COHESION SOCIALE ET LIBERTE RELIGIEUSE:L’UE pour un renforcement de ces valeurs
A la fin de la visite officielle au Burkina de Jan Figel, envoyé spécial de l’Union européenne pour la promotion de la liberté de religion ou croyance en dehors de l’Union européenne, la délégation de l’Union européenne a animé un point de presse le vendredi 26 octobre dernier dans les locaux de l’union européenne à Ouagadougou. Il s’est agi au cours de cette rencontre avec les Hommes de médias de faire le point de cette visite. C’était en présence de Jean Lamy, ambassadeur de l’UE au Burkina et de Alfred Gouba, secrétaire d’Etat chargé de la décentralisation au Burkina, ainsi que de Jan Figel.
Sur invitation du président du Faso, Jan Figel, envoyé spécial de l’Union européenne pour la promotion de la liberté de religion ou croyance en dehors de l’Union européenne, a séjourné les 25 et 26 octobre 2018 à Ouagadougou. Lors de son séjour il s’est entretenu avec le président du Faso, des membres du gouvernement et des représentants de toutes les confessions religieuses et coutumières. « Apprendre du Burkina en matière de liberté de religion et de croyance, de citoyenneté, d’échanger sur ces questions au BF avec les autorités politiques, les leaders religieux, culturels et la société civile, et explorer de possibles initiatives régionales ou internationales en matière de dialogue et de coopération religieuse, sur la base de l’expérience du Burkina Faso » a été l’objet de sa visite.
Selon Jan Figel après toutes ces rencontres il apparaît que le Burkina Faso est un exemple en termes de dialogue social et de liberté de religion. « C’est un exemple qui doit être préservé, valorisé et exporté. Il était donc important de connaître les raisons de son succès pour pouvoir le consolider », a -t-il déclaré. En effet, dans le souci de consolider ces valeurs dont dispose le Burkina Faso une convention a été signée pendant la visite de Jan Figel entre l’UE et le ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation. Ce contrat, selon lui, va permettre de travailler particulièrement avec l’observatoire nationale de faits religieux et va permettre aux spécialistes de l’administration du territoire de renforcer la cohésion entre les communautés. Le Burkina Faso se trouvant dans un moment où il est à la recherche de perspectives et de stabilité face aux différents problèmes qu’il traverse, Jan Figel pense que le future de ce pays se trouve dans les mains de la population. « J’ai trouvé beaucoup de bonnes volontés mais aussi beaucoup d’engagement à coopérer avec l’UE pour l’avenir du pays », a-t-il fait savoir. A travers cette visite, a poursuivi l’envoyé spécial de l’UE, je souhaite rassurer le Burkina Faso que nous sommes avec lui. « Vous n’êtes pas seuls, dans ces batailles et vous pouvez compter sur nous ».
Le secrétaire d’Etat chargé de la décentralisation du Burkina, Alfred Gouba, a quant à lui, remercié l’UE pour cette convention avec le Burkina, « Avec la signature de cet accord l’image de notre pays sera encore plus visible, plus rehaussée» a-t-il fait savoir. Il est important de souligner que le Burkina recevra près 220 millions d’euros de la part de l’UE en guise d’accompagnement, (9,5 millions d’euros destinés à la protection de la jeunesse dans les zones à risque à travers un soutien aux écoles franco-arabes et aux foyers coraniques. Pour favoriser le dialogue inter-religieux, intercommunautaire et inter générationnel, un montant global supplémentaire de 7 millions d’euros). Jan Figel a également déclaré que l’UE S’engage à travailler pour la sécurité aux côtés du Burkina Faso et qu’elle travaille aussi pour la justice pour tous, l’emploi et la cohésion sociale, l’infrastructure et la modernisation, l’éducation, etc.
Frédéric TIANHOUN (Collaborateur)