CONFIDENCES DU WEEK END :
Maison d’arrêt et de correction de Diapaga : des gendarmes tentent de libérer un des leurs emprisonné pour viol
Des gendarmes auraient tenté de libérer un des leurs mis sous mandat de dépôt, le vendredi 6 avril dernier, dans une affaire de viol. D’après nos informations, après que quelques éléments ont conduit le gendarme soupçonné de viol, du parquet à la prison, un groupe de pandores aurait investi la cour dudit pénitencier pour réclamer la libération de leur collègue. Avant de recevoir le CB dans son bureau pour discuter, le directeur de la prison a demandé aux pandores de libérer les lieux ; ce qui fut fait. Selon nos informations, l’affaire de viol remonte à plusieurs semaines.
Suspension du PITJ : Soumane Touré et ses camarades n’ont pas encore reçu la décision du MATD
Le Parti pour l’indépendance, du travail et de la justice (PITJ) a été suspendu par le ministère de l’Administration territoriale pour trois mois. Selon nos informations et au moment où nous bouclions cette édition, Soumane Touré et ses camarades n’avaient pas encore reçu la notification officielle du MATD. En tout cas, le PITJ attend toujours le courrier notifiant officiellement sa suspension.
UNIR/PS : quatre militants suspendus
« Le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS), a tenu, le vendredi 6 avril 2018 au siège national du parti sis aux 1200 logements de Ouagadougou, sa réunion en séance ordinaire, de 18h 30 mn à 20h50 mn, sous la présidence de Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président du parti. Le SEN a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, prononcé la suspension de 4 militants pour violation grave et répétitive des statuts et du règlement intérieur et portant atteinte à la cohésion du parti, et procédé à la nomination d’un Président de la Fédération provinciale du Tuy ». C’est l’information que rapporte le parti dans un communiqué. Zida Boubacar, coordonnateur de l’Arrondissement 6 de la commune urbaine à statut particulier de Ouagadougou, a été suspendu de toutes les structures de l’UNIR/PS jusqu’à nouvel ordre. Sawadogo Abdoulaye et Sawadogo Souleymane, tous deux du secteur 38, Arrondissement 9 de la commune urbaine à statut particulier de Ouagadougou, ont été également suspendus de toutes les structures de l’UNIR/PS jusqu’à nouvel ordre. Enfin, Ouédraogo Sadikou, militant du secteur 16 de l’Arrondissement 3 de la commune urbaine à statut particulier de Ouagadougou, a été suspendu de toutes les structures de l’UNIR/PS jusqu’à nouvel ordre.
Secteur 13 de Ouahigouya : des habitants portent plainte contre un maquis
Nous avons eu une copie de la lettre que les habitants du secteur en question ont adressée au maire de la commune de Ouahigouya et en voilà un extrait : « Nous sommes un groupe de citoyens résidant au secteur 13 de la ville de Ouahigouya, tous voisins du maquis « Siminus ». Le mercredi 17 janvier 2018, constitués en délégation, nous nous sommes rendus dans les locaux de la mairie pour vous faire part oralement des nuisances constituées par les bruits du maquis « Siminus » et la prostitution qui s’y opère. En effet, chaque jour et ce, de 18 h jusqu’à 3h du matin, nous n’avons pas de quiétude dans notre zone d’habitation, du fait des activités peu recommandables qu’il y a autour de ce bar situé en pleine zone d’habitation et qui sert également de lieu de dépravation. Monsieur le maire, plusieurs de nos voisins dont les mûrs côtoient ou jouxtent ceux du maquis, en plus du vacarme produit par le maquis, supportent et subissent l’indécence de certains clients des lieux qui vont même jusqu’à se soulager devant leurs portes. Leurs enfants, pour ceux qui sont scolarisés, sont obligés de quitter le quartier pour se rendre dans d’autres lieux paisibles afin d’avoir la quiétude nécessaire pour apprendre leurs leçons, avec tous les risques qu’il y a. A cela, il faut ajouter que ces enfants sont obligés, chaque jour, d’assister au défilé de certaines filles dans des tenues peu recommandables, s’adonnant au plus vieux métier du monde. Cette situation, monsieur le maire, nous la supportons difficilement. Et, tenez-vous bien, ce n’est pas faute d’avoir tenté de demander aux propriétaires des lieux de modérer, étant entendu que ces activités s’exercent dans un lieu d’habitation. Mais, à ce jour, nous ne constatons aucune amélioration. Nous disons non à la dépravation des mœurs dans notre quartier au grand dam de nos enfants. Nous disons non aux nuisances sonores agressives et répétées que nous subissons, même étant malades, dans notre zone d’habitation par le fait des activités du maquis « Siminus ». Pour une bonne éducation de nos enfants et pour la quiétude dans notre quartier, monsieur le maire, nous vous prions donc de prendre les dispositions nécessaires de rappeler aux propriétaires des lieux, que de telles activités n’ont pas leur place dans une zone d’habitation ». D’après nos informations, le maire a donné des instructions pour que le problème soit traité avec toute la diligence requise.
