HomeA la uneDISPARITION DU PERE DE LA REVOLUTION BURKINABE : 37 ans après, la flamme de Thom Sank brille toujours

DISPARITION DU PERE DE LA REVOLUTION BURKINABE : 37 ans après, la flamme de Thom Sank brille toujours


Le 15 octobre 1987, le père de la révolution burkinabè, le capitaine Thomas Sankara, rendait son dernier souffle. Aujourd’hui, 15 octobre 2024, les Sankaristes, un peu partout dans le monde, commémorent ce tragique évènement. Un épisode qui constitue une page sombre de l’histoire du Burkina Faso. Et 37 ans après, le souvenir du défunt reste impérissable. En effet, Thomas Sankara reste un personnage sublime, qui fait rêver la jeunesse africaine, à travers ses actes posés de son vivant. Il reste une icône de la lutte de l’émancipation africaine, au point qu’aujourd’hui, certains essayent tant bien que mal de marcher dans les sillons qu’il a tracés. C’est l’exemple d’un pays comme le Rwanda qui s’inspire de la vision de l’immortel capitaine cité aujourd’hui comme un exemple en Afrique. Convaincues que son combat pour son peuple est noble, les autorités burkinabè actuelles ne sont pas en reste. Le premier des Burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, ne le cache pas et le cite en exemple à chaque fois que l’opportunité lui est donnée. Mieux, il s’est engagé à poursuivre les actes de sa réhabilitation. Des actions à saluer ce d’autant qu’elles rendent hommage au père de la révolution burkinabè que tout le monde veut imiter aujourd’hui. Malheureusement, c’est un rêve difficile à concrétiser. En effet, le président a mené une vie intègre jusqu’à sa mort. Il est certes possible d’essayer de faire comme lui, mais il serait difficile de l’égaler.

 

Thomas Sankara continue d’inspirer des millions de personnes à travers le monde

 

Pour tout dire, le capitaine révolutionnaire est unique en son genre. Ils sont nombreux à se réclamer de lui. Malheureusement et depuis toujours, très peu sont sincères, si beaucoup n’exploitent pas son image, pour leurs propres intérêts. Thomas Sankara a écrit son histoire. A ceux qui se réclament de ses héritiers, d’en faire autant. Pour cela, ils doivent être guidés par l’intégrité, la probité, la sobriété, etc. , qui sont des valeurs qu’il prônait de son vivant. Du reste, ce sont ces valeurs qui ont fait de lui aujourd’hui une icône à dimension internationale. Et 37 ans après son assassinat, on fait le constat que sa flamme brille toujours. En tout cas, il continue d’inspirer des millions de personnes à travers le monde. Ce qui fait dire que le guide burkinabè a vécu utilement. Visionnaire, Thomas Sankara l’a été. Et on peut dire que sa lutte reste toujours d’actualité. C’est dire s’il appartient à ses héritiers de reprendre le flambeau et de poursuivre le combat d’émancipation de l’Afrique, qu’il a commencé sous la révolution. Toutefois, ils doivent tenir compte d’une dimension capitale : les époques ne sont pas les mêmes et le monde évolue, les mentalités aussi. C’est une vérité de la Palice.  Cette commémoration, faut-il le rappeler, intervient deux ans après le procès sur son assassinat. Jugement à l’issue duquel, les responsables présumés du meurtre de l’ex-président du Faso, ont été reconnus coupables et sanctionnés à la hauteur de leur crime. Cependant, le mystère reste entier quant à l’implication de l’extérieur dans cet odieux assassinat. Autant dire que toute la vérité n’a pas encore été dite sur la disparition tragique du grand homme qui est célébré aujourd’hui.

 

Edoé MENSAH-DOMKPIN


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