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DEBAT SUR L’ARTICLE 37:« La solution la plus sage est de permettre à Blaise Compaoré de se présenter aux élections »


Le débat sur une éventuelle modification de l’article 37 de la Constitution n’en finit pas. Chacun y va de ses analyses et de ses arguments. Pour l’auteur du point de vue ci-dessous, la plus sage des solutions est de permettre au président Blaise Compaoré de se présenter aux élections en 2015, avec ou sans référendum.

 

J’ai longtemps hésité à publier cet écrit. Je n’étais pas du tout sûr qu’il soit utile. Non seulement tant de personnes ont déjà écrit sur le sujet, mais surtout je pensais que les problèmes économiques et sociaux divers ont fini par faire perdre irrémédiablement aux Burkinabè, même leurs valeurs morales, culturelles et traditionnelles les plus nobles ! L’humeur des Burkinabè dans la circulation est un indicateur assez significatif pour juger de l’ampleur des dégâts.

Mais une chose m’a fait comprendre que l’espoir est encore permis. Un jour, j’ai décidé de marcher de mon bureau pour rentrer à la maison. A ma grande surprise, 3 personnes se sont arrêtées pour me proposer de me prendre. J’étais déjà assez surpris que cela se produise. Je pensais que la courtoisie était révolue surtout à Ouagadougou.

Mais ce qui m’a encore agréablement surpris c’est que tous les 3 étaient des jeunes sur leurs mobylettes, dont une fille. S’ils étaient d’un certain âge, j’aurais simplement conclu qu’ils gardent encore quelques bonnes manières. Mais le fait que ce soit des jeunes m’a agréablement surpris et en même temps donné la preuve que ces valeurs fondatrices de notre société ne sont pas totalement perdues. J’ai alors compris que nous avons encore la possibilité et le devoir de nous battre avec toutes les armes morales, techniques et légales à notre disposition pour éviter que les péripéties et errements de la politique politicienne ne nous fassent perdre définitivement toutes ces valeurs. D’où donc ma modeste contribution ci-après :

Le moins que l’on puisse dire de la situation nationale est qu’elle est, à l’heure actuelle, “trouble et complexe” et de plus en plus inquiétante. En tout cas, pour le commun des Burkinabè, il y a objectivement plus de raisons d’être pessimiste qu’optimiste.

En raison des conséquences inqualifiablement gravissimes pour la grande majorité des Burkinabè liées à une détérioration de la paix et de la stabilité de notre pays, il me semble irresponsable de négliger le danger qui se profile à l’horizon 2015 et de continuer comme si de rien n’était. Nous ne sommes pas différents des autres qui, pour l’avoir fait et n’être pas partis à point, s’en mordent aujourd’hui les doigts en courant vainement derrière la paix et la sécurité perdues. Un sage a dit que “si on continue à répéter la même chose tout en espérant des résultats différents, c’est qu’on est fou“.

Alors ne soyons pas fous ! Soyons plutôt suffisamment sages pour prendre, dès à présent, au sérieux et surtout traiter la menace. “Prudence est mère de sureté” et “mieux vaut prévenir que guérir” ! Et en santé publique, on considère dans l’incertitude que “le doute doit profiter au consommateur” pour justifier la saisie préventive d’un produit alimentaire suspect.

J’ai de sérieux doutes quant à la capacité de notre pays, dans sa situation actuelle, aussi bien politique qu’économique et sociale, de traverser des turbulences graves, sans déraper comme plusieurs autres pays en Afrique et même autour de nous qui se retrouvent aujourd’hui dans des situations dramatiques et inextricables. Nous pouvons, nous avons le devoir et avons encore le temps d’éviter cela aux Hommes intègres !

C’est pourquoi, après une mure réflexion et au-delà de tous les devoirs que je puisse avoir, je crois utile aujourd’hui de partager cette certitude que j’ai acquise que la solution efficace et pacifique devra suivre le cheminement exposé ci-dessous. Cette proposition qui n’a rien d’extraordinaire en soi, a pour unique but d’inviter tous les acteurs à enfin mettre l’intérêt supérieur des Burkinabè au-dessus de leurs intérêts individuels ou partisans.

