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Dans certaines cours communes à Ouagadougou, l’eau, source de vie, se révèle parfois être source de discorde. Et pour cause : certains colocataires déménagent sans payer leurs factures. Conséquences : l’ONEA finit par fermer le robinet. Et quand le montant dû est très élevé, le colocataire restant et propriétaire de la maison, ne peut pas supporter les impayés à lui seul. Il se voit donc obligé de recourir aux bornes-fontaines pour pouvoir disposer de l’or bleu. C’est pitoyable. Le bailleur se retrouve donc avec une cour que personne ne veut louer à cause du problème d’eau. En tout cas, ce n’est pas ce bailleur à qui un mauvais locataire a laissé une facture très salée d’un montant de près d’un million de F CFA, qui dira le contraire. Au regard de ces désagréments, il serait de bon ton que l’ONEA songe à accélérer son projet de compteurs type cash water pour soulager les consommateurs. C’est vrai que la réalisation d’un tel projet peut rencontrer des réticences eu égard au caractère social de l’eau, mais il contribuerait non seulement à réduire le nombre de conflits entre colocataires, à aider les bailleurs à mieux gérer leurs cours, mais aussi et surtout, à réduire drastiquement le nombre des factures impayées au niveau de l’ONEA.

 

Colette DRABO

 

 


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