HomeConfidences du week-endCONFIDENCES DU WEEK-END du 05 mai

CONFIDENCES DU WEEK-END du 05 mai


* Mairie de Bouroum : des agents réclament leurs salaires

Dans une correspondance qui nous est parvenue, des agents de la mairie de Bouroum, dans la province du Namentenga, déclarent n’avoir perçu aucun centime comme salaire depuis qu’ils y travaillent il y a six mois. Ils ont donc décidé de crier haut et fort leur situation déplorable.

“Nous avons été recrutés en octobre par l’ANPE comme agents de bureau pour le compte de la mairie de Bouroum dans la province du Namentenga. Nous avons pris service le 28 octobre 2013. Nous avons correctement accompli toutes les tâches qui nous ont été confiées. Fin novembre, ayant accompli notre devoir, nous nous sommes présentés au service comptable de la mairie dans l’espoir que notre employeur en ferait autant. Malheureusement, six mois après, rien n’a changé. Nous n’avons toujours pas perçu un rond malgré les miltiples rencontres avec le maire. Imaginez un peu dans quelle situation nous sommes, surtout en tant que chefs de famille!
Le maire nous a toujours rassurés que la situation va se débloquer mais rien.
Nous sommes entrés en contact avec les autres agents des communes environnantes et nous nous sommes rendu compte qu’ils ont perçu leurs salaires du mois de novembre et de décembre au cours de la 1re semaine du mois de janvier. Ayant eu cette information, nous avons contacté le Programme d’appui aux collectivités territorial (PACT) qui nous a effectivement confirmé que les autres communes sont à jour avec leurs agents et que la mairie de Bouroum n’a pas demandé de salaire mais plutôt des fonds pour assurer des formations. Nous savons donc que le maire étant responsable de la mairie, il a délibérément opté de nous faire du mal.
C’est pourquoi nous vous demandons de nous aider à quitter cette misère voulue par le maire!”

* Commune de Guibaré : l’érection de nouveaux départements fait des gorges chaudes

Les habitants des villages de Vousnago, Sakoudi, Tontenga, Karemtenga et Koundoula dans la commune de Guibaré, se sont déportés à la préfecture dudit département, le 28 avril 2014, pour transmettre une lettre de contestation au préfet de ladite localité, en rapport avec un projet visant à les rattacher au département de Niangwela dans la perspective de l’érection des nouveaux départements. Selon le préfet de Guibaré, Jean Clément Bandaogo, ils étaient au nombre d’une centaine à se rendre dans ses services pour lui remettre la lettre dans laquelle les contestateurs soutiennent que sur le plan coutumier, les forgerons, les Yarcés et les Peulhs ne sont pas acceptés dans le village de Niangwela. Et selon une source très proche de l’administration provinciale du Bam, cette manifestation fait suite à un procès-verbal de non-conciliation entre les différents protagonistes de la commune de Guibaré sur cette affaire. Selon les termes du procès-verbal, certains ressortissants de Koundoula ont souhaité que l’Etat prenne ses responsabilités pour choisir le chef-lieu du futur département entre Niangwela et Koundoula. Mais à défaut de Koundoula, ledit village souhaiterait toujours être rattaché à Guibaré plutôt qu’à Niangwela. En tous les cas, le préfet Jean Clément Bandaogo a déploré l’attitude des manifestants qui, à son avis, n’ont observé aucune formalité liée à leur démarche avant d’appeler la partie plaignante au calme et à la retenue.

* Le monde de la Jeune chambre internationale en deuil

La Jeune chambre internationale est en deuil. La sénatrice Hélène Traoré a perdu sa mère le mercredi 23 avril dernier à Bobo-Dioulasso. L’enterrement a eu lieu le 25 avril à Bobo-Dioulasso. Une messe de requiem a été dite à son intention le 3 mai à la paroisse Saint Vincent de Paul de Koko à Bobo-Dioulasso. Et les petites funérailles se dérouleront du 29 mai au 1er juin 2014 à Borodougou, village situé à une quinzaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso. Les Editions « Le Pays » présente ses condoléances les plus attristées à la famille éplorée. Que la Terre soit légère à la disparue.

* Circonscription d’éducation de base de Zimtanga : un directeur d’école agresse son adjoint publiquement

