CAN DE MARACANA BURKINA 2016 : Les Eléphants sur la plus haute marche en vétérans et séniors
Ouagadougou, la capitale burkinabè, a été le théâtre de la 5e édition de la coupe d’Afrique des nations (CAN) de maracana. Celle-ci s’est jouée les samedi 17 et dimanche 18 septembre 2016 au palais des sports de Ouaga 2000 et ce sont les Eléphants de Côte d’Ivoire qui se sont imposés dans les catégories des vétérans et des séniors devant le même adversaire qu’est le Mena du Niger par le même score de 1 but à 0.
Une première dans l’histoire du maracana qu’un même pays remporte le titre continental dans les deux catégories que sont les vétérans et les séniors. Et, ce sont les Eléphants de Côte d’Ivoire qui ont réalisé cet exploit lors de la 5e édition de la CAN de maracana que Ouagadougou a accueillie les 17 et 18 juillet derniers au palais des sports de Ouaga 2000. Dans la poule A de la catégorie des vétérans où il y avait trois équipes, la Côte d’Ivoire sort leader en dominant au score en aller et retour le Niger et le Burkina Faso. Les Nigériens qui réussissent à s’imposer à deux reprises face aux Burkinabè obtiennent la deuxième place pour les demi-finales. Pendant que dans la poule B, Togolais et Béninois empochent les tickets du carré d’as. En demi-finales, les Eléphants de Côte d’Ivoire s’imposent devant les Ecureuils du Bénin par 2 buts à 0 tandis que le Mena du Niger domine les Eperviers par 4 buts à 1 et ces formations vainqueurs, issues de la même poule, se donnent rendez-vous pour la finale. Dans la catégorie des séniors, le Niger domine la poule A devant les Etalons (classés 2e) et les Eperviers pendant que dans la poule B, les Eléphants se signalent, une fois de plus, en arrivant en tête face aux Aigles du Mali et les Ecureuils du Bénin. En demi-finales, le Mena dispose des Aigles par 6 tirs au but à 5 après un score nul de 2 buts partout à l’issue du temps réglementaire, et les Eléphants s’imposent face aux Etalons par 2 buts à 0. Ainsi, la Côte d’Ivoire et le Niger placent leurs deux équipes en finales.
Les finales ont débuté dans l’après-midi du 18 septembre avec les vétérans où les Eléphants, suite à une partie très disputée, l’emportent par 1 but à 0 sur le fil grâce à un but de Mamadou Coulibaly dit Abou Nèguè à 2 minutes de la fin du temps réglementaire. D’ailleurs, c’est ce même Mamadou Coulibaly qui est sacré meilleur buteur chez les vétérans avec 5 buts. Et c’est par le même score de 1 but à 0 marqué par Trésor Oka que les Eléphants s’imposent chez les séniors face au Mena. Ainsi, la Côte d’Ivoire remporte pour la toute première fois les deux trophées lors de la même édition. Pour Valentin Maegnon, capitaine des Eléphants vétérans, ce sacre est le fruit du travail bien fait, bien élaboré avec au bout, le collectif et l’esprit d’équipe. Il faut rappeler que l’équipe des vétérans ivoiriens est à son deuxième trophée après celui de la première édition. Le capitaine des Eléphants séniors, Firmin Bailly, a indiqué que ce qui a fait la différence, c’est que leur équipe a une bonne cohésion avec un bon noyau de joueurs qui évoluent ensemble depuis quelques années, tout en reconnaissant que ce ne fut pas aussi facile avec le Mena. « Nous avons su contenir les Ivoiriens qui étaient plus expérimentés mais, tout s’est joué sur des détails lorsque nous prenons deux minutes suite à une sanction vers la fin du match et notre adversaire a su exploiter cette faille pour nous marquer le but », explique Hamidou Ibrahim, capitaine du Mena séniors avec des regrets surtout, dit-il, lorsqu’on est en finale. Dans l’ensemble, tous, le ministre des Sports et loisirs, Dr Taïrou Bangré, le Mogho Naaba, parrain de l’édition, le président du COCAN, Jérémie Nion, et Charlemagne Bleu, président de la Fédération internationale de maracana (FIMA) ont exprimé leur satisfaction sur le bon déroulement de cette 5e édition. Le président Charlemagne a saisi l’occasion pour relever qu’il y a beaucoup de choses à revoir en leur sein dans l’organisation où des insuffisances ont été observées tout en donnant rendez-vous aux amateurs du maracana en 2017 au Mali avec certainement plus d’expérience.
Antoine BATTIONO
