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EBOMAF offre 40 tonnes de riz aux femmes à Dédougou


Mahamadi Bonkoungou, P-DG du groupe EBOMAF, a encore fait parler son cœur en ce début d’année 2014, en faisant don de 40 tonnes de riz aux femmes de Dédougou. La distribution du don est intervenue le 9 février 2014.

Le bras droit chargé, la main gauche levée vers le haut, Salimata Ouattara remerciait le ciel. Veuve et mère de 2 enfants, elle a confessé n’avoir pas eu de quoi chauffer la marmite la veille. « Ce sont mes voisins qui me viennent en aide souvent sur le plan alimentaire. Mes revenus liés aux activités de la Haute intensité de main-d’œuvre (HIMO) vont dans l’achat de médicaments. Les 16 kg de riz que je viens d’avoir vont me soulager à plus d’un titre », a-t-elle dit. Comme dame Ouattara, nombreuses sont les bénéficiaires de ce don qui s’en sont réjouies. Lors de la distribution, c’est un monde fou qui a envahi les lieux, au point qu’il était impossible de se frayer un passage sur la voie qui mène au lycée Saint Gabriel. Jeunes filles, enfants et femmes de tous les âges y étaient et se bousculaient dans la « charité ». Tous ont remercié et égrené un chapelet de bénédictions à l’endroit du donateur, Mahamadi Bonkoungou, P-DG du groupe EBOMAF. « Les mots nous manquent pour apprécier ce geste humanitaire de Vieux (Ndl : Mahamadi Bonkoungou). Que Dieu lui donne la force et les moyens nécessaires pour continuer cette action de solidarité », a souligné Alimatou Koné. Selon Hakani Elisabeth Kondé née Dayo, coordonnatrice de l’activité, le don est un cadeau de nouvel an que M Bonkoungou a fait à la gent féminine de la cité de Bankuy. Cette habitude, a-t-elle indiqué, dure maintenant des années, si fait que lorsqu’on annonce la nouvelle, il faut s’attendre à un déferlement des femmes. Cette année, ce sont au total 40 tonnes (800 sacs de 50kg) de riz, d’une valeur de 12 400 000 F CFA qui ont été offertes. Ainsi, les communautés coutumières et religieuses, les orphelinats, les maisons et structures caritatives, les griots, les forgerons et les personnes handicapées ont été pris en compte dans la répartition. La coordonatrice de l’activité a souligné que la distribution n’a pas été faite sans difficulté. Au départ, a-t-elle dit, ce sont des femmes leaders des quartiers qui ont été commises pour recenser les bénéficiaires. « Chaque leader devait avoir une liste de 30 femmes. Et selon le calcul, trois femmes devaient se répartir un sac de riz. Nous avons réussi à le faire le 1er jour. Avec l’affluence des femmes de la périphérie, nous étions obligés de revoir la distribution en donnant un sac pour 5, ensuite un sac pour 10. Malgré tout, nous étions envahis et les femmes se bousculaient au point que nous étions obligés de faire appel à la police municipale pour discipliner un peu les choses », a confié Mme Kondé. Puis d’ajouter : « Nous sommes conscientes que toutes les femmes de Dédougou et des périphéries ne peuvent pas être servies. Et comme le donateur est fidèle à ses habitudes, nous demandons la compréhension de celles qui n’ont pas pu avoir cette fois-ci, de patienter et attendre la prochaine fois ». Des insatisfaits, il y en a eu, mais le comité s’est félicité pour la simple raison qu’il n’y a pas eu de dérives visant à ternir le bienfait.

Serge COULIBALY

Légende

1) Ce don de 800 sacs de riz d’une valeur de plus de 12 millions de F CFA …

2)… a soulagé à plus d’un titre des bénéficiaires qui vivent dans des conditions difficiles (Ph. Serge C)


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