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CONFIDENCES DU WEEK-END


* Croix-Rouge burkinabè : quatre employés portés disparus depuis samedi

Ce communiqué est de la Croix-Rouge burkinabè qui annonce avoir perdu contact avec quatre de ses employés ayant quitté Kaya pour Djibo. Lazare Zoungrana, son secrétaire général, en est le signataire.

« Une équipe de quatre (04) personnes de la Croix-Rouge burkinabè, partie de Kaya pour une mission humanitaire à Djibo, est restée injoignable depuis la matinée du samedi 02 février 2019, plusieurs heures après son départ de Kaya. Le rôle de la Croix-Rouge burkinabè a toujours été de sauver des vies en temps de paix comme dans les situations d’urgence, en toute neutralité et impartialité. La Croix-Rouge burkinabè fonde l’espoir que les différents acteurs, en toute connaissance de son action humanitaire, œuvreront pour que ses employés puissent retrouver leurs familles et leurs collègues. Sachant compter sur la collaboration de toutes les parties, elle réaffirme son attachement à ses principes fondamentaux d’humanité, d’impartialité et de neutralité pour une assistance humanitaire à tous ceux qui sont dans le besoin, sans aucune distinction ».

* Mansila dans le Yagha: la mairie, la préfecture et le poste de l’Environnement incendiés

Le week-end a été une fois de plus sanglant dans le Sahel. En effet, la mairie, la préfecture et le poste de l’Environnement, à Mansila dans le Yagha, ont été incendiés hier, 3 février 2019, par des individus non identifiés. La veille et selon nos informations, les assaillants avaient occupé presque toutes les mosquées de la zone pour des prêches devant, dit-on, plusieurs jeunes de la localité.

* Province du Passoré : des établissements scolaires reçoivent des menaces

Selon nos informations, plusieurs établissements scolaires de la province du Passoré, ont reçu des menaces. Il s’agit notamment des écoles primaires publiques de Yimiougou et  de Pépin dans la commune de Tema-Bokin. Les mêmes menaces ont été enregistrées dans une autre école dans la commune de Bagaré, située à 45 km de Yako. Des notes anonymes auraient été déposées dans chacune de ces écoles, intimant l’ordre aux enseignants d’enseigner les élèves en arabe. Des enquêtes sont en cours.

* Attaques terroristes au Burkina: l’UE estime le nombre des victimes à plus de 100 en janvier 2019

Ceci est une déclaration signée de Maja KOCIJANCIC, Spokesperson for Foreign Affairs and Security Policy/European Neighbourhood Policy and Enlargement Negotiations) et de Daniel PUGLISI (Press Officer for Humanitarian Aid and Crisis Management) pour le compte de la Délégation de l’Union européenne au Burkina.

« Depuis le début de l’année, le Burkina Faso a connu un épisode de violences inacceptables dans la région du Sahel avec de multiples attaques contre des villages et des forces de sécurité ainsi qu’un massacre inter-communautaire dans la commune de Yirgou, qui a fait plus de 50 morts. Le Sud-Ouest et le Sud-Est du territoire sont aussi devenus des cibles de ces attaques. Le nombre de personnes déplacées à l’intérieur du pays, s’élève à plus de 80 000 soit plus de 40 000 en un mois. Janvier 2019 est le mois le plus meurtrier qu’ait connu le Burkina Faso avec plus de 100 victimes. L’Union européenne transmet ses sincères condoléances aux familles des victimes et témoigne sa solidarité avec le peuple burkinabè. L’annonce faite quant à l’ouverture d’enquêtes et de suivi judiciaire à l’encontre des responsables des exactions, est une avancée dans la bonne direction. Nous soulignons l’importance du respect des droits de l’Homme et de l’Etat de droit. L’Union européenne apporte son plein soutien au gouvernement du Burkina Faso dont le pays exercera dès la semaine prochaine, la présidence du G5 Sahel, ainsi qu’aux autres pays du Sahel, dans la lutte contre le terrorisme et la défense des valeurs de paix, de justice, de développement et de diversité ».

* Santé animale au Burkina : une menace nommée la fièvre charbonneuse

Ceci est un communiqué daté du 1er février 2019 et signé de la Direction de la communication du ministère des Ressources animales et halieutiques. Il est question de la fièvre charbonneuse, maladie détectée dans certaines parties du pays. Lisez plutôt !