Mais je voudrais d’abord faire noter deux choses qui peuvent aider à une bonne lecture de mes propos et position :

Ce n’est pas une théorie élaborée que je propose mais simplement une idée claire. Même si elle peut et va certainement alimenter le raisonnement “cartésien” et l’analyse des érudits, elle n’est principalement destinée qu’à orienter l’action immédiate des décideurs.

J’ai une grande considération pour la classe politique burkinabè et je n’ai évidemment l’intention d’offenser personne. Mais je tiens à apporter une contribution claire et significative à la recherche d’une solution à un problème qui menace la paix et la stabilité de notre pays, ainsi que notre sécurité à tous. Je me dois donc de dire tout ce que je pense afin d’éclairer ou être éclairé et rassuré. Rien d’autre ne me motive que le désir de voir les Burkinabè toujours en paix dans leur pays et chez eux. Je m’interdis donc toute complaisance ou crainte de dire ce que je pense utile pour contribuer à cela :

Les constats

Le risque d’explosion est réel ! Et cela, non pas uniquement que la situation du Burkina Faso le justifie, mais aussi pour les raisons principales suivantes :

Une classe politique dont les faits et gestes ne nous ont pas encore prouvé qu’ils puissent se préoccuper d’autre chose que de leurs seuls intérêts. La paix, l’intégrité corporelle et le bien-être du plus grand nombre de Burkinabè semblent être les derniers de leurs soucis ;

Beaucoup, à l’intérieur comme à l’extérieur, trouveraient aujourd’hui plus leur compte dans l’anarchie et la déstabilisation de notre pays. Certains mêmes qui sont déjà prêts ne souhaitent et n’attendent que cette aubaine.

L’absence de rempart (encore moins le dernier) pour protéger les innocents et vaillants Hommes intègres des excès et dérapages possibles : Le pouvoir judiciaire, aussi bien que les forces de l’ordre et l’Armée sont désorganisés et affaiblis à l’extrême.

Quelle que soit la crise, la meilleure solution demeure celle que pourront, en toute sagesse et responsabilité, trouver eux-mêmes, les fils et filles du pays. Aucune intervention extérieure, surtout pour gérer des troubles, ne peut être bénéfique pour un pays. Les intervenants extérieurs ne chercheront en effet rien d’autre qu’affaiblir davantage pour mieux dominer, asservir et exploiter sur tous les plans, et principalement économiques. C’est parce que notre prospérité et même nos vies les intéressent le moins qu’ils laissent toujours pourrir la situation (s’ils n’y aident pas) avant de venir dominer avec le minimum de risques et le maximum de bénéfices pour eux et de pertes pour nous.

Consentons donc dès à présent tous les sacrifices nécessaires pour éviter cela à notre pays. Martin Luther a dit que “nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous mourrons ensemble comme des idiots“. Et le Dalaï Lama que “dans la vie l’on rencontre des choses que l’on ne peut pas changer. Et la sagesse c’est d’accepter continuer d’avancer avec” !

La voie de solution

Dans toute démocratie, chaque peuple a le gouvernement qu’il mérite” ! Le lecteur n’est pas sans le savoir, mais je le répète : L’alternance souhaitée ne se fera que quand les Burkinabè (surtout les femmes et la jeunesse légitimement en colère parce que piégée dans un chômage endémique) seront assez matures et courageux pour s’organiser pacifiquement et légalement afin d’être en mesure de décider (et non subir) de ce que fait la classe politique. C’est cela qui est, à mon sens, le combat le plus important dans lequel la jeunesse devrait investir aujourd’hui son énergie, plutôt que de se laisser distraire et manipuler par une classe politique (dirigeante ou pas), manifestement plus à l’aise pour se servir que de servir.

Afin de ne faire courir aucun risque à notre pays, ma conviction est faite que la voie de solution pragmatique et la plus sage à la crise actuelle est de permettre au président Blaise Compaoré de se représenter aux élections autant de fois qu’il le voudra et le pourra. Et cela en révisant légalement, avec ou sans référendum, l’article 37 de la Constitution. Aux autres candidats de mieux s’organiser pour le battre dans les urnes, démocratiquement, légalement et sans violence.

