BONJOUR
C’est un problème sérieux que rencontrent de nombreux étudiants, notamment ceux des universités publiques, dans la rédaction de leurs mémoires de fin de cycle. En effet, au motif qu’ils ont un calendrier très chargé, bon nombre d’enseignants chargés de les encadrer, ne lisent pas les documents à eux soumis pour appréciations. Lorsqu’ils les reçoivent pour lecture, certains d’entre eux peuvent passer plus d’un an sans y jeter un coup d’œil. C’est ce qui explique que certains directeurs de mémoire, le jour de la soutenance, disent ne pas se reconnaître dans le contenu du document de certains de leurs étudiants qu’ils étaient censés encadrer. Voyez-vous ? Il faut que les choses changent. Il vaut mieux, quand on sait que l’on n’est pas disponible, ne pas s’engager à encadrer un étudiant pour finalement l’abandonner à son propre sort.
Anyi YELE