COMMUNE DE BOURZANGA : Des Koglwéogo mettent de l’ordre dans le marché
Le marché de Bourzanga a connu, le dimanche 15 avril 2018, une visite surprise des membres du groupe d’autodéfense dénommé Koglwéogo. Ceux-ci sont venus faire un contrôle sur certains agissements quelques peu indésirables de commerçants et corriger le mode vestimentaire des jeunes et des femmes au sein dudit marché qui s’est donc transformé en lieu de spectacle ponctué de débandades, de traque, et parfois même de coups de fouet. La population, quant à elle, était partagée entre mécontentement et reconnaissance.
Le dimanche 15 avril dernier a été un grand jour de marché dans la commune de Bourzanga. Ce jour, couramment appelé « marché de 21 », est périodique et connaît une grande affluence à cause de la position stratégique de la commune. Mais, ce jour n’a pas été semblable aux autres jours de marché. Et pour cause, des Koglwéogo y ont fait irruption. Selon le président des Koglwéogo de Bourzanga, Salam Badini, la mission est double : à savoir interpeller les commerçants fraudeurs d’une part et les vendeuses de nourriture et de poisson à plus d’hygiène d’autre part. Selon lui, les commerçants abusent des clients dans la vente des vivres, en utilisant deux instruments de mesures différentes. Ils utilisent une boîte plus volumineuse pour acheter et une autre ordinaire pour revendre aux clients. Chose que les Koglwéogo ont trouvé injuste et inacceptable. Ils ont aussi rappelé à l’ordre les vendeuses de nourriture et de poisson, qui exposent leurs produits à la merci de la poussière de la voie rouge et des autres formes de pollution. Le manque d’hygiène constitue sans doute un facteur aggravant des maladies au sein de la population. L’autre mission a consisté à lutter contre la dépravation des mœurs, qui se manifeste par le port de tenues extravagantes aussi bien chez les femmes que chez la plupart des jeunes. Ainsi, les femmes qui marchent presque nues, les jeunes ‘’yorobo’’ qui portent des pantalons tout en laissant entrevoir leurs sous-vêtements de même que les femmes qui portaient des coiffures extravagantes, sont tombés dans le piège de ces visiteurs inattendus. Les contrevenants ont payé une amende allant de 1 000 à 2 000 F CFA et certains ont même reçu des coups de fouet. Mais, les Koglwéogo ont-ils le droit d’agir de la sorte sur les populations ? Les autorités compétentes n’ont pas tardé à rappeler les commanditaires à l’ordre, le lundi matin. Mais les premiers responsables avouent n’avoir pas été au courant de débordements. Ils se disent prêts à s’excuser et promettent de rappeler les fautifs à la raison. A en croire le commissaire de la police, aucune plainte n’est encore enregistrée à leur niveau, mais les avis au sein de la population sont partagés. Si chez certains le mécontentement est visible, signe de leur désaccord, chez d’autres, cette action des Koglwéogo est salutaire, car elle va entraîner le retour aux valeurs cardinales.
Madi ZOUNDI (Correspondant)
Opinion plurielle sans democratie
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Ce pouvoir est en train de jouer avec le feu, le même feu qui va le brûler.
18 avril 2018N’ayez craintes de rien, ne redouter rien dans ces ignobles macabres machinations que vous fomentez actuellement;
les experiences d’ailleurs sont suffisemmment edifiantes en ce sens que les SELEKA BALAKA ANTIBALAKA ; les cobras et les ninjas etc. sont et tout le monde le sait, la fabrication des pyromanes français qui les utilisent comme ils veulent et quand ils le veulent.
Pour l’instant, ce feu que vous allumer, sera celui qui va vous brûler je le redit tout net.
La creation de milices dans un pays l’est toujours par des esprits maléfiques qui tirent des profits de leurs actions.
Je n’exagère rien mais je reste convaincu que c’est à ces fins que seront utilisées ces maléfiques kolgweogo.
L’esprit malin rode toujours.
Même si rfi pour le moment n’alimente pas sa propagandeson feu du bois des kolgweogo, il vient le moment où les valets locaux qui sont toujours affiliés aux demons exterieurs vont faire feu de ce bois des kolgweogo.
QUE DIEU NOUS GARDE SEULEMENT