Les réactions des lecteurs me permettront sans doute d’éclairer quelques zones d’ombre, mais d’ores et déjà je peux anticiper certaines :

Il y en a certainement qui ne manqueront pas de me “classer” hâtivement. Je n’aurai rien à leur répondre que de les inviter à mieux réfléchir sur ma proposition.

A ceux qui me répondront que cela est impossible, je leur donnerai entièrement raison parce qu’ils sont certainement sincères. Mais je les inviterai également à réfléchir sérieusement sur leurs aptitudes et leur avenir en politique.

A ceux qui objecteront que Blaise Compaoré n’a plus rien à apporter au Burkina Faso après plus d’un quart de siècle au pouvoir, je dirai simplement que ce serait alors une raison suffisamment bonne pour bien préparer sa succession. Et ça se passe mieux avec lui dans la paix, la stabilité et la démocratie, plutôt que de prendre le risque de tout compromettre pour un changement qui n’en serait pas un en réalité. Tirons exemple des échecs observés sous d’autres contrées pour mieux faire. Une alternance ne se fait jamais bien au forceps.

Moi-même, je souhaite l’alternance, mais une véritable alternance ! C’est-à-dire celle qui améliore en changeant les systèmes de gouvernance et non seulement des Hommes.

En attendant cela, le président Blaise Compaoré devra gérer très rapidement les urgences économiques et sociales pour soulager la grande majorité des Burkinabè.

Après cela, lui ou son successeur démocratiquement élu devra réaliser deux réformes prioritaires pour permettre une sortie définitive des zones de turbulences afin que les Burkinabè retrouvent leur fierté, leur dignité et leur enthousiasme pour se remettre sereinement au travail pour leur développement commun et durable :

– Réformer l’Armée. Pour d’abord en faire une armée soudée, bien armée et apte à défendre notre pays contre les nouvelles formes de menaces que sont les groupes djihadistes et autres rébellions armées. Mais aussi et surtout en faire une armée apolitique et véritablement républicaine dont le peuple sera fier parce que ni lui ni ses dirigeants n’auront plus jamais à craindre d’une telle armée aucun trouble et encore moins de coups d’Etat ou mutineries ;

– Réformer la Justice pour bâtir un pouvoir judiciaire indépendant pour garantir l’équilibre institutionnel et l’égalité de tous devant la loi.

Ainsi exposées mes convictions, j’approuve donc l’initiative du dialogue politique entamé, qui permettra aux Burkinabè de s’asseoir ensemble pour trouver sagement, pacifiquement et fraternellement les voies et moyens de gérer ensemble les affaires du pays aux différents niveaux qui conviennent à chacun. Et j’invite l’ensemble des Burkinabè à accompagner ce processus pour son aboutissement heureux et rapide.

Que le Seigneur le Tout-Puissant, éloigne de nous les démons de la violence et nous comble de sa sagesse et de sa grâce pour tout ce que nous entreprendrons individuellement ou collectivement dans ce noble but.

Dr Harouna BADINI


Comments
  • Monsieurs des “Editions le Pays”, j’ai un grand estime pour votre journal. Mais il serait mieux de revoir votre “SITE”, le site a besoin de grands travaux! Merci

    1 octobre 2014
  • Au Dr Harouna BADINI, j’ai juste une question à vous poser. Pourquoi vous signez votre nom par Dr? Vous estimez de ce fait que vous méritez le titre de Dr parce que vous êtes titulaire d’un doctorat et cela nulle ne peut vous le contester. C’est grâce donc à une règle qui existe depuis la lune des temps que l’on doit vous appelez Dr.

    Bref, cette règle est à peu près la même que notre constitution qui demande à Blaise de ne pas effectuer plus 2 mandats. Avant lui, le Burkina existait, pendant sa gouvernance le Burkina existe et après lui, le Burkina existera. A moins que nous soyons dans une monarchie, l’alternance doit être respectée.

    Je reviens sur le fait que vous mettiez en doute la sympathie de notre jeunesse car vous vous étonniez que 3 jeunes se proposent de vous embarquer sur leurs montures. Vous méconnaissez notre jeunesse à ce point? Si la morale agonise au Faso, c’est parce que les aînés comme vous la laisse agoniser. Avec un écrit pareil, je ne suis pas sûr que notre jeunesse puisse vouloir continuer à respecter leurs aînés.

