HomeA la uneCOLLECTIF ANTI-REFERENDUM AU FASO:« Victimes d’agressions », les militants interpellent le parti au pouvoir

COLLECTIF ANTI-REFERENDUM AU FASO:« Victimes d’agressions », les militants interpellent le parti au pouvoir


Le Collectif anti-référendum (CAR) au Faso a organisé une conférence de presse le 3 septembre 2014, au Centre national de presse Nobert Zongo (CNPNZ) à Ouagadougou dans le but de dénoncer et faire part à l’opinion publique des agressions subies par ses membres, de réaffirmer sa position contre la tenue d’un référendum et de mettre en garde le CDP contre toutes tentatives d’intimidations.

« Le président Blaise Compaoré a fait comprendre que le Burkina a besoin d’hommes forts et non d’institutions fortes, et c’est ce que nous vivons au sein du CAR au quotidien à travers les agressions physiques, des intimidations et des menaces du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) », a d’entrée de jeu déclaré le président du CAR, Hervé Ouattara, lors de leur conférence de presse tenue le 3 septembre dernier à Ouagadougou. Selon les membres du collectif, le CAR n’est pas un regroupement de délinquants, mais d’honnêtes citoyens qui se battent pour l’ancrage démocratique au Burkina. Pour ces derniers, le parti au pouvoir tente par tous les moyens possibles de disloquer le CAR mais avec la vigilance de ses membres, la victoire sera de leur côté. M. Ouattara a déclaré que le responsable du CAR de l’arrondissement 11, Rahouph Bayiré, a été victime d’une agression physique le 1er septembre 2014, au secteur 51 de Ouagadougou. Selon lui, la victime aurait été bâstonnée après son refus de démissionner du CAR. A en croire Hervé Ouattara, c’est sous l’instigation de bonzes du CDP que ces agressions ont eu lieu. « Nous ne sommes pas là pour mettre du sable dans le couscous de quelqu’un, mais si quelqu’un prend le couscous qui ne lui appartient pas, nous nous donnons le droit d’y mettre le sable. Si les partis politiques du Burkina ne s’assument pas, c’est la société civile qui s’assumera. Nous interpellons les dirigeants et militants du CDP à respecter les règles démocratiques et les libertés fondamentales consacrées par notre Constitution, car désormais, la loi du Talion sera appliquée par le CAR si toutefois nous sommes agressés : œil pour œil, dent pour dent », a-t-il prévenu. Il est ressorti de cette conférence que bon nombre de personnes faisant partie du collectif ont été victimes d’intimidation ou de corruption de la part du CDP. En attendant la suite des évènements, une plainte aurait été déposée auprès des autorités compétentes.

Valérie TIANHOUN et Romial P. TOE (Stagiaire)

 


Comments
  • auriez-vous des preuves de cette grave accusation svp cher membres du collectif!!!!

    4 septembre 2014

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