CRISE AU MINEFID : Le cri du cœur des commerçants
Encore une autre conférence de presse d’une association de commerçants. Cette fois, il s’agit de l’union des associations des commerçants des marches et yaars de la région du centre (Kadiogo) qui ont tenue le 9 juin dernier à la maison des jeunes de Ouagadougou une confrence de presse. L’objectif, exprimer son ras le bol face aux sit-in et aux grèves des fonctionnaires du MINEFID qui paralysent l’économie du pays. Pour l’union « il est temps que les syndicats sachent que c’est grâce aux cotisations des commerçants qu’ils ont un salaire à la fin du mois», dixit son président Seydou Ilboudo
L’union des associations des commerçants des marchés et yaars de la région centre (Kadiogo) n’est pas du tout contente de l’attitude des fonctionnaires du MINEFID alors pas du tout et elle a tenu a l’exprimer devant les Hommes de medias le week-end dernier lors d’une rencontre. Le président de l’union, Seydou Ilboudo, a l’attention des grévistes du MINEFID a laissé entendre ceci « Il est temps que les syndicats sachent que c’est grâce aux cotisations des commerçants qu’ils ont un salaire à la fin du mois ». En effet les commerçants ne sont pas contents de ces syndicats qui prennent en otage l’économie du pays en bloquant l’évolution de celle-ci. Selon M. Ilboudo les grévistes doivent avant toute chose savoir raison gardée, chercher à rencontrer le gouvernement, s’asseoir et discuter en tenant compte du contexte à savoir les difficultés que le pays traverse. Le président de l’union pense qu’aujourd’hui chaque burkinabè doit se soucier de nos Forces de l’ordre et de sécurité et beaucoup de civils qui sont tombés face aux attaques terroristes au Sahel à Ouagadougou et dans d’autres régions du pays, aux nombreuses écoles fermées au Sahel à cause de ces attaques terroristes. L’union des associations des commerçants des marchés et yaars de la région du centre (Kadiogo), pense que chaque burkinabè face à toutes ces difficultés doit aider le pays à travers sa contribution à les surmonter. Seydou Ilboudo a souligné que l’union qu’il dirige n’est pas un syndicat à la solde du gouvernement cependant il sait que si les syndicats tiennent une grève de 48 heures, le gouvernement peut les comprendre mais au-delà de ces 48 h, le porte-parole de l’union pense que ces syndicats ont une autre vision que, eux, commerçants, ignorent. Alors face à toutes ces grèves et sit-in récurrents, le président Ilboudo a exprimé son inquiétude devant une économie fragilisée qui peine déjà à se lever. L’union des associations des commerçants des marchés et yaars de la région du centre Kadiogo demande pardon aux syndicats et les invite a sursoir aux sit-in et grèves pour le bien-être du Burkina Faso et au gouvernement, l’union lui demande, d’agir, de ne pas croiser les bras et observer la situation se dégrader avant de réagir. L’union invite par ailleurs le président de l’Assemblée Nationale et tous les autres députés à s’atteler à trouver la formule adéquate pour que les choses changent et d’ajouter ceci « Si c’est le dialogue, il faut dialoguer , s’il faut aussi durcir le ton pour se faire entendre, le gouvernement doit le faire ». Enfin, l’union des associations des commerçants des marchés et yaars de la région du centre (Kadiogo) exhorte tous les burkinabè à se lever comme un seul homme pour construire le Burkina Faso.
Ben Issa TRAORE