BONJOUR
Depuis le coup d’Etat raté du 16 septembre dernier, payer sa facture d’électricité est devenu un casse-tête burkinabè. En effet, rien qu’hier, en me rendant à l’agence SONABEL sise aux 1200 logements pour acheter des unités pour mon compteur « cash power », je suis tombé sur une foule inhabituelle alignée sous un soleil de plomb. Cette longue file en disait long sur le calvaire des clients, visiblement impatients de régler leur facture d’électricité. «Depuis le 16 septembre 2015, c’est comme ça », a fulminé un quinquagénaire. Qu’à cela ne tienne ! Septembre a tiré sa révérence. Et beaucoup sont ceux, du fait de l’insécurité, qui n’ont pas pu se mettre à jour vis-à-vis de la SONABEL. Espérons donc que la nationale d’électricité prendra en compte cette donne en faisant un communiqué pour lever les pénalités. Car, à l’impossible, nul n’est tenu. Au-delà de cet aspect, il serait judicieux que davantage de guichets soient ouverts pour soulager les populations qui ont trop souffert de cette crise.
Mamouda TANKOANO