Le directeur de l’école primaire publique de Momené dans la commune de Zimtanga dans le Bam, a agressé publiquement son adjoint dans la cour de l’école en présence du bureau des parents d’élèves, des élèves de l’école et des autres enseignants, le 30 avril 2014. Selon un témoin oculaire des faits, c’est autour de 17h que la scène s’est produite dans la cour de l’école. « Tout a commencé le 30 avril dans la matinée quand le directeur est arrivé à l’école et a trouvé que le maître chargé du sport, entraînait l’équipe de l’école qui devrait jouer un match le 1er mai dans le cadre des éliminatoires de l’OSEP de la CEB. Il a alors intimé l’ordre aux élèves de sa classe de rejoindre la salle sans s’adresser au maître présent. Mais les élèves n’ont pas obéi. C’est ainsi qu’après l’entraînement, les élèves ont été isolés et fouettés par le directeur alors que d’autres élèves de la même classe étaient toujours au jardin. C’est ainsi que le maître responsable du sport a, en collaboration avec les autres collègues, avisé l’APE qui a interpellé le directeur afin que la franche collaboration prévale mieux dans l’établissement. Quand le directeur est arrivé avec sa chaise et qu’il a trouvé que ses adjoints étaient présents, il a voulu replier. C’est là qu’un autre enseignant a voulu le ramener à la raison en l’invitant à rester écouter. C’est ainsi qu’il a aggressé l’instituteur devant tout le monde », a-t-il rapporté. Blessé à la cheville et aux côtes, l’instituteur a été soumis à des examens au district sanitaire de Kongoussi. Mais celui-ci a porté plainte contre son directeur et les officiers de police judiciaires du commissariat central de Kongoussi ont déjà commencé les auditions des prévenus, le 1er mai 2014 en début de matinée. Quant à l’enseignant victime qui avait du mal à marcher, il dit avoir subi toutes les humiliations possibles dans son poste de travail et tient à ce que justice lui soit rendue.

* Lutte contre le banditisme dans la Gnagna: la commune de Coalla dotée d’un poste de police

La commune rurale de Coalla, située dans la province de la Gnagna, a désormais un poste de police. La cérémonie d’ouverture, parrainée par Yombo Paul Diabouga, a eu lieu le 3 avril 2014. La commune de Coalla est reconnue comme la plus inaccessible dans la Gnagna. C’est pourquoi les attaques à mains armées sont légion dans cette zone. Pour soulager la population, les autorités en charge de la sécurité viennent d’ouvrir un poste de police dans cette zone reculée de la province.
Le chef de canton de Caolla a remercié les autorités pour leur appui et a invité la population à collaborer avec les forces de sécurité.
Diabouga Fidel, maire de Coalla, a fait savoir que sans sécurité, aucun développement ne peut être entrepris. La sécurité est donc très préoccupante surtout à Coalla où les attaques sont fréquentes. Et pour que la police soit efficace, il faut la participation des populations, a-t-il conclu. Pascal Ilboudo, directeur provincial de la police de la Gnagna, a, quant à lui, laissé entendre que ce poste de police va aider à réduire l’insécurité dans la zone et à faciliter la collecte des données pour l’établissement des cartes d’identité et bien d’autres services. Il a invité les populations à la collaboration en appelant le 1010 ou le 17 quand ils verront des comportements suspects.
Quant au parrain, Diabouga Yombo Paul, directeur des Etudes et de la planification au MENA, il a fait ressortir qu’avec son association composée des fils et filles de Coalla résidents à Ouaga, ils œuvrent pour le développement de leur commune. Il a rassuré le Conseil municipal qu’ils n’ hésiteront pas à apporter leur pierre à l’édification de Coalla quand on leur fera appel.

* Promotion de la Femme et de la jeune fille Pougouli du Burkina : l’association Wiignamou donne le ton

L’association Wiignamou a organisé, les samedi 3 et dimanche 4 mai 2014 à Ouagadougou, une série d’activités de promotion de la femme et de la jeune fille. A cet effet, une conférence publique sur le mariage en pays Pwo a été animée par les membres de l’association, suivie d’une exposition de différents mets Pwo/Pougouli dans la cour du musée national, à proximité de l’hôpital pédiatrique Charles De Gaule.

* Journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge : plusieurs activités en vue au Burkina Faso

Le 8 mai de chaque année, la Croix-Rouge burkinabè, à l’instar des autres sociétés nationales dans le monde entier, célèbre le 8 mai, la Journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Placée sous le thème “Mon histoire Croix-Rouge/mon histoire croissant–Rouge”, la célébration sera marquée par diverses activités dont un exercice de simulation d’une intervention d’urgence, un match de football, une journée portes ouvertes sur le comité provincial de Kongoussi et une collecte bénévole de sang.

* Accident de la circulation : une remorque déverse son contenu sur l’avenue Charles de Gaulle

Le jeudi 1er mai 2014, dans l’après-midi, s’est produit à 300 mètres du feu tricolore du lycée Ouézzin Coulibaly à Bobo-Dioulasso, sur l’avenue du Général Charles De Gaulle, un accident. Une remorque bien remplie de balles de tissus y a renversé tout son contenu. Les circonstances de cet accident n’ont pas été élucidées. Mais selon les riverains, en l’occurrence un chauffeur en retraite de la SOFITEX, une pièce appelée palette aurait probablement cédé. Le poids de chacune des balles était vraiment considérable. A en croire encore les riverains, le véhicule avait une immatriculation ghanéenne et le chauffeur a emprunté une voie interdite à ces genres de véhicules. Les dégâts étaient importants. En effet, l’accident s’est produit à côté d’un lieu de vente de véhicules où l’on a pu dénombrer quelques uns qui ont été touchés.


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