CSC : le SG « suspendu » par le vice-président
Ceci est un communiqué émanant du Conseil supérieur de la communication : « le vice-président exerçant la plénitude des attributions du Président du Conseil supérieur de la communication, M. Désiré Comboïgo, informe les usagers et toute personne physique ou morale, que lors de sa séance du 21 mars 2018, le collège des conseillers a décidé de la suspension de M. Louis Modeste Ouédraogo de sa fonction de Secrétaire général du CSC pour une période de 3 mois. Par Arrêté N°2018/010/CSC/CAB portant suspension de fonction, M. W. Louis Modeste Ouédraogo a été suspendu pour compter de sa date de notification intervenue le 05 avril 2018 pour cause d’insubordination et d’actes d’indiscipline notoires. Désormais, l’intérim de la fonction de Secrétaire général est assuré par Mme Ouédraogo/Garané Fatoumata, chargée de missions. Le CSC sait compter sur votre bonne compréhension et votre engagement à œuvrer avec lui pour relever les défis de la régulation ».
ODJ : environ 220 personnes pour le deuxième congrès
Du 5 au 7 avril 2018, a eu lieu à l’Atelier théâtre burkinabè (ATB), à Ouagadougou, le deuxième congrès ordinaire de l’Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ) du Burkina Faso. Cette rencontre a réuni environ 220 congressistes venus de 42 sections provinciales. Au cours des travaux qui ont duré deux jours, les participants ont analysé le contexte national et international. La vie de l’Organisation depuis le dernier congrès, a été passée en revue afin de dégager de nouvelles orientations. Il s’agit, entre autres, de la mise en œuvre des recommandations du dernier congrès, de la poursuite de l’installation des sections de l’Organisation, notamment celles du monde paysan, des ouvriers, la poursuite des explications de l’orientation de l’Organisation. C’est sur une note de satisfaction que les participants ont clos le congrès, dans l’après-midi du 7 avril 2018.
Promotion et valorisation du cinéma africain et de la diaspora : l’Académie des Sotigui est né
Ceci est l’extrait d’un communiqué signé du commissariat général des Sotigui Awards et portant sur la création de l’Académie des Sotigui, dans le cadre de la promotion et de la valorisation du cinéma africain et de la diaspora.
« Depuis deux ans, Ouagadougou abrite la prestigieuse et unique cérémonie africaine de récompense des talents dans les films africains et de la diaspora : les Sotigui Awards. Véritable plateforme et rendez-vous de valorisation du talent de l’acteur comédien, les Sotigui Awards ont confirmé leur utilité et convaincu l’ensemble des acteurs du monde du cinéma au plan national et africain, en seulement deux éditions. Dans une logique de professionnalisation et pour répondre au principe de l’immensité de l’homme qui donne son nom à l’évènement (Sotigui Kouyate), il est décidé de la création d’une Académie des Arts Cinématographiques Africains et de la Diaspora. Ainsi, à l’image des Césars qui sont organisés par l’Académie des Césars, les Oscars organisés par l’Académie des Oscars, les Sotigui Awards seront désormais organisés par l’Académie des Sotigui. L’Académie des Sotigui est composée de professionnels de l’industrie cinématographique, répartis en neuf collèges de “métiers” (acteurs, réalisateurs, auteurs, techniciens, producteurs, distributeurs et exportateurs, industries techniques, agents artistiques, directeurs de casting, attachés de presse, exploitants). A ces acteurs viennent s’ajouter des personnalités dont l’activité soutient le rayonnement et le dynamisme du cinéma en Afrique, rassemblées dans un dixième collège de “membres non professionnels”. L’Académie est régie par l’Association pour la Promotion du Cinéma Africain et de la Diaspora (APROCAD) ».