BONJOUR
Avec la rentrée scolaire qui avance à grands pas, certains individus se sont transformés en vendeurs de manuels scolaires. Si l’idée de gagner sa pitance quotidienne à la sueur de son front qui guide cette activité, n’est pas mauvaise, on peut, par contre, déplorer le fait que la plupart de ces nouveaux vendeurs de manuels scolaires, sont des champions dans la vente de manuels qui ne sont pas au programme d’enseignement général. Conséquences : ils vendent des livres dont les parents d’élèves n’ont pas besoin puisque ne permettant pas à leurs enfants de suivre le programme. Au regard des désagréments que la vente de ces livres non autorisés par l’Etat, peut causer non seulement aux parents, mais aussi et surtout aux vrais bénéficiaires à savoir les élèves, il serait bon que les citoyens soient plus vigilants dans l’achat des manuels scolaires. Le gouvernement gagnerait aussi à renforcer les contrôles afin de mettre fin, ou à défaut, de réduire à sa plus simple expression, la circulation des manuels scolaires non autorisés.
Didèdoua Franck ZINGUE