HomeA la uneCONDAMNATION D’UN DJIHADISTE MALIEN POUR DESTRUCTION DE MAUSOLEES : Ce n’est que justice

CONDAMNATION D’UN DJIHADISTE MALIEN POUR DESTRUCTION DE MAUSOLEES : Ce n’est que justice


 

Le procès du djihadiste malien, Ahmed Al Mahdi, vient de connaître son épilogue avec la condamnation de celui-ci à 9 ans de prison ferme par la Cour pénale internationale (CPI). On se rappelle que le procureur avait requis 9 à 11 ans de prison ferme à l’encontre de cet ancien chef de la Hesbah, la brigade des mœurs qui a sévi à Tombouctou lors de l’occupation du Nord-Mali par les «fous d’Allah ».  Soulignons, si besoin en était encore, que ce djihadiste malien  a été condamné pour des faits de destruction de biens dans la «perle du désert». En effet, il lui était reproché d’avoir supervisé la destruction de 9 mausolées et de la porte de la mosquée Sidi Yahia, à Tombouctou, entre avril 2012 et janvier 2013. L’on peut donc dire que cette condamnation n’est que justice. Ce procès, il faut bien le dire, a valeur historique. De fait, c’est une grande première pour la CPI, de juger et de condamner une personne accusée de crimes de guerre du fait de la destruction de monuments. Bien entendu, c’est bien pour le principe, et cela remet du baume au cœur des populations de Tombouctou, mais aussi de toute l’humanité qui a ces monuments comme patrimoine commun. On ne peut pas détruire ainsi la mémoire collective, l’âme d’une population entière, en toute impunité.

Aux yeux des « illuminés », cette condamnation constitue une grande humiliation

Il faut souhaiter que cette condamnation ait un effet dissuasif sur les djihadistes qui seraient tentés par la même aventure, qu’elle leur fasse prendre conscience du fait qu’ils pourraient subir le même sort qu’Al Mahdi s’ils venaient à se livrer à des actes de ce genre. Il est évident qu’aux yeux des «illuminés», cette condamnation constitue une grande humiliation. En effet, par principe, les terroristes ne peuvent pas se faire à l’idée de devoir rendre compte de leurs actes un jour. Aveuglés par leurs croyances sordides, ils se considèrent «purs et irréprochables». Tant et si bien que l’idée même de se voir reprocher des choses, leur paraît abjecte. Il faut donc espérer que cette condamnation fasse effet, c’est-à-dire contribuer à dissuader plus d’un djihadiste. Certes, il serait naïf de penser que les terroristes indécrottables de la trempe des Abou Bakr al-Bagdadi et autres Mokhtar Belmokhtar, vont s’empresser de se repentir, après avoir écouté la sentence de la CPI. Il ne faut pas rêver, tant ils ont la barbarie chevillée au corps. Mais, on peut déjà se réjouir que Ahmed Al Mahdi, lui-même, ait plaidé coupable au cours de son procès, ce qui lui vaut du reste la clémence des juges. Il est rare qu’un djihadiste fasse ainsi acte de contrition, en demandant pardon à ses victimes. C’est peut-être la preuve que certains se laissent embarquer dans l’«aventure terroriste», sans une véritable réflexion préalable sur les tenants et les aboutissants de leurs faits et gestes. En tous les cas, on se demande comment un intellectuel du rang de Ahmed Al Mahdi, a pu verser dans un tel aveuglement. En effet, sa qualité d’enseignant de philosophie arabe, laisse penser qu’il avait les moyens intellectuels d’avoir du discernement, d’éviter de pactiser avec les «extrémistes» qui avaient mis sous coupe réglée, le Nord de son pays. La philosophie étant l’«amour de la sagesse», on pouvait attendre cela de quelqu’un qui passe pour être un maître en la matière. Hélas, ce ne fut pas le cas. Espérons que cette sentence, lui fera les pieds. En tout état de cause, il convient pour la communauté internationale, de ne pas s’arrêter en si bon chemin. Il serait souhaitable que le procès d’Ahmed Al Mahdi appelle d’autres procès et ce ne sont pas les crimes qui feraient défaut. Car, on le sait, en plus de la destruction des mausolées, il y a eu des amputations et bien d’autres atteintes à l’intégrité physique des habitants, qui ne doivent pas rester impunies. De plus, l’ancien chef de la brigade des mœurs qui veillait à l’application de l’idéologie des djihadistes au Nord-Mali, n’a pas agi en solitaire. Il a même reçu des ordres des chefs d’Ansar dine et d’Al Qaïda au Mahgreb islamique (AQMI). C’est dire combien il importe de mettre la main sur ces chefs et bien d’autres acteurs de l’occupation du septentrion malien, pour qu’ils rendent compte de toutes les exactions. La traque devrait donc s’intensifier dans la quête d’une tolérance zéro des crimes terroristes. Tant au Mali que dans tous les autres pays secoués par le phénomène terroriste à travers la planète.

« Le Pays »


Comments
  • je pense que les musulmans est les hommes libre doivent attaquer la haye est juger les juge criminelle blancs est negros a leurs solde.est les criminelle isrealiens qui tues est les criminelle americains busch est le criminelle de pautine les russ ou la justice est faite que pr les musulmans un jour viendras tres proche ou ces les musulmans qui vont vs rechercher est vs juger bande de criminelle de judeo chretiens

    27 septembre 2016
  • Le Christ déclare (Évangile donné à Arès 33 :35)
    « Qu’on interdise la pompe et l’opulence, qu’on démantèle les mausolées, qui sont piété pour les morts ; il n’y a de piété que pour Dieu ! »
    La Cour pénale internationale est en désaccord avec le Créateur !

    28 septembre 2016

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