HomeA la uneCôte d’Ivoire : Rambo et civils arrêtés et extradés  

Côte d’Ivoire : Rambo et civils arrêtés et extradés  


 

Le samedi 20 février 2016, l’adjudant-chef, Moussa NEBIE, dit Rambo, et deux ressortissants burkinabé Abdoul Karim SAWADOGO et Ali KONE refugiés en Côte d’ Ivoire suite à la tentative de coup d’état du 16 septembre 2015 ont été remis au Burkina Faso par les autorités ivoiriennes. Cette action fait suite aux démarches entreprises par les autorités burkinabè et ivoirienne de travailler en étroite collaboration pour la sécurisation des deux pays et de la sous région. En rappel, un mandat d’arrêt international avait été lancé par la justice militaire contre l’adjudant-chef, Moussa NEBIE et le sergent chef, Roger KOUSSOUBE. Le gouvernement salue cette action et félicite les autorités ivoiriennes pour leur collaboration.

 Le service d’information du Gouvernement

 

* Médias : L’Evènement suspendu pour un mois

Dans le communiqué de presse ci-dessous, le Conseil supérieur de la communication (CSC) suspend le journal « L’Evènement » pour une durée d’un mois de parution pour « manquement dans le traitement de l’information relative à la question sécuritaire ». Lisez !

 « Le Conseil supérieur de la communication (CSC), en sa séance ordinaire du 18 février 2016, a décidé de suspendre pour une durée d’un (01) mois la parution du journal L’Evénement, pour diffusion d’informations relevant du secret militaire. Cette suspension va du vendredi 19 février au samedi 19 mars 2016 inclus.

L’Evénement, dans sa parution N°320 du 10 février 2016, à travers l’article intitulé « Les poudrières du Burkina », livre avec force détails, plan à l’appui, des informations techniques et géographiques des différents dépôts d’armements des Forces armées nationales. L’information contenue dans ledit écrit, au regard des exigences déontologiques du journalisme et du contexte actuel, est de nature à porter atteinte à la sécurité du Burkina Faso. Le Collège, en application de l’article 46 de la loi organique n° 015-2013/AN du 14 mai 2013 portant attributions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la communication, a décidé de la suspension de la publication du journal pour une durée de trente (30) jours. Le journal L’Evénement n’est pas à son premier manquement dans le traitement de l’information relative à la question sécuritaire. Nonobstant les multiples auditions et rappels à l’ordre du CSC et l’appel de l’institution en date du 15 octobre 2015 invitant les médias à s’abstenir de publier ou de diffuser des informations stratégiques militaires et/ou de défense et toute autre information pouvant porter atteinte à la sûreté de l’Etat, ou compromettre l’action des Forces de défense et de sécurité sur le terrain, le journal L’Evénement s’est de nouveau illustré négativement. Le Conseil supérieur de la communication rappelle à tous les médias que le respect strict des textes en vigueur est une exigence de la liberté de la presse. Il y va de la respectabilité des hommes et femmes de médias et de la promotion de la liberté d’expression. »

* Convocation des responsables du journal Le Reporter par le commissaire du gouvernement : plus de peur que de mal

Après la convocation du directeur de publication et du rédacteur en chef du bimensuel Le Reporter par le commissaire du gouvernement la semaine dernière, nombreux sont ceux qui s’interrogeaient sur la suite qui y serait donnée. Eh  bien, il y a eu plus de peur que de mal. En effet, après  les avoir entendus, le tribunal les a autorisés à regagner leur domicile car rien de grave ne leur a été reproché.

 * L’ancien ministre Toussaint Abel Coulibaly s’investit dans le monde associatif

 

Le monde associatif et particulièrement celui de la décentralisation vient de s’agrandir avec la naissance, en fin d’année 2015, des « Volontaires pour le développement durable décentralisé » (VDDD). Appuyer et conseiller les futures autorités communales dans les domaines de la formation, de l’organisation, du montage des plans locaux de développement, du lobbying, sont entre autres, les objectifs de VDDD. Le fondateur de cette nouvelle association n’est autre que l’ancien ministre chargé de la Décentralisation, Toussaint Abel Coulibaly. L’expérience acquise par cette personnalité dans le domaine de la décentralisation sera certainement un atout capital dans l’atteinte des objectifs que s’est fixés l’association.

 * ASFA-Yennenga : l’appel à l’union sacrée d’un membre de la famille

 

Ceci est un écrit d’un membre de la famille jaune et vert de l’ASFA-Y. Celui-ci lance un appel solennel à tous les membres de la famille à l’union sacrée pour sauver le navire ASFA-Y qui tangue actuellement.

 « L’ASFA Yennenga est malade et vraiment malade…

L’urgence des urgences est de la sauver en évitant la relégation en deuxième division et en préservant son unité.

Les diagnostics sont unanimes : la gouvernance du club est mauvaise.

Le temps n’est pas aux grands discours mais à l’action. C’est à cela que j’invite les uns et les autres.

Pour ma part, je lance un appel solennel à l’union autour de l’équipe à l’endroit de tous ceux qui souffrent de la voir végéter dans les profondeurs du Faso Foot.

