HomeA la uneBARTHELEMY KERE, PRESISDENT DE LA CENI AUX FDS : « Si la commission sécurité n’avait pas existé, les élections n’auraient pas pu se tenir »

BARTHELEMY KERE, PRESISDENT DE LA CENI AUX FDS : « Si la commission sécurité n’avait pas existé, les élections n’auraient pas pu se tenir »


Une délégation de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) est allée dire « merci » au « bras armé », la commission sécurité, qui l’a accompagnée au cours du processus électoral 2015-2016. Conduite par le président de ladite institution, Me Barthelemy Kéré, la délégation a été reçue par le chef d’état-major de la Gendarmerie nationale, Col Tuandaba Coulibaly, en présence du commandement des Forces de défense et de sécurité (FDS). C’était le 13 juillet 2016, à l’état-major de la Gendarmerie, à Ouagadougou.

 

« Si la commission sécurité n’avait pas existé, les élections n’auraient pas pu se tenir, c’est clair. C’est évident comme de l’eau de roche », foi de Barthelemy Kéré, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Raison pour laquelle, à quelques semaines de la fin de son mandat, prévue pour le 1er août au plus tard, il est allé remercier la commission sécurité du processus électoral, composée des Forces de défense et de sécurité(FDS).  Confiant qu’il a vu la commission sécurité à l’œuvre, aussi bien dans la phase préparatoire que dans celle du déroulement des scrutins respectifs, Barthelemy Kéré a assuré avoir suivi les actions qu’elle a posées pour que le processus électoral puisse se dérouler dans de bonnes conditions, de même que les conseils avisés qu’elle a émis. Le président de la CENI a tenu à saluer particulièrement le point focal de la commission sécurité auprès de la CENI, le commandant Evrard Somda de la gendarmerie, pour la disponibilité dont lui et les siens ont fait montre.

 

Lorsque le coq chante, qu’ils comprennent que c’est le président de la CENI qui leur dit merci 

 

Au chef d’état-major de la gendarmerie, colonel Tuandaba Coulibaly, Barthelemy Kéré a demandé qu’il soit son messager auprès des FDS. « Je voulais que vous soyez l’interprète auprès de chacun des éléments des FDS afin de leur signifier que je leur tends la main et que je leur dis que lorsque le coq chante, qu’ils comprennent que c’est le président de la CENI qui leur dit merci », a expliqué Barthelemy Kéré.

Car pour lui, parmi les principaux vecteurs du succès des élections présidentielle et législatives, reconnues unanimement sur le plan national et international, figure la commission sécurité.

Sur la même lancée, le directeur général de la Police, Lazare Tarpaga, a apprécié que la délégation de la CENI ait vu « le verre à moitié plein » quant au rôle joué par les FDS. «  À travers vos propos, c’est comme si c’est seulement la commission sécurité qui a fait le travail », a-t-il dit. Une invite faite aux FDS à persévérer, selon lui.  « C’est un honneur d’avoir travaillé à vos côtés pour assurer le bon déroulement du scrutin sur le plan national », a dit le colonel Tuandaba Coulibaly. A Barthelemy Kéré, il a traduit la satisfaction des FDS quant à la façon de conduire les élections et du sang froid dont il a fait preuve afin que celles-ci se déroulent convenablement.

Parlant de l’après scrutin, colonel Tuandaba Coulibaly a fait noter que cela ne relevait pas de la CENI. « Notre travail s’est poursuivi et on vous a vu intervenir, notamment sur la voie des ondes. De notre point de vue, c’était des interventions très éclairées et souhaitées par les FDS », a-t-il confié.

Il a, à son tour, remercié la délégation de la CENI et a assuré que les FDS restent disponibles pour assurer au mieux les missions à elles confiées.

 

Thierry Sami SOU

 

 


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