BONJOUR


La guerre en Ukraine, on le sait, a provoqué une rupture de fertilisants qui risque de jouer sur la production agricole dans bien des pays d’Afrique de l’Ouest. C’est la conséquence quand on dépend entièrement de l’autre. Cela dit, quand on sait qu’un pays comme le Burkina Faso dispose d’un important gisement de phosphate à Krotchari dans la région de l’Est, n’y a-t-il pas lieu de se saisir de l’occasion pour mettre les bouchées doubles afin de transformer notre matière première sur place ? Ainsi, on pourrait à terme s’autosuffire en production de fertilisants et au besoin en exporter.

 

Boundi OUOBA


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