HomeLe fait du jourCIMETIERE MUNICIPAL DE GOUNGHIN : Adama Fofana conduit à sa dernière demeure

CIMETIERE MUNICIPAL DE GOUNGHIN : Adama Fofana conduit à sa dernière demeure


Décédé le samedi 25 juillet dernier, Adama Fofana a été inhumé hier mardi 28 juillet, à Ouagadougou. Il repose désormais au cimetière municipal de Gounghin. C’était en présence de parents, amis, connaissances et anciens collaborateurs.

Annoncée pour la matinée d’hier 28 juillet, l’inhumation de Adama Fofana a finalement eu lieu dans l’après-midi. Pour cause, la tombe dans laquelle devait reposer désormais l’ancien ministre et porte-parole du gouvernement au cimetière municipal de Gounghin, était pleine d’eau. Malgré le travail abattu pour évacuer l’eau, celle-ci revenait de plus belle, remplissant la tombe. Face à cette situation, la famille décide de reporter l’enterrement dans l’après-midi, le temps de creuser une autre tombe. Les parents, amis, anciens collaborateurs, hommes politiques, autorités religieuses, etc. rebroussent alors chemin. Dès le coup de 13h 30mn-14h, tous étaient à nouveau là, pour dire adieu à l’illustre disparu. Mais avant l’inhumation proprement dite, commence la série des interventions au cours de laquelle les qualités de l’homme ont été relevées par tous les intervenants. Travailleur chevronné, brillant intellectuel, l’ami fidèle, l’homme extraordinaire et reconnaissant, bref, les qualificatifs n’ont pas manqué pour décrire l’illustre disparu. Pour avoir beaucoup travaillé et fait rayonner l’Office des postes et télécommunications (OPT) au-delà des frontières, la famille postale, à travers le directeur général de la SONAPOST, Salam Sanfo, a rendu un vibrant hommage au « brillant postier ». Pour lui, la poste et de façon générale le Burkina Faso perd, avec cette disparition, un « cadre émérite ». « Vous avez marqué des générations de cadres de la famille des postes, des télécommunications et de l’information. Vos mérites ne se démentiront jamais et c’est cette image d’homme dévoué, rompu à la tâche que la famille postale gardera de vous… », a dit M. Sanfo.

Tout comme la Poste, le Conseil supérieur de la communication (CSC), ex-Conseil supérieur de l’information (CSI), a loué « la gigantesque œuvre accomplie » par celui que le porte-parole de ladite institution a qualifié de « bâtisseur » de l’instance de régulation des médias au Burkina. « Aujourd’hui, non seulement le CSC a pu prendre toute sa place dans la charpente institutionnelle de notre pays, mais en plus, il bénéficie d’un grand rayonnement au plan international », a reconnu le porte-parole du CSC. Mais au-delà de ses qualités professionnelles, Adama Fofana était un bon père, très attaché à ses enfants. Pour sa fille Fatou, « en plus d’être un père, il était un ami, un confident ». C’est à l’issue de la série des hommages que l’homme a rejoint sa dernière demeure, dans la pure tradition musulmane. Auparavant, dans la matinée, des prières et bénédictions ont été dites à la mosquée de Zogona, pour le repos de son âme.

Il faut noter qu’Adama Fofana a reçu des distinctions honorifiques : Commandeur du mérite des postes et télécommunications de Côte d’Ivoire et Grand officier de l’Ordre national du Burkina Faso, pour ses valeurs professionnelles. Selon Moussa Sanogo, magistrat à la retraite et proche du défunt, Adama Fofana et lui venaient d’être nommés officiellement le 15 juillet dernier, dans le cadre des concertations. Reposez en paix et que la Terre du Burkina vous soit légère.

Colette DRABO


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