    Il serait sage et de bon ton que les gens aient leur courage de dire la vérité, rien que la vérité.

    1 octobre 2014
  • Ca ne sert à rien de compter sur Blaise. Ca fait quand même 27 ans qu’il est là. Ce n’est pas en 5ans qu’il pourra corriger tout le mal qu’il a fait à ce pays. Il faut savoir faire tourner le bâton du pouvoir afin de profiter de la vision de plusieurs d’entre nous. Ne dit-on pas que les projets réussissent par le grand nombre de conseillers ? Si vous en appelez au Tout-Puissant, c’est que vous y croyez et, vous êtes sans ignorer que lui seul n’a pas besoin de nos conseils. Blaise, après 27 ans, n’a toujours écouté personne et, de la façon dont vous parlez de lui, j’ai l’impression que c’est lui votre Tout-Puissant.

    Nous voulons tous la paix, mais, pensez-vous que là vous êtes en paix ? Allez svp sur ce site http://www.moibrahimfoundation.org/fr/interactives/ et vous verrez qu’on a le même score que les pays qui sont en guerre. Même en guerre, la Syrie et l’Ukraine respectent mieux leurs concitoyens. Tous les jours il y a quelqu’un qui disparaît ici au Burkina et personne ne sait pourquoi. Pas un jour ne passe sans que quelqu’un ne soit ruiné moralement et financièrement par le pouvoir en place. Même hier certains se sont vu retirer toute liberté d’action et même de pensée. Vous appelez ça paix vous ? Un pays où tout le monde meurt de courte maladie ? Ou de vieillesse à 30 ans d’âge ? Et tout ça, c’est pendant que Blaise est là. N’essayez donc pas d’argumenter en faveur de Blaise. Le pays ne lui appartient pas à lui seul et, nonobstant le fait qu’il se croit doter de la force du feu des canons, ses jours sont comptés.

    Ne vous y trompez pas, mr Compaoré ne peut plus rien apporter à ce pays, déjà, il est un parjure car il n’a pas respecté la parole qu’il a donné aux sages. C’est un meurtrier, parce que, en tant que 1er magistrat de ce pays, il n’a jamais tenté de faire avancer aucun dossier de justice, même ceux impliquant mort d’homme. C’est un voleur, parce qu’il arrive à donner de l’aide à des associations, sans être capable de dire d’où lui vient tout cet argent. C’est un fou, parce qu’il se croit sage et pense que l’Etat, c’est lui. Même un enfant qui écoute les conseils vaut mieux que lui, son égo n’ayant pas son pareil au Faso.

    Et avec tout ça, dr Badini, vous trouvez le moyen de nous dire qu’il faut laisser un tel homme nous gouverner ? Déjà nous sommes ridicules à la face du monde à cause de l’état de fait dans lequel nous sommes en étant un pays dirigé par lui, mais on sera la risée de tous s’il reste après 2015. Plus personne ne va nous respecter sur cette terre, vu que nous sommes prêts, pour notre conception de la paix, de baisser notre froc jusqu’à terre et laisser n’importe qui nous palper les parties intimes. Y en a marre des reculades!

    Moi je suis pacifiste de nature, je pense qu’on peut toujours régler nos différends par le dialogue. Mais, malheureusement, pour le cas Blaise, je vous assure que je prêt à prendre les armes car là, soit mes enfants vivront libres, soit, il seront les esclaves du système Compaoré, ce que je ne désire pas. Je suis vraiment dégoûté par ce monsieur et tous ses supporters, j’en suis même à l’exaspération vu le manque de réalisme que je rencontre dans certains discours.

    1 octobre 2014
  • Mr Badini, c’est dans ton village que le PF va aller se presenter aux élections. Bande de voyous!

    1 octobre 2014
  • M. Badini se fiche du monde , ma parole ! Et si Blaise Compaoré était proprement foudroyé , la vie s’arrêterait-elle au Burkina Faso ? Pourquoi ne proposez-vous pas , pendant que vous y êtes , que chaque agent de l’Etat , au lieu d’aller en retraite , puisse rempiler autant de fois qu’il le désire ? Vous avez perdu une bonne occasion de la fermer !