 – Aux dirigeants actuels dont la faillite n’est plus à démontrer, démissionnez dans un ultime geste d’honneur si vous aimez ce club que vous avez détruit.

– Aux anciens membres de bureau, anciens joueurs et encadreurs, aux sympathisants, mobilisons-nous pour sauver le club.

– Aux valeureux et dignes supporteurs, réunissez-vous pour soutenir l’œuvre de redressement.

– Aux joueurs et encadreurs, soyez dignes de vos devanciers, parez-vous de vos armures de guerriers pour jouer les 18 matchs restants comme si vous jouiez des finales.

Si mon appel est entendu, mettons vite en place un comité de crise restreint (5 à 7 membres) chargé de :

– tout mettre en œuvre pour éviter la relégation ;

– mettre en place une structure de relecture des textes du club pour une totale refondation ;

– organiser l’assemblée générale qui adoptera les nouveaux textes et mettra un bureau en place dès le week-end suivant la fin de la saison 2015/2016.

Monsieur Sam K. Sylvestre, en votre qualité de Président du Conseil d’administration, je vous interpelle personnellement, sortez de votre léthargie et agissez avant qu’il ne soit trop tard. »

* Institut régional d’administration de Fada : des enseignants vacataires mécontents

Que se passe-t-il à l’Institut régional d’administration de Fada ? C’est la question que tout le monde se pose. En effet, depuis la rentrée académique, certains enseignants vacataires disent n’avoir pas perçu de salaire. Certains d’entre eux, à en croire notre source, n’ont pas perçu leur dû depuis l’année scolaire 2014-2015. A qui la faute ? Difficile d’y répondre, en l’absence de toute explication de la part de l’administration.

 * Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan : Yacou le Chinois tué

 

Yacouba  Coulibaly, alias «  Yacou  le Chinois », connu pour être un bandit de grand chemin, ayant combattu  durant la crise aux côtés des forces du régime en place alors qu’il était  condamné  à 20 ans de réclusion,  est mort par balle le samedi 20 février à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA).  Selon  des informations émanant du site Koaci,  c’est suite à une décision du nouveau régisseur de transférer le fameux «  Yacou le Chinois » vers une autre ville du pays, que ses proches se sont révoltés contre les gardes pénitenciers.  Certains détenus  ont,  pendant   trois heures,  mené  une farouche résistance à cette opération  qui a fait 4 morts dont le fameux Yacou le Chinois.

 * Quand un ex-ministre de Gbagbo  s’attaque à Affi Nguessan

 

Alphonse  Douati  a, au cours d’une  tournée de proximité  dans les différentes communes du district d’Abidjan,  profité lancer des piques à Pascal Affi Nguessan. « Le parti est ressoudé, un seul individu était dans la contre allée  et il a été exclu », aurait-il déclaré avant  d’ajouter : « il a eu un contrat pour troubler  des gens qui ne sont pas sereins,  sinon le FPI  est soudé ». Au cours de cette même tournée, l’homme  qui fut ministre sous Gbagbo est revenu sur les relations entre  l’ex-président ivoirien   et les populations  du Nord, comme un prétexte pour l’accusation depuis l’ouverture de son procès à la Haye. « On accuse Gbagbo d’avoir fait un plan pour éliminer des Dioula. Pourtant, il y a des Dioula dans sa famille. La chanteuse Aïcha Koné  est de la famille Gbagbo »,  a indiqué  ce cadre de l’Ouest de la Côte  d’Ivoire.

 * Manque de matière d’œuvre dans les établissements techniques : un ultimatum lancé aux autorités

 

« Pour le point spécifique des matières d’œuvres, les autorités sont invitées à réagir favorablement d’ici au lundi 22 février 2016. Dans le cas contraire, la coordination des sections coordination des sections des établissements d’enseignement techniques et professionnels de l’Association  des élèves du secondaire de Ouagadougou (AESO) se verra dans l’obligation de réagir ». Cet ultimatum a été lancé le 19 février dernier, lors du point de presse animé par l’AESO dans l’enceinte du Lycée technique national /Sangoulé Lamizana, pour dénoncer les difficultés traversées par l’enseignement technique au Burkina. Selon le coordonnateur de l’AESO Dramane Sankara, en plus des problèmes traditionnels tels le manque d’infrastructures et l’instauration de limite d’âge pour poursuivre les études, un manque criard de matières d’œuvre (tubes, fils de câblage, bois, moteurs, etc.) persiste dans les établissements. « Depuis le premier trimestre de l’année, la plupart  des travaux thématiques dans les ateliers sont aux arrêts, faute de matière d’œuvre », a expliqué Dramane Sankara. Selon lui, les différentes initiatives entreprises par sa structure auprès des responsables d’établissement et ceux de leur ministère de tutelle n’ont pas connu de réponses satisfaisantes, d’où cet ultimatum. Pour Dramane Sankara, si toutefois, il n’y a de satisfaction l’AESO avisera et déterminera la conduite à tenir.


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