BONJOUR


Ils ne sont ni auteurs ni éditeurs, mais ils veulent se faire une fortune sur les œuvres littéraires et scientifiques. Eux, ce sont ces vendeurs de livres qu’on rencontre dans les rues et certaines librairies de Ouagadougou. En effet,  ces vendeurs  photocopient les livres, surtout les romans africains, pour les revendre à prix d’or. Pire, la qualité des livres qu’ils vendent, est généralement très mauvaise. En plus, on constate souvent que des pages entières manquent dans certains livres. Le photocopillage tue le livre, dit-on, mais ces marchands illégaux n’en ont cure. L’essentiel, pour eux, c’est de gagner de l’argent. Or, il s’agit d’une pratique interdite. Il importe que les autorités compétentes jettent un regard sur cette pratique illicite afin de mieux protéger les droits des écrivains et des éditeurs de livres.

 

Issa SIGUIRE


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