    1 octobre 2014
  • C’est un écrit indigne d’un doctorant que viens de lire. Comment comprendre qu’un docteur puisse raisonner de la sorte. Il commence par insulter toute la classe politique burkinabè avant de cracher son vénin sur le Peuple. Comme tu as peur d’une éventuelle crise, c’est l’occasion de dire à ton champion blaise de respecter son serment tout simplement et la fièvre retombera immédiatement. Monsieur le Docteur cessez de ventre votre âme à vil prix. d’ailleurs, vous avez eu combien pour pondre ce chiffon? Malgré votre nive

    1 octobre 2014
  • Dr Badini,vous êtes un clown mais le Burkina n’a pas été crée par votre champion.

    1 octobre 2014
  • DR. BADINI c’est dommage ! j’ai perdu mon temps a vous lire !

    1 octobre 2014
  • Desormais, vous pouvez montrer votre derriere aux gens mais ne signez docteur car l’ humiliation est aisni faite a tous ceux qui ont ete a l’ ecole. A quoi donc a servi ton doctorat, “DR” Harouna? Un medecin qui ne sait que soigner les maladies sans savoir le Pourquoi des choses n’est pas un intellectuel. Honte a des esprits fermes comme toi. Donc si n’ importe gangster se leve et braque le popuvoir, tu vas dire au nom de ta soit – disant paix de le laisser faire. Ces juenes dont tu loues la bonne education ton montre la voie. Padron, fais semblant de faire comme eux.

    1 octobre 2014
  • Chers internautes,
    M. Badini fait l’actualité comme le montre l’extrait ci-dessous du compte-rendu du Conseil des Ministres de ce jour.
    ——–
    F. AU TITRE DU MINISTERE DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES
    – Monsieur Harouna BADINI, Officier, Docteur Vétérinaire, est nommé Chargé de missions ;
    ——–

    De quoi certainement susciter de la part de M. Badini ce genre de réflexion où :
    – d’une part il se réjouit de ce que les jeunes fassent montre encore certaines valeurs (altruisme, courtoisie, etc.) ;
    – et d’autre part, il arrive à cautionner et défendre le viol de sa parole donnée, le parjure, etc. qui plus est par ceux mêmes qui doivent donner l’exemple et guider des peuples entiers…

    Mais enfin, nous ne sommes plus à une contradiction près dans ce pays de savane qu’est notre cher Faso…

    Puisse Dieu nous sauver…

    1 octobre 2014
  • Mr. BADINI.
    Le reflet de décrépitude actuelle de notre société n’incombe pas aux jeunes. Ce sont ceux (je vous mets dans cette catégorie de personnes) qui normalement devaient nous enseigner les valeurs morales qui malheureusement ont failli car n’étant pas des références. Faîtes le constat vous-mêmes : des voleurs qui parrainent des activités de jeunesse; des politiciens véreux parrains de telles ou telles manifestations; de hauts fonctionnaires qui trainent des casseroles parrainant telles ou telles activités, Mr. BADINI, la liste est longue. Je vous pose une seule question: Avez-vous peu d’estime pour la jeunesse que nous constituons? Je vais vous faire un aveu. Ce ne sont pas les politiciens qui manipulent les jeunes, c’est au contraire la jeunesse consciente qui dicte sa loi actuellement aux politiciens surtout à ceux de l’opposition la conduite à tenir. Vous le comprendrez bientôt.

    2 octobre 2014
  • Dr Badini ou prétendu tel, vous auriez dû appliquer ce que vous avez dit dès la première ligne de votre chiffon, pardon, écrit, et vous resteriez digne d’être Dr. Je cite : “J’ai longtemps hésité à publier cet écrit. Je n’étais pas du tout sûr qu’il soit utile.” fin de citation. Aux “Éditions Le Pays” que je respect bcp, de grâce n’oubliez pas “la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres”. Donc épargnez vos chers lecteurs de tels “choses” qu’on vous balance et que vous “obligez” vos lecteurs à lire. Sans rancune.

    2 octobre 2014

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