vient ainsi d’annoncer les couleurs. Elle demande l’annulation du scrutin et appelle ses militants à descendre dans la rue.
Encore une fois, la Guinée est face à son destin
La Guinée risque de renouer avec les vieux démons car les résultats de la présidentielle du 11 octobre dernier feront l’objet de contestations avec leur lot de violences, surtout dans un pays où les clivages ethno-régionalistes ont pignon sur rue. Et si cela arrivait, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) en porterait une lourde responsabilité ; elle qui, naguère, criait à qui voulait l’entendre qu’elle était prête pour la présidentielle et qui, toute honte bue, passe aux aveux en invoquant des anomalies techniques. Car, dans le cas d’espèce, la CENI s’est comportée en scélérate impardonnable. Or, la fiabilité et la crédibilité d’un scrutin passent non seulement par la qualité irréprochable du fichier électoral, mais aussi par la neutralité incontestée de ceux qui arbitrent le jeu politique. Tel n’est vraisemblablement pas le cas en Guinée. C’est pourquoi il ne serait donc pas étonnant de voir certains candidats, si ce n’est déjà fait, revendiquer la victoire avant même que la CENI qui semble prise dans un écheveau, ne proclame les résultats provisoires, et ce, en dépit des appels au calme et à la retenue lancés par l’Union africaine (UA) et la communauté internationale. La Guinée retient son souffle. C’est le plus dur qui commence : faire accepter les résultats à tous les candidats. Car, on le sait, le président Condé qui est candidat à sa propre succession, n’a pas organisé ces élections pour les perdre, comme c’est d’ailleurs la coutume dans nos républiques bananières. C’est pour cette raison qu’il fait feu de tout bois pour l’emporter dès le premier tour afin d’éviter toute surprise désagréable. A l’opposé, son rival, Cellou Dalein Diallo, qui est loin d’être un apprenti sorcier en politique, compte sur son alliance avec l’ex-chef de la junte militaire, Moussa Dadis Camara, pour rafler la mise. Et, il n’a pas tort quand on sait que ce dernier représente une force politique de taille dans la région forestière de la Guinée. En tout cas, comme en 2010, la véritable partie du match devrait se jouer entre Alpha Condé et Cellou Dalein Diallo. Encore une fois, la Guinée est face à son destin. Celui-ci saura-t-il rebattre les cartes pour éviter au pays de Samory Touré un déluge de feu ? Croisons les doigts.
Boundi OUOBA
Anta
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Dans l’Apocalypse selon Saint Jean, on raconte la guerre qui eut lieu entre les Anges loyalistes de Dieu et les RSP célestes conduits par Lucifer. L’Ange St Michel cerna Lucifer et ses rebelles dans leur camp Naba Koom, les matèrent et les précipitèrent sur terre. Savez-vous où tombèrent Lucifer et son RSP? En Guinée Conakry! C’est pourquoi, quoi qu’on fasse, ce pays immensément riche connait des querelles de chiffonniers malheureusement couronnées de morts et la pauvreté continue. Je vous remercie mon Dieu de m’avoir fait Burkinabè, chasseur de dictateurs et de putschistes!
13 octobre 2015Anta
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Je ne suis pas Juif mais j’admire la stratégie des juifs pour se défendre. Ils font la guerre préventive parce qu’ils savent que leur pays est entouré d’ennemis mortels. Alors, ils tapent avant qu’on ne les tape. Pour cela il faut des jeunes gens à la limite casse-cou. Je ne sais pas si nous avons des relations diplomatiques avec Israêl, mais la meilleure manière de combattre un ennemi, de s’allier à l’ennemi de cet ennemi or tout le monde sait que l’ennemi préféré des islamistes, c’est Israël. Supplions le Mossad de venir former nos jeunes gens à leur méthode.Comme Kôro Yamyélé l’a préconisé, initions des assassinats ciblés.Tel El hadji désœuvré et lubrique est entrain de laver la cervelle de jeunes garibous, on le fait passer de vie à trépas; ni vu ni connu. Ce El Hadji Koufa du Mali qui prêche des insanités au vu et au su de tout le monde, il faut le buter en clando.
13 octobre 2015Anonyme
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Ça ne te ressemble pas Anta. J’espère qu’il n’y a pas eu usurpation d’identité!!!
14 octobre 2015