BONJOUR

Il est des pratiques peu recommandables qui nécessitent qu’une attention particulière y soit prêtée. En effet, des individus s’arrangent pour que des filles dont l’âge est généralement compris entre 14 et 18 ans, quittent le village afin qu’ils les placent dans des familles comme domestiques, nourrices, bonnes, personnel de soutien, cela au grand bonheur des patrons qui les emploient. Le hic ce sont les asservissements et exploitation honteux dont elles sont souvent victimes. Quand elles sont placées dans des foyers par le démarcheur, celui-ci leur prend un minimum de 10 000 F CFA comme frais de commission des mains du patron, toute somme que ce dernier est appelé à prélever par la suite sur leur maigre revenu. Tout cela, sans compter les frais d’hébergement que la fille est appelée à payer. En dépit des multiples cris du cœur contre la fugue et des actions pour l’éducation de la jeune fille, il est inadmissible que de telles pratiques perdurent sous nos tropiques.

Pascal TIENDREBEOGO, correspondant