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Les autorités municipales de Ouagadougou ont décidé d’aller en guerre contre la consommation de la chichia. L’annonce a été faite le 6 avril dernier, à travers un communiqué rendu public à cet effet. Ce qui est une très bonne chose en soi, quand on sait que la prolifération « des bars à chichia rime avec trafic de stupéfiants, proxénétisme, prostitution, racolage et constitue une entrave à la promotion de l’hygiène publique ». Cela dit, pour un respect strict de cette mesure qui n’avait que trop tardé, les autorités municipales devraient communiquer un numéro vert afin de permettre aux citoyens de dénoncer les éventuels contrevenants.

 

Issa SIGUIRE