BONJOUR
La circulation à Ouagadougou devient de plus en plus chaotique. Du fait de la croissance démographique, les routes sont désormais saturées et on assiste depuis peu à de longues files de voitures entre lesquelles slaloment dangereusement les motocyclistes. C’est dans ce tohu bohu, où l’intolérance est la valeur la mieux partagée parce que personne ne veut céder le passage, que les piétons doivent se frayer un chemin pour traverser les rues. En l’absence de passages cloutés, notamment sur les voies riveraines aux écoles, la traversée devient périlleuse pour les bambins. Sur ces voies-là, il est impérieux de multiplier ces passages cloutés et les gendarmes couchés pour amoindrir les risques d’accidents de la circulation.
Antoine BATTIONO