HomeA la uneCOUP D’ETAT MANQUE DU 16 SEPTEMBRE : Le Général Gilbert Diendéré aux arrêts

COUP D’ETAT MANQUE DU 16 SEPTEMBRE : Le Général Gilbert Diendéré aux arrêts


Dans l’après-midi du jeudi 1er octobre 2015, une colonne de véhicules ayant quitté Ouaga 2000, roulait à vive allure vers le centre de la capitale, autour de 15h, suscitant la curiosité de riverains de certaines artères de la capitale. Les témoins ont vite fait de penser à un convoi spécial, eu égard à l’impressionnante escorte militaire dont il faisait l’objet. Très vite, l’information selon laquelle le Gal Gilbert Diendéré, chef des putschistes de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) et président du fameux Conseil national pour la démocratie (CND) a été arrêté, a fait le tour des médias. Et c’était vrai : le Général Gilbert Diendéré a été mis aux arrêts. Ou du moins, pour employer le langage diplomatique, « remis aux autorités de la Transition ». Dans la matinée même du jeudi, le Premier ministre Yacouba Isaac Zida, en marge de la rentrée judiciaire 2015, indiquait que l’arrestation du général n’était « plus qu’une question d’heures.  A la suite de l’assaut des militaires loyalistes contre les putschistes, leur chef s’était retranché dans une enclave diplomatique. Le Burkina Faso est respectueux de cette enclave diplomatique. Pour cela, nous n’allons donc pas la violer. Nous sommes en négociations pour qu’on puisse nous le remettre. Mais nous comprenons aussi qu’ils ont besoin d’avoir un certain nombre de garanties. Notamment que sa vie sera sauve. Nous avons donné cette garantie. Donc, ce n’est plus qu’une question d’heures et nous allons pouvoir le récupérer et le mettre à la disposition de la Justice ». En rappel, Diendéré s’était refugié à l’ambassade du Vatican au Burkina Faso avec qui les autorités de la Transition négociaient pour sa reddition. Cette représentation du Saint-Siège est située à Ouaga 2000, à quelques centaines de mètres du palais présidentiel de Kosyam et du camp Naaba Koom II. L’ex-chef putschiste s’est dit prêt à répondre de ses actes devant la Justice, mais négociait des garanties de sécurité pour lui et les membres de sa famille.

Le général Gilbert Diendéré rejoint ainsi Djibrill Bassolé, le commandant Azize Korogo, le capitaine Dao, le médecin colonel Mamadou Bamba et autres.

M.N

 


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