HomeA la uneCAN GABON 2017 : Entre confirmation pour les Panthères et revanche pour les Etalons

CAN GABON 2017 : Entre confirmation pour les Panthères et revanche pour les Etalons


Rendez-vous est pris ce 18 janvier pour la deuxième journée dans le groupe A où Etalons et Panthères devront en découdre dans le cadre de la CAN Gabon 2017. Et pour la circonstance, les entraîneurs des deux formations accompagnés chacun d’un joueur, étaient face à la presse le mardi 17 janvier 2017.

Au lendemain de la première journée du groupe A de cette CAN Gabon 2017, on a remis les compteurs à zéro parce que toutes les équipes sont à égalité parfaite suite aux résultats nuls de 1 but partout entre Panthères et Djurtus et Etalons face aux Lions indomptables. Ainsi, toutes les formations gardent intactes leurs chances et devront élever le niveau de leur jeu lors de la deuxième journée qui se joue ce mercredi 18 janvier, si elles veulent prendre une option pour la suite de la compétition. La première explication du groupe opposera sous le coup de 17h, heure locale, soit 16h T.U, les Panthères aux Etalons. Et s’il y a bien un entraîneur qui devrait bien se sentir dans son jardin, c’est celui du Burkina, Paulo Duarte, qui a entraîné l’équipe du Gabon et a confié aux Hommes de médias lors de la conférence de presse d’avant-match qu’il connaît bon nombre de joueurs gabonais. Cela suffit-il à croire qu’il aura la meilleure stratégie possible pour venir à bout de l’adversaire quand on sait que le Gabon sort d’un match d’ouverture timide face à la Guinée Bissau ? En effet, lors de ce match, on avait l’impression que Pierre Emérick Aubameyang et ses camarades étaient comme tétanisés, lourds, sans une envie réelle de faire la différence devant un adversaire qualifié de petit poucet, mais qui a failli tout de même surprendre par son engagement et sa volonté. Cette fois, ils affrontent une équipe qui a un vécu et une forte ambition de franchir le cap du premier tour et pour la circonstance, Paulo Duarte confie qu’il travaille à motiver davantage ses poulains pour réaliser un bon résultat. C’est dans ce sens qu’il dit travailler à corriger les insuffisances enregistrées par son équipe face au Cameroun afin d’être encore meilleure devant les Panthères et surtout ne pas perdre. Aristide Bancé, l’attaquant des Etalons, relève que ce sera un match ouvert en espérant qu’ils auront gain de cause.

L’environnement sociopolitique plane sur les Panthères

Mais ici, on s’interroge sur le visage que les Panthères vont présenter au cours de leur deuxième sortie alors qu’à l’ouverture, ils ont donné l’impression de subir l’environnement sociopolitique qui secoue présentement leur pays, le Gabon, et l’appel au boycott lancé par les opposants. Mais le défenseur gabonais, André Biyogho Poko, réagit que tout ce qui est politique n’intéresse nullement ses camarades et lui, et qu’ils sont des footballeurs qui défendent les couleurs de leur nation. Peu importe ce qui se passe à l’extérieur, relève-t-il, puisque André Biyogho Poko et les siens font le vide et s’engagent à donner tout ce qu’ils ont pour obtenir la victoire afin d’apporter la joie au peuple gabonais. Pour le coach des Panthères, José Antonio Camacho, il s’agit de prendre match par match, en faisant tout pour réaliser une victoire face au Burkina, et même si les choses ne se passent pas comme il le souhaite, rien ne sera encore joué. En effet, on pourrait encore attendre la troisième et dernière journée pour être finalement situé sur le sort des équipes qui auront droit au sésame pour le deuxième tour de la compétition. Il faut rappeler que selon les statistiques, sur cinq matchs joués de 2013 à 2015 dont deux en éliminatoires de la Coupe du monde 2014 et autant en éliminatoires de la CAN 2015 et un match en phases finales de la CAN 2015, le Gabon a enregistré trois victoires contre une victoire pour le Burkina et un match nul.

Antoine BATTIONO (envoyé spécial)

ENCADRE : Trois questions à un « Bleu »

Le défenseur Yacouba Coulibaly, sociétaire du Racing club de Bobo (RCB) est un des bleus de l’équipe nationale du Burkina à cette CAN (NDLR : un bleu est un néophyte) qui a livré son tout premier match face aux Lions indomptables du Cameroun. Avant la deuxième sortie des Etalons, nous avons échangé brièvement avec lui sur ses débuts et la suite de la compétition.

« Le Pays » : Comment vous sentez-vous après votre premier match d’une CAN avec les Etalons ?

Yacouba Coulibaly : Je peux affirmer que je me sens bien avec surtout les encouragements de mes aînés dans le groupe qui m’ont beaucoup soutenu lors du match face au Cameroun. A l’issue de la rencontre, ils sont venus vers moi en me disant que si j’ai pu tenir, c’est déjà un bon signe et qu’ils comptent sur moi pour le deuxième match. C’est à moi de saisir cette chance et de me racheter. Il faut reconnaître que ce n’est pas facile parce que c’est ma première participation à une CAN où le niveau est très élevé. Je vais davantage me concentrer pour faire moins d’erreurs lors des prochaines sorties.

Avez-vous été intimidé, lorsque vous aviez su, que pour votre première sortie, ce serait face à un adversaire nommé Cameroun ?

C’était évident puisque j’avais l’habitude de les suivre sur le petit écran et maintenant, je devais être face à eux. Donc, on peut comprendre qu’il y a une différence. Mais, je me suis dit que ce sont des joueurs comme moi et que je devais aussi faire preuve de mon talent. J’ai aussi compris que je ne devais pas me mettre la pression parce que cela allait me faire craquer et je pense que les choses se sont bien passées.

Comment entrevoyez-vous votre prochain match contre le Gabon, le pays organisateur ?

Personnellement, je suis confiant même si jouer contre le pays organisateur n’est pas toujours facile. Mais, je pense qu’avec le collectif que nous possédons, il y a des possibilités de réaliser quelque chose de positif.

Propos recueillis par A.B


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