BONJOUR

Il est fréquent de constater que certains commerçants de Nouna, recrutent des vieillards comme vigiles. Non seulement ces personnes du troisième âge s’exposent à des risques d’insécurité grandissante, mais aussi ces derniers sont souvent victimes de maladies telles la pneumonie, l’asthme et d’autres pathologies à cause de leur vulnérabilité. Une telle attitude heurte la conscience humaine. Car, pour un métier comme celui de vigile, il est inimaginable de recruter un vieillard qui, par moments, marche à peine. Que peut-il faire face à des bandits, si ce n’est risquer sa vie ? Surtout quand on sait que même les jeunes vigiles sont parfois la cible d’individus malveillants.

Madi KEBRE, correspondant