DEMISSION DE MOUMOUNI DIEGUIMDE : La CGT-B s’en félicite
La Confédération générale des travailleurs du Burkina (CGT-B) a animé une conférence de presse le 9 janvier 2015 à la Bourse du travail de Ouagadougou. L’objectif était, ont indiqué les animateurs de ladite conférence, d’exprimer leur satisfaction par rapport à la démission du ministre des Infrastructures, du désenclavement et des transports, Moumouni Diéguimdé.
La démission du ministre des Infrastructures, du désenclavement et des transports (MIDT), Moumouni Diéguimdé, le 8 janvier 2015, a été favorablement accueillie par la Confédération générale des travailleurs du Burkina. Celle-ci a animé une conférence de presse le 9 janvier dernier à la Bourse du travail de Ouagadougou pour l’exprimer. « La CGT-B se réjouit de l’annonce, le 8 janvier 2015, de la démission de M. Diéguemdé. Cette démission constitue une victoire de la lutte des travailleurs, mais au- delà, elle est celle de tout le peuple burkinabè dont le soutien a été déterminant », a indiqué le secrétaire général confédéral, Bassolma Bazié, dans sa déclaration liminaire. Il a aussi salué et félicité le peuple burkinabè pour son engagement à prendre en main le contrôle de la gestion du patrimoine national. Les organisations de la société civile, les démocrates et les patriotes qui se sont solidarisés et ont soutenu les travailleurs du MIDT ont également été salués et félicités par la CGT-B, à travers son secrétaire général confédéral. Actualité oblige, la question des émoluments des membres du Conseil national de la transition (CNT) est revenue dans les débats. Pour les animateurs de la conférence, il est inconcevable que les pratiques qui ont amené le peuple à se révolter contre le régime de Blaise Compaoré soient dupliquées par les organes de la transition. « A l’endroit des membres de cette instance, la CGT-B a signifié fermement qu’elle ne peut admettre que les membres de ce conseil, censés représenter le peuple pour une période transitoire, s’octroient chacun, mensuellement, 1 778 000 F CFA, et ce, au moment où le peuple vit dans des moments très difficiles. Où est donc la différence avec le régime combattu de Blaise Compaoré ? », s’est interrogé Bassolma Bazié. Le discours de nouvel an adressé aux Burkinabè par le président Michel Kafando, a aussi intéressé les hommes des médias. A ce sujet, Bassolma Bazié a regretté qu’en si peu de temps, le président oublie les conditions dans lesquelles il est arrivé au pouvoir. Pour lui, les intimidations ne feront pas reculer la CGT-B, car, a-t-il estimé, elles ne sont pas aussi fortes que les moyens militaires utilisés par le président Blaise Compaoré, le 30 octobre dernier. Mais, a poursuivi Bassolma Bazié, cela n’a pas empêché le peuple de manifester son mécontentement et de chasser Blaise Compaoré du pouvoir.
Issa SIGUIRE
FALINGA
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Monsieur BASOLMA n’a pas honte!
12 janvier 2015Vous, avec votre statut de fonctionnaire surpayé car passant tout votre temps à faire de l’activisme, vous osez donner des léçons de patriotisme aux membres du CNT!
Il ya pas pire pileur que ceux qui touchent chaque mois des salaires indus.
Monsieurs les contestaires de la CGTB, par rapport à l’ancien parlement la rémunération des députés du CNT à baissé de plus de 50%, çà c’est un sacrifice concrèt.
Mais vous, grand contestaires, comploteurs et manipulateurs devant l’éternel, quel est votre part de sacrifice pour la transition? Pendant que le budget de l’assemblée est ramené de 17 milliards à 8 milliards par le CNT, la masse salariale de vos millitants a augmentée de 117 milliards! et oui excuser moi du peu Mr BASOLMA!
Accepteriez vous une baisse de x% des salaires indus que vous percevez chaque mois?
Quel hippocrisie!