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Pendant que certains cherchent à résoudre leurs différends par le dialogue, d’autres s’offrent en spectacle dans la rue. Ce phénomène d’un autre temps, est de plus en plus fréquent dans notre cité. C’est ce qu’il nous a été donné de voir un soir. En effet, un garçon voulait en découdre avec une fille. Malgré les appels à la retenue, le garçon tenait coûte que coûte à la tabasser. Qu’avait-elle pu bien faire ? L’on ne le saura jamais, tant le jeune homme était remonté. Mais le moins que l’on puisse dire, c’est que personne n’a le monopole de la violence et quoi qu’il en soit, il y a des voies indiquées pour résoudre nos problèmes.

Bangréyemba  (Correspondant)


Comments
  • Avec cette justice qui est injuste envers les burkinabè, les gens préfèrent résoudre leurs différends sur place. On a cru que ce sont les politiciens qui mettaient le Burkina en péril, mais je pense que c’est la justice burkinabè qui est un danger pour ce pays.

    La prochaine fronde sociale n’épargnera pas les acteurs de la justice. Il faut que notre justice puisse faire son aggiornamento. Vous dénoncez un malfrat, les forces de l’ordre l’arrête et le conduise à la justice, mais quelques temps après, vous apprenez que ce dernier est libre de ses mouvements. Que voulez-vous que la population fasse?

    Soit la population se rend justice elle-même ou soit elle se tait. Un agent du trésor qui reconnait avoir détourné des dizaines de million, mais il est condamné avec sursis contrairement à un journaliste qui est condamné à 3 mois ferme parce qu’il a été esté en justice par un avocat.

    18 août 2015

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