 « Le Ministère des ressources animales et halieutiques informe le public burkinabè que dans le cadre de la lutte contre la Gourme, des prélèvements effectués par le Laboratoire national d’élevage dans la commune de Bagaré (Bisma et Zougo) au Passoré dans la région du Nord, ont donné des résultats positifs au charbon bactéridien ou fièvre charbonneuse. Les services techniques compétents, en plus de l’annonce des résultats dans les localités concernées, ont entamé une vaste opération de contrôle et de prévention du cheptel. D’ores et déjà, les animaux sensibles autour du foyer, seront vaccinés gratuitement contre le charbon. Dans le même élan, les mesures suivantes sont couramment appliquées en de pareilles circonstances :
Dans les zones où la maladie est déclarée :
– isoler les malades ;
– éviter le contact des autres animaux avec les cadavres ou le matériel ayant été en contact avec les malades ;
– éviter de manipuler des cadavres (dépeçage, dépouillage…) ;
– ne pas consommer la viande et les autres produits des animaux malades ou morts ;
– conduire les personnes ayant manipulé ou consommé les cadavres dans une formation sanitaire.
Pour prévenir toute contagion, il faut :
– éviter les champs maudits (zones où la bactérie est présente dans le sol) ;
– éviter d’introduire de nouveaux animaux sans la mise en quarantaine (2-3 semaines) ;
– appliquer les mesures d’hygiène dans les locaux ;
– désinfecter régulièrement le matériel, les équipements, etc.
Le ministère invite l’ensemble des populations à être chacune et chacun un relais dans la large diffusion des présentes mesures quand on sait que la lutte contre les maladies animales passe par une application stricte des mesures zoo-sanitaires
 ».

* Accident à Kaoura : une délégation gouvernementale burkinabè en Côte d’Ivoire 

C’est le ministre des Transports, Vincent Dabilgou, qui l’a annoncé sur sa page facebook : « L’accident survenu à Kaouara dans la zone de Ouangolo, a vraiment été un drame pour notre pays : 15 morts. Le président du Faso a dépêché une délégation gouvernementale conduite par le ministre Tiendrébéogo chargé des Burkinabè de l’extérieur et moi-même pour remercier les autorités ivoiriennes et réconforter les communautés burkinabè. Ainsi, après les visites de remerciements aux préfets de Ouangolo, de Ferkessédougou et de Korhogo, nous avons visité le CHR de Korhogo qui a accueilli les blessés. Un recueillement sur les tombes des disparus, a été fait avant de rencontrer la communauté burkinabè vivant à Korhogo. Cette mission de solidarité et de reconnaissance a été bien appréciée par les autorités ivoiriennes et nos compatriotes de Côte d’Ivoire. Nous suivrons avec vigilance le processus de traitement de ce dossier avec les assurances ».

* BRVM: l’emprunt obligataire du Burkina «TPBF 6,50% 2018-2025 » côté à Abidjan

C’est l’Agence de presse africaine (APA News) qui donne l’information. « L’emprunt obligataire du Trésor public du Burkina Faso « TPBF 6,50% 2018-2025 », a été coté vendredi à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), lors d’une cérémonie marquant la première cotation de cette émission, au siège de l’institution financière, à Abidjan ». Selon l’agence, cette opération « vise, pour l’Etat burkinabè, à recourir au marché régional pour la mobilisation de ressources complémentaires en vue du financement du programme de développement du pays ». Selon le directeur général de la BRVM, Edoh Kossi Amenounvé, cité par APA News, « l’entrée en bourse des obligations émises par le Burkina Faso du 18  octobre au 8 novembre 2018, d’un « montant de 80 milliards de F CFA »,  devrait porter à 834 milliards de F CFA le montant total levé en 2018 ». Alexis Lourgo, directeur général de la SBIF, a, lui, estimé que l’emprunt obligataire « par appel public à l’épargne du Trésor public du Burkina Faso « TPBF O7 (symbole sur le tableau de cotation) » intervient dans un contexte économique stable. Au terme de la période de souscription, 80 milliards de F CFA ont été mobilisés soit un taux de couverture de 106,7% ».

 

 


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