BONJOUR
Le souhait ardent de tout accompagnant, lorsqu’il emmène son malade dans un hôpital, c’est de le voir être pris en charge le plus tôt possible. Mais dans certaines structures sanitaires de la capitale, c’est la croix et la bannière, puisqu’il faut s’acquitter de certains frais avant de bénéficier d’une consultation ou d’un service quelconque. Très souvent, l’on peut passer une heure de temps ou plus, avant de pouvoir passer à la caisse, tant il y a du monde. Cette situation occasionne souvent des prises de becs entre individus. Pire, une personne venue pour avoir juste des renseignements, se voit contrainte de passer 30 mn ou plus, parce qu’il n’y a pas un guichet de renseignements. Que dire des accompagnants qui, en plus de la souffrance de leur malade, doivent encore supporter ce temps interminable ? Il y a lieu donc, pour les formations sanitaires, de revoir leur copie en vue de réduire ce supplice subi par les accompagnants et par ricochet, les malades.
Ani YELE
